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Exclusif: par-delà l’entretien téléphonique entre Donald Trump et Béji Caïd Essebsi


19 Février 2017

Il y a deux jours, le Président américain et le Bey de Tunis se sont entretenus au téléphone au sujet de la « transition démocratique en Tunisie et de la coopération antiterroriste », selon le communiqué officiel de la Maison Blanche, synchronisé avec le communiqué du Palais de Carthage. TS vous révèle les non-dits.


Signe fort des bonnes relations entre la Tunisie et la nouvelle administration américaine : cette communication téléphonique que Béji Caïd Essebsi attendait depuis trois semaines a durée à peine sept minutes ! Voici son contenu selon le site officiel de la Présidence américaine.

Le communiqué de la Maison Blanche

« Le Président Donald J. Trump s'est entretenu aujourd'hui avec le Président Beji Caid Essebsi de Tunisie pour discuter de la transition démocratique de la Tunisie et de notre partenariat contre le terrorisme. Le Président Trump a salué la stabilité et la sécurité de la Tunisie alors qu'elle poursuit sa transition démocratique plus de six ans après la révolution de janvier 2011. Les deux dirigeants ont également discuté des menaces terroristes auxquelles la Tunisie est confrontée et de l'importance de la coopération antiterroriste. Les dirigeants ont réaffirmé les relations historiques entre les États-Unis et la Tunisie et ont convenu de maintenir une coopération étroite, y compris sur les questions de sécurité, et de rechercher d'autres moyens d'élargir la coopération entre les deux pays. » (voir lien ci-dessous)

Le communiqué du Palais de Carthage

Selon le communiqué de la Présidence tunisienne, « cet entretien a été l’occasion de revoir les étapes importantes de la longue l’histoire des relations entre la Tunisie et les Etats-Unis, qui datent de plus de deux siècles et sont en constante évolution (...) Les deux présidents se sont félicités du niveau de la coopération bilatérale, affirmant leur volonté de la promouvoir davantage dans tous les domaines, "eu égard au rôle que joue la Tunisie en tant que partenaire essentiel des Etats Unis (dans les efforts) visant à renforcer les facteurs de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans la région".

Toujours selon le communiqué de la Présidence tunisienne, « le président américain a affirmé l'engagement de son pays à continuer à se tenir aux côtés de la Tunisie et à lui apporter le soutien nécessaire de manière lui permettant de relever les défis auxquels elle est confrontée et en particulier de combattre l'extrémisme et le terrorisme, ennemi commun des deux pays » (voir lien ci-dessous).

La Tunisie, retirée in-extremis du décret Donald Trump

Les non-dits est que sur un total de sept minutes, le Bey de Tunis a passé trois minutes à défendre les « démocrates musulmans » d’Ennahdha, qui n’ont rien à voir avec les Frères musulmans, et encore moins avec le terrorisme islamiste. Ce n’était pas utile de sa part puisque le lobby islamo-sioniste des Frères musulmans tunisiens à Washington avait fait le boulot depuis déjà un mois. Moyennant beaucoup d’argent versé à l’agence de communication américaine Burson-Marsteller, les sénateurs Joe Libermann et John McCain se sont mobilisés depuis l’élection de Donald Trump pour blanchir les Frères musulmans tunisiens. C’est grâce à ce lobbying que la Tunisie a été in-extremis retirée de la liste des sept pays visés par le décret Trump (Iran, Syrie, Irak, Yémen, Libye, Somalie, Soudan).

C’est que, compte tenu des relations de maître à esclave, depuis 2011, entre la nouvelle « élite » politique tunisienne et le couple Obama-Clinton, et compte tenu aussi de l’implication de Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki dans la transformation de la Tunisie de pays pacifique, neutre et modéré en premier pays exportateurs de terroristes dans le monde, la nouvelle Administration américaine avait bien l’intention d’ajouter à cette liste de sept pays –auparavant préparée et discrètement mise en œuvre par Barack Hussein Obama, on l’oublie souvent- trois autres, notamment la Tunisie.

Le rapport confidentiel qui fait trembler les Frères musulmans tunisiens  
 

Pour revenir au communiqué de la présidence tunisienne, Donald Trump aurait souligné « l'importance de rencontrer le président de la République à Washington pour poursuivre la concertation et le dialogue sur ces questions ». Information vérifiée, il n’y a jusqu’à présent dans l’agenda de Donald Trump aucune rencontre de prévue. Le communiqué de la Maison Blanche n’évoque d’ailleurs pas cette rencontre désirée par Tunis, pas plus qu’il ne fait la moindre allusion à une éventuelle aide économique à la Tunisie, qui en a pourtant bien besoin.    

Après le lobbying de John McCain et Joe Libermann, les Frères musulmans tunisiens peuvent crier victoire…pour le moment ! Dans au plus tard deux mois, ils vont moins rigoler : un important think tank étranger vient d’achever un rapport détaillé sur le passé terroriste des Frères musulmans tunisiens, des années 1980 jusque et y compris la période de 2011 à 2014, ainsi que sur les vieilles relations entre Ghannouchi et Ben Laden au Soudan et en Afghanistan. Selon nos informations, ce rapport est destiné à deux très proches collaborateurs de Donald Trump chargés du Proche-Orient et du Maghreb.

Plus grave encore, le rapport en question démontre les liens idéologiques, politiques et stratégiques structurelles entre le mouvement islamiste tunisien et le pays islamique que le nouveau Président américain déteste le plus. Si vous n’avez pas deviné lequel, Rached Ghannouchi et sa mafia l’ont déjà compris !!!

Karim Zmerli

Liens sources :
 
https://www.whitehouse.gov/the-press-office/2017/02/17/readout-presidents-call-president-beji-caid-essebsi-tunisia

https://www.facebook.com/Presidence.tn/posts/1342684355789618:0


           


1.Posté par Amine le 27/02/2017 13:24
Oui, il ne fait aucun doute qu'il y a . Mais c'est la gestion du pays par Ben Ali pendant des années qui a largement contribué à les fabriquer.

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