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Du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011, où va la Tunisie ?


7 Novembre 2016

Aujourd’hui, cela fera exactement 29 ans qu’a eu lieu en Tunisie le changement du 7 novembre 1987, qui avait sauvé le pays de la guerre civile et des griffes des Frères musulmans locaux, soutenus déjà à l’époque par nos « amis »américains et certaines monarchies du Golfe. Même si l’heure n’est pas encore au bilan exhaustif des 24 ans de Ben Ali au pouvoir, le moment est au droit d’inventaire des six années de régime islamo-atlantiste que les Frères musulmans et leurs mercenaires ont passé dans la destruction programmatique de la Tunisie.


Maintenant que Ben Ali n’est plus à craindre et que son régime n’est plus qu’un vieux souvenir dans la mémoire courte des Tunisiens, on peut parler en toute liberté et conscience des 24 années qu’il a passé au pouvoir. Et d’abord de son coup d’Etat médical du 7 novembre 1987.

A l’inverse de ce qui a été raconté par certains traitres ou revanchards après la chute de Ben Ali en janvier 2011, notamment un certain Amor Chedli, ou un certain Ahmed Bennour ou encore Mohamed Sayah, le libérateur de la Tunisie, Habib Bourguiba, n’était plus du tout en mesure, intellectuellement et physiquement de gouverner le pays, d’autant plus que la Tunisie était au bord de la faillite économique, de l’explosion sociale et, surtout, à la merci d’un coup d’Etat islamiste avec l’aval de Washington. Biberonné par Saïda Sassi et bichonné par les prétendus dauphins à sa succession après le limogeage de Mohamed Mzali, Bouguiba n’était plus que l’ombre de lui-même.

Sa mise à l’écart par Ben Ali, le 7 novembre 1987, était donc incontestablement une opération patriotique pour « protéger Bourguiba de lui-même et pour préserver la Tunisie de sa dérive », selon les termes tenus par Mohamed Masmoudi sur Antenne 2, le 8 novembre 1987.

En moins d’une année, Ben Ali a pu redresser la situation économique du pays et réinstaurer la confiance et la sécurité en vidant les prisons des détenus islamistes, dont il avait reçu au palais de Carthage le chef, Rached Ghannouchi, que Bourguiba voulait décapiter ainsi que ses lieutenants, notamment Hammadi Jebali alias McCain, Ali Larayedh, Moncef Ben Salem et Habib Mokni, condamné à mort et déjà réfugié en France.

Selon une légende fabriquée par Kamel Eltaïef et propagée par ses mercenaires, les dix premières années de son règne, Ben Ali a été exemplaire aussi bien dans sa gouvernance que dans ses réformes économiques, politiques, sociales et éducatives. Et pour cause, l’inculte et affairiste véreux Eltaïef était son vice-président de fait.

Toujours selon la même légende, les dix dernières années de son règne, Ben Ali aurait fait beaucoup plus de mal que de bien à la Tunisie, sous le prétexte fallacieux que Kamel Eltaïef n’était plus son vice-président et qu’il n’était plus que sous l’influence de son épouse. La vérité et la réalité historique est que Ben Ali, malgré la corruption des Trabelsi, des Matéri, des Mabrouk et d’autres encore, n’a pas cessé de réformer l’Etat et de faire progresser la Tunisie au point d’en faire le premier pays le plus sécurisé, le plus stable politiquement et le plus prospère économiquement de toutes la région arabe et africaine.

Cet élan devait être brisé par la conspiration de la « révolution du jasmin », que les Tunisiens appellent aujourd’hui la révolution de la brouette, puisqu’ils ont réalisé tardivement l’énormité de l’imposture et l’ampleur des dégâts sur la Tunisie et sur l’ensemble des pays arabes. Ils ont réalisé ce que l’Histoire ne leur pardonnera jamais : la destruction de leur propre pays et la stimulation de la passion néocolonialiste et impérialiste occidentale.

Ce projet de Grand Moyen-Orient ou d’anarchie « vertueuse » qui a détruit la Tunisie, la Libye et la Syrie, et déstabilisé l’Egypte et le Yémen, n’aurait pas été possible sans la médiocrité et la lâcheté même de Ben Ali. Jusqu’au matin du jeudi 14 janvier 2011, les événements en Tunisie (63 morts avant le départ de Ben Ali) n’étaient que des émeutes sociales bien moins graves que ceux qui avaient secoué la Tunisie en janvier 1978 (près de 300 morts) et en janvier 1984 (plus de 500 morts). Dès que Ben Ali a pris l’avion « pour accompagner son épouse » en Arabie Saoudite, ce qui n’était qu’une crise sociale légitime est devenue une « révolution du jasmin » !

Ben Ali s’est enfui », scandait un certain Naceur Laouini, un petit avocassier missionné par la chaîne de télévision intégriste, Al-Jazeera.
On peut aujourd’hui attester sans le moindre doute que Ben Ali ne s’est pas enfui. Il s’est plus simplement et plus tragiquement suivi son épouse adorée, en tombant ainsi dans le piège américano-qatari , que le général Ali Seriati (œuvrant pour les services français) et le caporal Rachid Ammar (œuvrant pour les services américains) ont mis a exécution avant de s’affronter dans un ultime combat des traîtres en vue de succéder à Ben Ali.

Mais avant de commettre cette FAUTE historique impardonnable, Ben Ali avait commis plusieurs erreurs pas moins pardonnables. Dans son premier et second discours à la nation, plutôt que de suivre la stratégie de Mezri Haddad, qui était alors ambassadeur à l’Unesco et qui lui conseillait dès le 10 janvier 2011 d’avouer aux Tunisiens le complot qui se tramait contre leur pays et de se débarrasser du costume-cravate pour mettre la tenue du Général de l’Armée Nationale, a préféré les conseils de Kamel Eltaëf et Marwane Mabrouk qu’un certain Hakim Karoui, un clone arabe de Ségala, lui a mis en une musique aussi stupide que suicidaire. Ce discours était-il le bon ou faisait-il partie du complot contre Ben Ali ?

Où va la Tunisie six années après sa déstabilisation et la perte de sa Souveraineté ? Certains propagandistes veulent encore la faire passer aujourd’hui pour le « seul pays qui aurait réussi son printemps arabe » ! La réalité des faits montrent au contraire que c’est le seul pays qui est aujourd’hui sous la coupe de la secte islamo-mafieuse des Frères musulmans, malgré le décor trompeur d’un Béji Caïd Essebsi qui règne mais ne gouverne pas, la constitution de Freedom House, revue et corrigée par Brahim Kassas, Mabrouka Mbarek, Meherzia Labidi, Yamina Zoghlami, Sonia Ben Toumia…lui interdisant l’exercice réel du pouvoir.

La réalité des faits démontrent aujourd’hui que la Tunisie a perdue sa Souveraineté, qu’elle est plus pauvre qu’elle ne l’a jamais été auparavant et que les affairistes véreux d’Ennahdha et de ce qui reste de Nidaa Tounès continuent à la dépouiller sans le moindre scrupule. La réalité des faits prouvent que la Tunisie est en faillite économique et qu’il faudrait plusieurs années avant qu’elle ne retrouve sa croissance d’autrefois…et à plus forte raison sa Souveraineté de jadis et naguère, lorsqu’elle avait à sa tête Habib Bourguiba, puis son successeur, Zine El-Abidine Ben Ali.

Que retiendra l'Histoire de ce dernier ? Que Ben Ali fut un Président réformateur, souverainiste et patriote jusqu'à la moelle. Mais elle retiendra aussi qu'il n'est pas mort en martyr, à l'instar du colonel Kaddafi, les armes à la mains  avant d'être exécuté par un criminel français, ni resté digne, à l'instar du général Hosni Moubarak: "C'est ici en Egypte que je suis née et c'est ici que je mourrai"!    

Nabil Ben Yahmed
 


           


1.Posté par Léon le 07/11/2016 18:44
En ce début d’automne, succédant au triste et morose été 1987, j’avais quitté une Tunisie au bord de la guerre civile pour aller poursuivre mes études en France. J’avais laissé un pays tenu par un Bourguiba grabataire et sénile qui, sans s’en rendre compte, risquait de détruire le travail pharaonique qu’il avait lui-même accompli avec l’aide déterminante d’hommes d’état hors du commun, comme l’était feu Hédi Nouira, un premier ministre à qui la Tunisie de nos jours doit sa tradition économique, à la fois libérale et sociale (bien que cela puisse sembler contradictoire).
Sans oublier les directeurs généraux d’entreprises étatiques (SNIT, SNCFT, SNT, Tunis-Air…..) qui pouvaient tous, largement assurer les fonctions de ministre en Tunisie (les Tahar Amira, Mokhtar Laatiri, Sadok Bouraoui, Sifaoui, Hassouna Mnara…….). Tous ces noms qui avaient contribué à la construction de la nouvelle république tunisienne, et qui sont complètement inconnus des ingrats qui, deux décennies plus tard, avaient réalisé la révolution bouazizienne avec l’aide des atlantistes. Ou plutôt le contraire: Tous ces ingrats qui ont fait de sorte que le plan atlantiste aboutisse, laissant une Tunisie meurtrie et à genoux.

J’avais donc, en septembre 87, quitté la Tunisie, laissant un Bourguiba qui revendiquait la tête de quarante islamistes auprès de la justice « indépendante » et surtout et avant tout celle de Ghannouchi; et ce, suite aux attentats meurtriers de l'été 87 à Sousse et à Monastir.
L’ambiance était morbide et fortement policée et les horizons complètements fermés pour le jeune homme enthousiaste que j’étais. La porte de la fonction publique était claquée et aucune alternative n’était possible dans une Tunisie pauvre, et en proie la montée de la première génération d’incultes instruits, fruits du « remplacement » brutal des coopérants étrangers par les toutes nouvelles compétences tunisiennes. Compétences, ou plutôt incompétences, qui allaient gouverner la Tunisie révolutionnaire deux décennies plus tard, détruisant définitivement l’édifice national depuis ses fondations, réduisant la Tunisie à un espace de divisions meurtrières (islamistes-VS-progressistes, régions intérieures-VS-régions côtières, corps de fonction-VS-corps de fonctions,……..).
Il va sans dire qu’en quittant mon pays, je ne voyais aucune issue à la déroute économique et politique. Pire encore, je craignait que le pays ne bascule dans la guerre civile. En effet, cette option n’était pas « impossible » dans un pays qui avait connu une certaine cruauté et un manque de civisme manifeste d'une partie non négligeable de son peuple lors des évènement du 26 janvier 1978 et ceux du pain en janvier 1984.
Quittant la Tunisie avec un sac à dos et une petite valise je me retrouvai installé durant quelques semaines chez un ami qui m’avait offert l’hospitalité dans son petit studio, le temps de trouver une solution plus durable.
C’était un Samedi, l’un des rares jours de la semaine où je pouvais me permettre le luxe de faire la grasse matinée, les études battant leur plein en ce début novembre 87. Je passai la nuit chez un autre ami à la maison de la Tunisie à Paris, lorsque nous fûmes réveillés à 6 heures du matin par des cris scandant « Bourguiba a été renversé! Bourguiba a été renversé! ».
Ahhh ce Ben Ali qui nous avait réveillé si tôt un samedi!
Les couloirs de la maison de Tunisie pullulaient d’étudiants, en particulier la buvette tenue par un irréductible bouguibiste, feu 3am Lahbib Cheqir (un homme sympathique et serviable), et Radio-Orient qui répétait en boucle la déclaration du 7 novembre.
Les visages étaient graves car on s'attendait au pire. On craignait le carnage entre les rares Benalistes et les nombreux pro-bourguibistes. On avait tous décrété que si la journée passait sans heurts, la Tunisie serait sauvée et une page de son histoire tournée miraculeusement.
Et tel fut le cas. Comme par enchantement, l’Homme de la sécurité a sauvé le pays d’un coup de baguette magique. Et pour ce faire, cet Homme a dû passer 72 heures sans fermer l’oeil; condition sine qua non à la réussite de l’entreprise qui avait surpris le monde entier.
L’invulnérable Bourguiba fut démis de ses fonctions présidentielles pour l’intérêt et la souveraineté de la Tunisie. Bourguiba l’aimé de tout le peuple. Bourguiba l’Homme de l’indépendance. Bourguiba, l’Homme de la Tunisie Moderne et singulière dans le monde arabe. Enfin Bourguiba, le stratège arabe qui avait à lui seul fait trembler à Golda Meyer lorsqu’il avait appelé les arabes à accepter le partage de l’ONU, se faisant traiter de Satan humain par cette dame qui a bien compris qu’elle avait à faire au plus aguerri des hommes d’états arabes.
Déboulonné par son premier ministre; non pas dans la haine et le sang mais dans les égards dus à son Histoire et à son rang. Il l'avait en quelque sorte sauvé aux yeux de l'Histoire de la Tunisie et du monde arabe.
Ce que les tunisiens auront tendance à oublier c’est que Ben Ali avait joué sa tête pour entreprendre une telle démarche et que jusqu’au 7 au soir on craignait de mauvaises nouvelles relatives à l’embrasement du pays.
Ben Ali s’était tout de suite attelé à la tache et n’a pas attendu des mois pour le faire. C’était sa devise. On a vu la Tunisie grimper en moins de deux années, et les initiatives de Ben Ali payèrent. Il fallait reconstruire l’économie du pays. Et surtout il fallait être audacieux pour libérer marché à toutes les initiatives. Les premières années les licences d’import-export furent gratuites et libres, ce qui a permis à certains, de vendre les produits de certains pays à d’autres pays, par le simple usage d’un ordinateur. On voyait la Tunisie s’enrichir jour après jour et les sociétés semi-étatiques d'import-export tels la SCIT (jadis tenue par le futur ministre Belaïd) donner l’exemple aux sociétés privées qui pullulèrent en deux temps trois mouvements.
La réussite, avec de surcroit, la réconciliation avec les islamistes qui étaient contents de voir leur leader sauvé à quelques jours près, par les mains de Ben Ali.
Puis vînt la guerre du Golfe et la position courageuse de Ben Ali, Leader du « Non » dans un monde arabe traître et soumis. Un « non » qui valu à la Tunisie des mesures strictes de la part des pays de la coalition; et le fameux "machin" du Gal De Gaulle. Cette tromperie mise au service des états unis et de ses inconditionnels sous-fifres. Mais ceci n’avait pas empêché la Tunisie de continuer à aller de l’avant, prospérant et progressant de manière visible jour après jour.
C’est là que l’on avait découvert un Ben Ali aussi pertinent que son mentor Bourguiba en termes de géostratégie et de vigilance quant aux intérêt du monde arabe.
Mais ce qui allait le plus altérer la quiétude tunisienne était la guerre civile à nos frontières, avec de surcroit, une nouvelle trahison de ceux que Ben Ali avait sauvé de la potence et qui allaient, dans un contexte mondial qui en voulait à la Tunisie (pour avoir donné le mauvais exemple en se plaçant comme tête de file de la condamnation de la guerre du Golfe), s’en prendre à sa personne, préparant un attentat contre le seul chef d’état arabe qui ne s’est pas plié aux exigences de ces croisés new-look. Terme employé par Bush même (remarque à l’attention de ceux qui veulent me traiter de sectaire).
Alors vint le jeu de l’équilibre le plus difficile: Éviter la contagion de la guerre civile algérienne sur un fond de GIA et de massacres collectifs tout en faisant de sorte que le pays continue à progresser.
Et il y arriva! Et il y arriva. Et ce, malgré ses nombreux détracteurs. Pas seulement les islamistes qui l’avaient trahis; amis aussi les futurs CPRiste qui en appelèrent tout simplement au Boycot. Haute Trahison; contre laquelle Ben Ali a préféré faire la sourde oreille, mettant les intérêts de son pays en avant, faisant face au parterre de jaloux étrangers et nationaux qui n’en pouvaient plus de voir la Tunisie grimper si haut.
J’avais constaté durant l’été 2001 une ambiance qui ressemblait beaucoup à toutes celles précédant les catastrophes en Tunisie. Cet été qui avait été précédé d’un livre digne de rouleau de papier toilette avec lesquels on aurait même pas osé s’essuyer, intitulé « Notre ami Ben Ali ».
Ces journaleux au service des lobbies internationaux se cachant derrière une prétendue "propreté intellectuelle".
Il fallait coute que coute faire la peau à la Tunisie, car la mémoire de certains chameaux n’avait toujours pas pardonné la prise de position souveraine de Ben Ali lors de la première guerre du Golfe; position qui respectait le choix du peuple tunisien, jadis patriote et responsable. J'avais en cet été 2001, exactement le même sentiment que celui que j'avais lors de la période précédant la révolution du Jasmin (sic! il sent mauvais votre jasmin, il sent même la colonisation).
Mais Ben Ali fut sauvé par le Gong. La main de Dieu! Celle qui a fait de sorte que le monde occidental ait une autre chose pour l’occuper. Mieux encore, il est passé de statut de pestiféré à celui de sage qui ne fait aucun quartier contre les destructeurs. Je parle bien sûr des évènements du 11 septembre.
Et la Tunisie redémarra tranquillement. C’était même quelques années plus tard que je décidai de m’installer à nouveau en Tunisie….
Mais c’était sans compter avec ces chameaux qui avaient tout simplement attendu que les évènements du 11 septembre soient un peu dépassés pour revenir, après une seconde guerre contre l’Irak, à la charge contre la Tunisie.
Otpor, Freedom House, G. Soros, les ONG tenus par les futurs traitres au pays: Tous le moyens ont été mis pour que la Tunisie, en proie à un énorme régionalisme (en partie dû au foot), finisse par capoter. Les pro-guerre irakienne ont enfin eu raison de Ben Ali (irréductible meneur du « non » contre la guerre en Irak) et de son peuple.
J’appelle les tunisiens à ne pas oublier que le premier geste effectué par Essebsi lors de sa nomination comme premier ministre du président Marzougui a été de s’excuser publiquement à la télévision tunisienne, en présence du Gal Ammar, de la position tunisienne lors de la première guerre du Golfe (vielle de 20 années!!!). Un acte qui est passé sous vos yeux et que vous n’avez certainement pas relevé, tellement vous étiez ivres de haine révolutionnaire. Contrairement à moi qui essayait de comprendre ce qui motivait en réalité les puissances qui se sont attelé à cette entreprise. C’est que la sécurité de mon pays compte bien plus à mes yeux que les fifrelins volés par tel ou tel autre personnage, ou à un quelconque avantage donné à un tel ou à tel autre personnage. Histoires de salons de thé d’hommes efféminés se prenant pour des justiciers.
Les pays qui se sont appuyés sur ces choses-là n’ont rien à nous envier en terme de corruption, comme d’ailleurs ce célèbre ambassadeur post-révolution en Tunisie qui est venu nous apprendre la morale anti-corruption, et qui fut arrêté dans une gare parisienne avec une mallette contenant 500000 euros. Mais çà ce n’est pas de la corruption, bien sûr.
Si après les propos de Sebsi concernant la guerre du Golfe vous n’avez pas encore compris qui a fait votre révolution, c’est que vous êtes vraiment aveugles. Les enturbannés et les anti-saddam occidentaux. Pour ne pas dire les « anti-progrès scientifique dans le pays de saddam ». D’ailleurs ne s’attaquaient-ils pas en réalité à ces progrès plutôt qu’à une imaginaire arme de destruction massive?
Le 7 Novembre: Tous les espoirs étaient permis. Le 14 janvier: Tous les espoirs se sont envolés. Tunisiens! Pourquoi, pourquoi et encore pourquoi, n’avez-vous pas lu le VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES avant d’entreprendre ce « Dégage » ridicule.
Applaudir la chute de Ben Ali en même temps que le congress américain a un prix. Votre ingratitude envers celui qui a joué sa tête pour sauver le pays et en même temps certains condamnés à morts parmi les islamistes vous coutera cher, car rien ne reste impuni.
Les routes, autoroutes, échangeurs, mosquées, ponts, universités, lycées et collèges construits pendant son ère, ainsi que vos propres diplômes et fortunes acquis pendant son ère le béniront. Pas besoin du peuple ingrat pour être béni: Les murs et ponts qui ne parlent pas le feront plus que les tunisiens ingrats.
La diarrhée linguistique à laquelle nous avons assisté sur tous les plateaux de télévisions, depuis le 14 maudit prouve que la Tunisie est passée d'un pays d'actes, tenu par un homme qui parlait peu, à la à pays de paroles sans actes tenu par des gens qui manient le langage, ne serait-ce que par leurs métiers relatifs. Comptez sur eux et vous verrez un jour les troupes étrangères dans le pays jadis souverain et qui se trouve aujourd’hui sous protectorat économique des nébuleuses internationales FMI et BM.
La colonisations change toujours de visage, et les générations successives de tunisiens s’y font prendre les unes après les autres. Vos diplômes sont sans conscience. Ils ont beau êtres faramineux; ils ne valent rien. La meilleure preuve: Cela fait combien de temps que vous êtes au pouvoir?

Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya;
Résistant Souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

2.Posté par Mohamed le 08/11/2016 07:48 (depuis mobile)
Léon, John Wayne, des anonymes qui cachent leurs vrais noms et pour cause...ils trouvaient leur compte sous ben ali. J aime mon pays, je hais les islamistes et tous les traitres de la Tunisie mais je déteste le système de ben Ali.

3.Posté par TOUAGUINE BEN ALI le 08/11/2016 14:49
LesTunisiens n'auront plus un président comme Ben Ali le Tunisien d'origine il a été chassé du pouvoir parce qu'il avait sauvé le pays d'une dérive certain comme il avait instauré une stabilité au peuple Tunisien et c'est normal les jaloux voulaient que la misère pour ce peuple qu'il ne le mérite pas et les sages puissent faire une comparaison entre l'actuelle situation et ce de du règne de Ben Ali quoiqu'il y ait un autre espoir avec l'actuel président( B C E ) qui a eu la relève tardivement ou la situation s'empirait difficile à le redresser

4.Posté par Léon le 09/11/2016 07:44
@Mohamed: Si je trouvais "mon compte sous Ben Ali " comme tu le dis si bien, je n'aurais jamais osé écrire et insulté les traitres. Je me serais fait tout petit pour que l'on m'oublie. Car figure-toi, tout le monde qui veut savoir qui je suis (officiels, sécuritaires....) savent qui je suis. Ils ont dû enquêter dans le pays de la nouvelle démocratie et n'ont trouvé qu'un intellectuel, un vrai, conjugué à un soldat fidèle de la Tunisie, qui aime son pays et ne lui nuit pas.
Pas comme ceux qui prétendent l'aimer tout en répondant aux appels incessants d'Al Jazeera de descendre dans la rue ruiner le travail de leurs parents pendants plus de cinq décennies, soumettant leur pays à une inéluctable colonisation.
Mon seul problème, c'est que dans un pays constitué d'une écrasante majorité d'imbéciles, crées seulement pour consommer, je ne peux pas grand chose. Tous ceux qui sont descendus crier "dégage" par haine, par régionalisme, par esprit de footeux, viragistes de stades, ou par manipulation de puissances occidentales voulant taire toute velléité de progrès dans le monde arabe, sont des traitres potentiels (du moins par leurs actes).
Alors mon grand, sache que ceux qui ont trouvé leur compte sous Ben Ali ont fait beaucoup mieux que de se taire ou de se faire petits: Ils lui ont tiré dans le dos pour se faire bien voir par les merdolutionnaires. C'est pour cela que j'ai un respect pour Borhane Bsaïs et les quelques rares autres (qui d'ailleurs n'ont jamais eu de passe-droit sous Ben Ali) et qui n'ont jamais changé leurs fusil d'épaule.
Moi, je fais partie d'une toute catégorie: Celle qui ne se fait jamais avoir par les charognards à l'affut des pays qui émergent vraiment dans le monde arabe. Si l'Irak n'a pas été une "leçon" pour les arabes et en particulier pour les tunisiens ingrats, c'est que la colonisation est votre seule issue.
Mon problème ce n'est pas que vous soyez colonisés; mais que moi je le soit. Car je suis, bien plus que vous tous, un vrai soldat de la Tunisie.
J'avais appelé à ne pas voter en pays occupé quand tout le monde voyait un rayon de lumière et d'espoir en Caid Essebsi. Les Patriotes ne se trompent jamais. J'avais même dit que c'était un effet "Pétain" et qu'il ne fallait pas confondre le ministre de Bourguiba qui avait plaidé la cause tunisienne après l'attaque de Hammam Echatt en 85 avec celui qui a traité Ben Ali de voyou et de déserteur alors qu'il savait bien ce qui s'est réellement passé. On peut lui concéder le fait d'avoir apaisé les esprits qui voulaient mettre la Tunisie en feu et à sang, mais pas plus.
D4ailleurs, et à l'attention de ceux qui ont voté pour lui, vous voyez le résultat de votre emballement. Encore une fois, vous vous êtes sentis trahis.
La seule solution sont les Léon, JW, Salahtataouine, Mezri Haddad, Bsaïes,..... Tous les autres ne donneront que de faux espoirs, dans un monde où TOUT se compte par capacité de travail et productivité. Et combien en sommes-nous loin. Il faut un programme qui emballe les gens! Les appeler à payer leurs impôts est certainement une bonne chose; mais quand il y a quelque chose derrière. Sinon, cela revient tout simplement à appauvrir tout le monde. Chose qui n'est pas étrangère au peuple de la jalousie et de la haine. La faillite d'autrui est presque aussi importante à leurs yeux que leur propre réussite. La politique du pire. Celle qui vous a fait applaudir en même temps que les bourreaux de l'Irak la chute de votre pays. Si çà n'est pas de la trahison; qu'est-ce donc la trahison?
Alors mon grand, sache à qui tu parles. Je suis dans la peau d'un Bourguiba, le chef d'état major, qui savait exactement comment agir pour écarter les mains qui voulaient se mettre sur la Tunisie, gagnant toutes ses guerres; de la colonisation, puis Bizerte, jusqu'à Hammam Echatt, en les livrant, et parfois sans même les livrer. Il a failli gagner la guerre contre l'occupant sioniste; mais les arabes n'ont pas voulu de cette victoire.
Ben Ali a gagné la guerre contre l'insécurité et la misère économique, et a fait basculer le pays dans le rang des pays développés ses deux dernières années. Mais les tunisiens en ont voulu autrement.
Une bonne lecture de l'Histoire s'impose et non pas celles que voulaient écrire pour vous les putschistes étrangers, dès le lendemain du 14 maudit à travers leurs émissions déjà préparées: Dawlat Al Fassad.... Les plus grands Fossad, ce sont eux! Eux qui ont détruit les acquis de 56 années d'indépendance et soumis la Tunisie à une dette plus odieuse que celle de 1881.

Cordialement.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

5.Posté par TOUAGUINE BEN ALI le 11/11/2016 17:13
Le pseudo Léon il me semble qu'il est un Tunisien sans doute car il sensibilise en redressant les avis de certains citoyens hypnotisaient par quelques jaloux et saboteurs du pays mais grâce à bon la majorité on découvre que l'ancien président Ben Ali était à la hauteur en maîtrisant la situation sécuritaire et économique c'est grâce à son savoir-faire de vingt trois ans .
En souhaitons que l'actuel président Badji Caïd Essebsi n'aura pas la même finalité que le précédent car certains n'ont pas pris de leçon les chantages un peu partout les grèves à caractère financier non fondé dans un moment ou l'économie est très malade à cause de la mauvaise gestion de quelques incompétents dans le domaine ( les quatre ans l'après le départ volontaire de Ben Ali) .

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