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Exclusif: Réunion à Paris des Frères musulmans Tunisiens et Egyptiens


22 Décembre 2016

Pour célébrer le sixième anniversaire de leur révolution du jasmin, les mercenaires du Qatar se sont réunis à Paris le 17 décembre dernier pour appeler à la révolution en Algérie, au renversement de Béji Caïd Essebsi en Tunisie et à la « résistance » en Syrie. Principaux intervenants, Abdellatif Mekki, Salim Ben Hamidane, Mohamed Hnid, Yassine Ayari…Présents mais très discrets, le Frère musulman égyptien Mohamed Mahsoub et l’islamo-affairiste tunisien Mohamed Ali Charrad. Compte tenu de leur mise à l'index en Europe, les Frères musulmans voulaient leur réunion discrète, mais le reporter de TS était là.


De gauche à droite, Mohamed Hnid, Ahmed Khattab, XX (inconnu), Abdeljawad Bouslimi, Slim Ben Hamidane, Abdellatif Mekki, Yassine Ayari.
De gauche à droite, Mohamed Hnid, Ahmed Khattab, XX (inconnu), Abdeljawad Bouslimi, Slim Ben Hamidane, Abdellatif Mekki, Yassine Ayari.
Cet événement « historique » s’est déroulé le samedi 17 décembre dans l’Espace Seven Spirits, au 7 rue Sainte-Hélène dans le 13ème arrondissement de Paris. L’organisateur, un certain Mohamed Hnid, alias l’Akkarien. Inconnu jusqu’en 2011, ce Frère musulman s’est triplement transfiguré dès le 15 janvier de la même année : d’enseignant d’arabe émigré en France, il est devenu sur France 24 « professeur d’université », « analyste politique » et « opposant au régime Ben Ali », ce qui lui a valu une rapide et éphémère carrière politique auprès de Moncef Marzouki. Renvoyé de la présidence, il est devenu, toujours sur France 24, l’un des hauts parleurs du Qatar en France. Pour mener son business islamo-pécuniaire et obtenir quelque subsides du Qatar, il a fondé l’association « Centre des études arabes et de développement », au nom de laquelle il a organisé l’événement en question.

Ce devait être un grand rassemblement populaire pour motiver les troupes et mobiliser les masses franco-arabes contre les Etats syrien, égyptien, algérien et tunisien. Surprise des organisateurs, à peine une quarantaine d’individus se sont déplacées pour écouter des homélies pseudo-révolutionnaires qui ne trompent plus personne compte tenu du désastre et chaos auquel devait mener le printemps islamo-atlantiste. Parmi cette qarantaine d'individus, plusieurs de l'association "Aïn ala Tounis", dont Zied Dhib et Sonia Ben Khmis.  Se sont relayés à la tribune, le Frère musulman tunisien Abdellatif Mekki, son alter ego Salim Ben Hamidane, à nouveau évadé dans un luxueux appartement du 16ème arrondissement après avoir profité de son passage à la tête du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières (2011-2014) et ruiné le contribuable tunisien à la suite de l’affaire de la Banque Franco-tunisienne (BFT).

Le célèbre cyber-collabo Yassine Ayari est intervenu pour tourner en dérision les « complotistes », qui considèrent que la « révolution du jasmin » et son dérivée « printemps arabe » n’étaient qu’une vaste conspiration des islamistes et de leurs parrains anglo-américains. On peut comprendre son obstination à vouloir faire croire que le soulèvement de la Brouette était une authentique révolution populaire : Yassine Ayari, qui s’est auto-décerné un diplôme d’ingénieur en informatique, a été l’une des premières recrues de l’organisation subversive Freedom House, lorsqu’il résidait à Bruxelles. Touché par la gloriole et psychologiquement fragilisé et culpabilisé par l’assassinat, en 2011, de son père militaire au sein de l’armée de Ben Ali, il a basculé dans le radicalisme islamiste n’hésitant pas à faire l’apologie de Daech et d’Al-Qaïda…à partir de son appartement dans la banlieue nord de Paris !

A la suite du discours de l’islamo-marzoukiste Mohamed Hnid et de l’opposant syrien Ahmed Khattâb, qui a stigmatisé Bachar al-Assad et « son régime sanguinaire », un certain Abdeljawad Bouslimi a donné une conférence « très savante » sur la jeunesse tunisienne. Sociologue de formation, cet ancien habitué des réceptions de l’ambassade de Tunisie en France et de Botzaris enseigne effectivement à l’université française. Qu’est-il venu faire dans cette réunion de la secte des Frères musulmans ?

Présent mais refusant d’intervenir publiquement, l’égyptien Mohamed Mahsoub, qui a été ministre chargé des relations avec le Parlement sous la présidence de Mohamed Morsi. Il est resté à peine une heure avant de s’éclipser discrètement. Mohamed Mahsoub est membre du « Comité de défense des révolutions et de la démocratie » qui s’est constitué en janvier 2016 lors d’un grand rassemblement des Frères musulmans à Bobigny et qui compte Moncef Marzouki, l’égyptien Ayman Nour et la yéménite Tawakkol Karman.

L’un des financiers de ce « Comité de défense des révolutions et de la démocratie » ainsi que de cette rencontre du 17 décembre dernier dans le 13ème arrondissement de Paris, est le très discret Mohamed Ali Charrad (voir sa photo). Après avoir été veilleur de nuit dans un hôtel parisien (Campanille), puis propriétaire d’une pizzeria (secteur par excellence de blanchissement de l’argent islamiste en Europe), ce Frère musulman tunisien est devenu un puissant affairiste opérant notamment en tant que directeur commercial chez Dispro-France. Grâce aux moyens financiers dont il dispose, Mohamed Ali Charrad a réussi à tisser des liens « fraternels » avec certains élus locaux français et à élargir ainsi l’influence des Frères musulmans en France.
       
Déclarée organisation terroriste par certains pays arabes et par la Russie, devenue indésirable dans son propre fief en Grande Bretagne, la secte des Frères musulmans, dont le « Centre des études arabes et de développement » n’est qu’une des nombreuses vitrines françaises,  continue son activisme en France. Pas pour longtemps, puisqu’en cas d’élection de François Fillon, elle sera immédiatement dissoute.

Nebil Ben Yahmed   

Abdellatif Mekki.
Abdellatif Mekki.

Slim Ben Hamidane.
Slim Ben Hamidane.

Yassine Ayari.
Yassine Ayari.

Abdeljawad Bouslimi.
Abdeljawad Bouslimi.

Au premier rang, de droite à gauche, Mohamed Ali Charrad, Ahmed Salem (égyptien).
Au premier rang, de droite à gauche, Mohamed Ali Charrad, Ahmed Salem (égyptien).


           


1.Posté par Med le 22/12/2016 16:28
On est contre les islamistes, mais on considère que le soulèvement des tunisiens contre le regime corrompu et illégitime de Ben Ali était on ne peut plus justifié et salutaire. Il nous faut travailler à instaurer un regime démocratique, nationaliste et progressiste en Tunisie, en écartant politiquement les islamistes et tous les opportunistes qui sont près à vendre le pays (globalisation économique oblige, nous disent-ils). C'est cela le veritable enjeu. Cela prendra du temps, mais on y parviendra.

2.Posté par habib le 22/12/2016 18:26 (depuis mobile)
Désolé mais ce commentaire est très naïf.La population est majoritairement destourienne,une bonne minorité d islamistes et moins de 1% qui pensent comme vous...si vous voulez vous débarrasser des islamistes il n y a que les destouriens qui le feront.

3.Posté par YassB le 23/12/2016 02:59 (depuis mobile)
C'est entre autres à eux que je les jeunes s'identifient .. tous au cachot.

4.Posté par Mohamed Mabrouk le 26/12/2016 11:06
Tout d'abord merci pour ce travail d'information assez précieux. Cependant, je vous invite à aborder le sujet sous un autre angle que la fameuse confrontation islamiste-séculariste. Pour des raisons qu'il serait inutile de développer ici, il y a indéniablement un sentiment anti-système puissant en Tunisie. Il faut parler à ce sentiment si on ne veut pas qu'il soit récupéré par des boutes-en-train comme Yassine Ayari. La ligne de démarcation entre l'action politique utile et respectable et l'agitation au service du Qatar, du sionisme ou autre, devrait être le respect sacré de l'intégrité de l'Etat. Mesuré à ce critère, Yassine Ayari est à classer du coté des viles agitateurs. Mais je crois que Abdellatif el Mekki s'est toujours abstenu de jouer le rôle d'agitateur opportuniste quand l'intégrité de notre Etat a été en cause, comme elle l'est maintenant. Il ne fait fait pas partie de l'aile londonienne de Nahdha, qui s'est honteusement mise au service de l'islamo-sionisme.

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