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L’alliance islamo-atlantiste. Lettre ouverte de S.E. Mezri Haddad à S.E. Jacob Walles


11 Août 2013

Somptueuse lettre rédigée dans la pure tradition de l’intelligentsia tunisienne inaugurée dans les années 30 à 50, que les âneries et persiflages de la génération Ben Ali-Facebook ont fait oublier aux Tunisiens. Par-delà la leçon politique magistrale et néanmoins amicale administrée au Proconsul de l’Empire, il s’agit d’une leçon d’histoire qui relate l’alliance indéfectible entre les Américains et les islamistes tunisiens. Un souffle bourguibien qui ruine les vendeurs de sable wahhabite. Mezri Haddad a publié cette lettre ouverte sur sa page facebook le 11 août 2013 et c'est un vrai plaisir pour moi de la reproduire. A l'exception de Tunisie-Focus et de Tunisian Daily, pas un mot dans les autres sites d'information. La "liberté d'expression" a ses limites et il ne faut surtout pas contrarier Monsieur le Proconsul ! Karim Zmerli.


L’alliance islamo-atlantiste. Lettre ouverte de S.E. Mezri Haddad à S.E. Jacob Walles
Excellence,
En écrivant « Jacob » et non pas « Jake », je n’écorche pas votre prénom mais je restitue votre identité civile parce que vous n’avez pas à la dissimuler dans un pays qui ne fait encore aucune distinction entre juif, chrétien et musulman, malgré la marée noire de l’islamisme que votre pays a charriée avec son « printemps arabe ». Dans cette Tunisie qui est la mienne et que Bourguiba a marquée de son empreinte, il y aura toujours des Tunisiens qui ne vous jugeront jamais selon vos origines  confessionnelles, mais selon vos actions. Même si Son Excellence Barack Hussein Obama décide un jour de vous nommer ambassadeur en Arabie Saoudite, et que vous vous faites appeler Mohamed Walles, je continuerai à vous appeler Jacob Walles, parce qu’on ne change pas de prénom selon la capitale d’élection !

Il me semble que le moment est venu pour qu’un ancien ambassadeur, d’un ancien pays s’adresse à vous avec la même franchise que vous semblez cultiver, et en dehors du langage diplomatique que vous semblez dédaigner, comme moi. A ma génération, l’illustre Bourguiba avait appris qu’aux amis, comme aux ennemis, il faut toujours tenir le langage de la vérité. Le moment est venu, parce que, comme le disait si bien Abraham Lincoln, « On peut, pendant quelque temps, tromper tout le monde, ou tromper tout le temps une partie des gens, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ».

Peut-être bien que du haut de votre statut de Proconsul -que vous ne vous êtes pas attribué, mais que la nouvelle « élite » politique vous a octroyé- vous ne répondrez pas à un tunisien qui a quitté la diplomatie pour la résistance, et sa propre patrie pour l’exil. « De minimis non curat praetor », disaient les Romains, dont Léo Strauss, l’inspirateur des néoconservateurs, était un si attentif lecteur ! Pour vous prêter allégeance ou s’attirer vos faveurs incommensurables, bien de mes compatriotes se bousculeront pour me répondre à votre place. Je les traiterai par le mépris, comme jadis et naguère Bourguiba traitait les Harkis de la France. Dans ce pays que vous avez « libéré » de son indépendance le 14 janvier 2011 –indépendance que le consul général Morris H. Hugues a été l’un des premiers à reconnaître auprès de Lamine Bey- les traîtres sont légion, qu’ils soient hommes de l’ombre ou fier-à-bras, opposants ou gouvernants.
  
C’est ce Bourguiba, que vos mercenaires islamistes traitaient de « sioniste », qui a un jour de 1982 répliqué à Richard Nixon, envoyé par Ronald Reagan pour soumettre au vieux sage un projet de solution au conflit israélo-palestinien : «Débarrassez-vous d'abord du lobby sioniste; la politique étrangères des Etats-Unis n'est pas tracée à Washington, mais en Israël ! ». Ce n’était qu’un écart de langage d’un grand leader au crépuscule de la vie. Pour éviter l’incident diplomatique, Nixon –qui était présent à Tunis, le 20 mars 1957- avait alors répondu à celui qui tutoyait l’Histoire : «Justement, Monsieur le Président, c'est parce que vous êtes un ami des USA et que vous nous connaissez autant sinon mieux que nous, que je suis là pour vous demander conseil ».
Lorsque les Tunisiens ont des amis comme vous, ils n’ont plus besoin d’ennemis ! Bourguiba l’avait compris le 1er octobre 1985, lorsque votre pays approuva le raid israélien sur Hammam-Chat, qualifié par Larry Speakes, alors porte-parole de la Maison Blanche, « d’action légitime contre le terrorisme ». Et c’est parce que le combattant suprême a réalisé qu’il était « dans la situation d'un homme qui a toujours cru à la fidélité de son épouse, qui découvre au terme de cinquante années qu'il a été trompé et qui se demande s'il n'a pas été trompé depuis le début » (Le Quotidien de Paris du 4 octobre 1985), que votre pays a décidé de l’écarter du pouvoir , déjà au profit de vos alliés stratégiques de toujours : les islamistes.

Ces islamistes, vous y teniez tellement que, lors du procès du terroriste Rached Ghannouchi en septembre 1987, à la suite des attentats de Sousse et Monastir, votre prédécesseur Robert H. Pelletreau se déplaçait personnellement au tribunal, s’asseyait au premier rang et se croisait les jambes ! Le message « diplomatique » aux autorités tunisiennes et tout particulièrement  à Bourguiba –qui voulait les têtes de ces fanatiques- était parfaitement clair. Déjà en 1984, me racontais Mohamed Mzali, c’est sous la pression de l’Arabie Saoudite et de Peter Sebastian, ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, qu’il a convaincu Bourguiba d’amnistier Ghannouchi et ses acolytes. C’était le prix des aides saoudiennes et des subsides américains.

Les islamistes, vous y teniez tellement qu’en 1987, le 8 novembre plus exactement, votre plan de relève « républicain » devait se dérouler selon la recette brzezinskienne de 1979, malgré ses conséquences chaotiques sur l’Iran et sur les intérêts américains dans la région. Pour que les Tunisiens avalent la pilule islamiste, Ahmed Mestiri devait servir de cire présidentielle à la république ghannouchienne, à l’instar de Moncef Marzouki aujourd’hui. Le coup d’Etat islamo-atlantiste du 8 novembre 1987, cette nouvelle ère « démocratique » qui devait commencer par l’exécution de Bourguiba et d’une douzaine de ministres, a été évité de peu. Le dénommé Moncef Ben Salem –l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur qui a passé sa vie à vouloir démontrer « scientifiquement » que la mère de Bourguiba était une juive !- et son « Groupe sécuritaire », des militaires et des cadres de l’Intérieur, ont été pris de court par le général Ben Ali.     
Les islamistes, vous y teniez tellement que votre gouvernement n’a validé le nouveau pouvoir qu’à la seule condition que Ben Ali le partagea avec les islamistes. Ne se soumettant pas immédiatement à vos oukases, le général devenu président a néanmoins libéré en 1988 les soldats de votre cinquième colonne, a reçu leur chef au palais de Carthage, leur a accordé le droit d’éditer leur torchon Al-Fajr et leur a permis de participer aux élections de 1989, en tant qu’indépendants. Mais ce n’était pas suffisant aux yeux de vos mercenaires islamistes, galvanisés par votre soutien massif et dopés par la montée en puissance de leurs frères en secte, votre FIS devenu adulte en Algérie.

Refuser la légalisation d’Ennahda contre votre volonté, réagir violemment à la seconde tentative de coup d’Etat des islamistes en 1991 en jurant de les éradiquer, c’était déjà beaucoup pour l’administration américaine. En soutenant clairement et officiellement l’Irak contre le Koweït, seul chef d’Etat arabe à adopter cette position « suicidaire », Ben Ali avait franchi la ligne rouge. Dès lors, il vous fallait un président parfaitement conforme à vos critères et aussi bienveillants que vos roitelets du Golfe et du Maroc.

Mais les islamistes, vous y teniez tellement que vous ne pouviez pas envisager l’après Ben Ali sans vos serviles serviteurs, Rached Ghannouchi, Ali Larayedh et Hammadi Jebali, alias Hammadi McCain. Que ce soit une succession de l’époux à l’épouse, ou du beau père au gendre, la Tunisie post-bénalienne était pour vous impensable sans vos mercenaires islamistes, désormais sous la perfusion idéologique et financière du wahhabisme saoudien et qatari. A l’exception du peuple tunisien et d’une poignée de patriotes dont l’auteur de cette lettre, tout le monde était d’accord avec ce plan machiavélique.

Et puis survint votre « printemps arabe », titre hollywoodien du Grand Moyen Orient dont la pierre inaugurale et tombale a été posée en Irak, en 2003, avec la contribution de vos deux « entités » wahhabites : le Qatar et l’Arabie Saoudite. Ce que George W. Bush a réalisé par le Hard Power en Irak, Barak Hussein Obama a accompli par le Soft Power en Tunisie, le maillon le plus faible des autocraties arabes.  D’où ce message subliminal de M. Bush, lorsqu’il a reçu Ben Ali en 2004 : « La Tunisie est en mesure aujourd’hui de jouer un rôle avant-gardiste en matière de consécration des valeurs de démocratie et de liberté dans la région du Moyen-Orient ». Ce que vous continuez d’appeler le «laboratoire » était, en effet, prêt pour l’alchimie islamo-atlantiste : légers assouplissement de l’économie la plus performante du monde arabe et d’Afrique, désenchantement social dû au chômage des jeunes et à la corruption, taux de connexion sur internet le plus élevé du monde arabe, ralliement de la « gauche » et de l’UGTT au projet « impérialiste »… Vos jeunes soldats virtuels, formatés à la bonne école de William Casey via Freedom House et l’organisation Otpor, étaient opérationnels pour manipuler et entrainer une jeunesse politiquement inculte, à l’inverse de la jeunesse cubaine et vénézuélienne, hermétiques aux sons des sirènes.

Notre jeunesse globalisée, aspirant à la liberté et à la démocratie ne savait pas que votre projet pour la Tunisie était « l’islamisme modéré », que ma génération a combattu parce qu’elle n’a jamais cru à sa modération, encore moins à son islamité supposé. Ces jeunes qui revendiquaient la dignité par le droit au travail ne savaient pas que leurs élus à la Constituante passeraient des mois à gloser sur la criminalisation de toute normalisation avec « l’entité sioniste », ou sur l’inscription d’une charia nécrosée dans une constitution sensée se décliner en droit naturel –si cher à Jefferson- faute de se déployer en droit positif. L’hymne à la liberté s’est transformé en requiem, et le rêve démocratique arabe a toutes les chances de tourner au cauchemar théocratique et totalitaire.
      
Maintenant que votre Grand Moyen Orient s’est fracassé sur la muraille de Damas, et que les Egyptiens ont réalisé l’énormité de l’imposture, votre gouvernement cherche à persuader la jeunesse que l’Amérique a lâché les islamistes. Certains novices de la nouvelle « élite » intellectuelle et politique que vous avez procrée y croient, mais, comme disait si bien Jésus, « Heureux ceux qui ont cru sans voir » ! Nous savons nous autres que la géopolitique américaine est comme l’exégèse coranique : il y a le Dhahir et le Bâatin, l’apparent et le caché. A nous le pétrole, à vous la charia, chacun sa religion ! Telle est votre devise depuis le « Pacte de Quincy » entre Roosevelt et Abdelaziz (1945), qui consacre le « Pacte de Nadjd » entre Abdelwahab et Ibn Saoud (1745).

Si cette alliance indéfectible entre puritanisme chrétien et obscurantisme wahhabite a pu résister au traumatisme du 11 septembre 2001, cogité, financé et exécuté par des Saoudiens, comment ne résisterait-elle pas à l’assassinat barbare de Christopher Stevens à Benghazi, et à l’attaque sauvage de votre ambassade en Tunisie par les hordes islamistes, que vos amis du Qatar et d’Arabie financent et endoctrinent ? Faut-il un autre 11 septembre pour que les Américains réalisent que par-delà les métastases sémantiques et rhétoriques, Al-Qaïda, Ennahda, Hamas, les Frères musulmans, les salafistes, les djihadistes, les wahhabites…sont des variables de l’invariable islamisme, qui est une subversion de l’islam, une idéologie fasciste et irrémédiablement totalitaire qui menace aussi bien le monde arabe qu’occidental  ? Le pays le plus nationaliste du monde, n’est-il pas en mesure de comprendre, après le réveil nassérien en Egypte, que dans les pays arabes, l’élément déterminant, le facteur identitaire primordial, le repère structurant et mobilisateur n’est pas l’islamisme mais le nationalisme ? Clément Henry Moore ne s’y est pas trompé : « Il ne faut jamais oublier que le nationalisme tunisien est un acquis historique, acquis culturel aussi bien que politique » (Maghreb-Machrek, avril 1988). Pas plus que Jean-Pierre Chevènement : « le nationalisme arabe fut et reste un projet d’avenir. Il porte en lui un souci de dignité face à l’Occident. Il s’inscrit dans une perspective de développement pour lutter contre la misère. Il se réclame d’une laïcité permettant de s’affranchir des dogmes pesants et réactionnaires dans lesquels l’intégrisme voudrait enfermer les peuples ». (Al-Moharer, 3 avril 1995). Ce nationalisme n'était sans doute pas parfait. Il avait ses titres de noblesse et de faiblesse, au premier rang desquels le rejet de la démocratie.
 
Excellence, votre prédécesseur Gordon Gray se plaignait à son Département d’Etat d’attendre six mois avant d’être reçu par le ministre des Affaires étrangères de Ben Ali. Depuis la « révolution du jasmin », saluée par Obama et bénie par Ben Laden avant son élimination synchronisée, jeunes et vieux, actuels et futurs ministres, opposants, constituants, journalistes, capitalistes, marxistes…font la queue devant votre bureau. Je ne vous reproche pas votre nationalisme et votre ardeur à défendre les intérêts de votre pays ; je reproche aux miens leur manque de dignité et toute l’énergie qu’ils mettent pour détruire ce qui reste de leur pays. Ces  « leaders » d’une nation qui est passée de la modernité bourguibienne à la décadence islamiste, cette « élite » symptomatique d’une régression bien affligeante, vous prend pour Paul Bremer, Proconsul de George W. Bush en Irak qui, le 13 juillet 2003, au sujet de la nouvelle intelligentsia irakienne chargée de rédiger en huit mois une nouvelle constitution, déclarait devant la presse : « Je veux partager mon casse-tête avec eux et s'ils veulent des responsabilités, nous allons leur en donner ».
  
Les miens aussi veulent des responsabilités. Plutôt que de perdre votre temps avec l’écume, soyez attentif au ressac  de la Méditerranée, berceau de toutes les civilisations. Pas moins que les Irakiens hier, et que les Syriens et les Egyptiens aujourd’hui, les Tunisiens ont 5000 ans d’Histoire que deux ans de délire préhistorique ne peuvent effacer.

Sans perdre l’espoir que la démocratie américaine se lavera de la souillure islamiste et se dégagera de l’emprise wahhabite, recevez, Monsieur l’ambassadeur, l’expression de mes salutations bien distinguées.
Tunisie-Secret.com

Mezri Haddad, ancien ambassadeur de la République tunisienne. Paris, le 11 août 2013.    

 
 


           


1.Posté par aziz 23 le 12/08/2013 07:27
Mr Mezri votre point de vue et vos anlyses sont exactes ohh mais malheureusement ya t'il des dirigents arabes aujourd'hui qui peuvent comprendre ceux ci je ne pense pas les monarchies du golf demandent la permission auw américain avant de faire leur prière et leur besoin si j'ose dire les usa sont les pires ennemis de la démocratie et c'est pas cette tête de criminel de ghanouchi qui va me contredire n'est ce pas Mrs jebaili laareyed et compagnie je fais confiance au peuple tunisien pour déjouer vos projets macabre et dieu vous punira d'avoir souiller cette belle religion qui est l'islam.

2.Posté par aziz 23 le 12/08/2013 07:31
Ah j'oublier de rejouter que vous avez essyez en algerie avec vos diables de abbassi madani ali belhaje et Cie vous avez echouer malgré une decenie noir et je ne vois pas comment vous allez réussir en tunisie jamais jamais inchallah

3.Posté par Aly le 12/08/2013 15:17
Bravo Si El Mezri et que les caniches des USA à Tunis qui sont bien légion aillent au diable , ils ont de notre part le plus grand mépris . Allah Yahfdhik Docteur !

4.Posté par sofiane le 12/08/2013 19:30
pour tout l'or du monde je ne souhaiterais pas m' appeler Ganouchi ou Marzouqui ou Jeballi et autres.....leurs noms résonnera dans l'histoire de notre nation comme une plaie nourri de la trahison et l'amertume,des esclaves au profit de l'étranger contre leur propre peuple!!salir son propre sang pour se nourrir d'un pouvoir virtuel pour le compte d'un quata, artificiel et passager des états-unis et israel!!notre noble et saint coran nous prouve qu'un moment de notre histoire nous connaitrons l'inversion de pôles!!nous y sommes!!!!!!

5.Posté par sofiane le 13/08/2013 10:32
ces êtres vivants sont ils aussi insensé!!au point de ne plus craindre notre seigneur le tout puissant!!!ont ils oublié que la seul terre libérable n'est autre que la Palestine!!!!!pendant les périodes du ramadan,toute les mosqués de France se sont passé le mot"soutenir la Syrie"par des aides:financière et alimentaire!!aujourd'hui les musulmans de France obéissent au CRIF,une organisation juif sionniste!!!!le malheur nous frappe en plein coeur!!!l'imam de Paris a prononcé un discours le dernier vendredi du mois de Ramadan exclusivement taxé sur la situation en Syrie!!discours mensonger ,propagande immonde et à même recommander aux musulmans de soutenir par tout les moyens "la révolution"qui se déroule !!pour conclure trop de jeune musulman sont influencé par les merdias tv et écrit!!et ne veulent se remette en question?il croit dur comme fer qu'il est de leur devoir de libérer la Syrie!!!!

6.Posté par kimdee le 13/08/2013 14:11
@Sofiane
Appelez au boykott des mosquées où on appelle à la solidarité avec la "révolution" syrienne!!!
C'est incroyable! On manipule tous ce qu'il y a à manipuler et vous avez raison, les jeunes font les frais de ces criminels! Oui, car c'est des criminels qui supportent cette guerre menées par l'Occident en Syrie et chaque musulman qui joue la même musique se verra un jour payer la facture!

7.Posté par aziz 23 le 13/08/2013 16:14
Allez y faire comprendre cela au chien de ghanouchi et a cette salope de mal baiser mahrzia labidi merde quand je pense qu'elle est la vise présidente du CNT ya de quoi se poser mille questions sur l'avenir de la tunisie il

8.Posté par Halfi le 13/08/2013 18:21
Il est ou mon article se ce qu'il ne vous convient pas?

9.Posté par Fathi le 14/08/2013 17:11
Bravo excellence, une vraie leçon de démocratie, de courtoisie et de diplomatie.
Dommage que tous les medias n’ont pas su saisir cette belle occasion pour exposer au peuple tunisien les valeurs cachées de nos vrais intellectuels. Pour l’heure ils focalisent sur les âneries des barbus à la solde des mercenaires de l’islam.

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