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Le tribunal militaire de Tunis rend justice aux innocents et met fin au business des martyrs


14 Avril 2014

Prévisible depuis que la Troïka a été virée du pouvoir, la récente libération des prisonniers politiques a suscité la joie de plusieurs Tunisiens, à l’exception des mercenaires qui ont profité du coup d’Etat du 14 janvier 2011 et qui continuent à vendre, sans succès, leur pseudo « révolution du jasmin », qui a ruiné la Tunisie et détruit par contagion quatre pays arabes. Toute l’équipe de Tunisie-Secret, qui n’a pas cessé de soutenir les prisonniers politiques dès leur arrestation, se joint à leurs familles et à l’ensemble des Tunisiens patriotes, pour partager leur joie…et exiger davantage !


Libération d'Adel Tiouiri, ancien directeur général de la Sureté nationale.
Libération d'Adel Tiouiri, ancien directeur général de la Sureté nationale.
Samedi 12 avril 2014, la Cour d’Appel militaire de Tunis a rendu son verdict concernant ce que l’orthodoxie politique et médiatique appelle l’affaire des « martyrs » de la « révolution », c’est-à-dire les morts qui sont tombés à Kasserine, Thala, Sfax et Tunis, au moment de l'anarchie, du pillage et du vandalisme. En toute indépendance, le tribunal a revu à la baisse les condamnations arbitraires et populistes qui ont été prononcé auparavant à l'encontre de plusieurs hauts cadres sécuritaires de l’ancien régime.

Ces derniers ont pu ainsi quitter la prison après avoir purgé une peine de trois ans. Il s’agit notamment de l’ancien ministre de l’Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, d’Adel Tiouiri, ancien directeur général de la sûreté nationale, de Lotfi Zouaoui, ancien directeur général de la sécurité publique, de Jalel Boudrigua, de Youssef Abdelaziz, de Béchir Bettibi, de Mohamed-Lamine El-Abed, du général Ali Seriati, ancien chef de la sécurité présidentielle, qui n’a malheureusement pas pu rentrer chez lui en raison d’arguties juridiques aussi absurdes qu’illègales.
   
Pour ceux qui suivent de façon intelligente l’évolution de la situation en Tunisie depuis le départ de la Troïka du gouvernement, la libération des hauts cadres du ministère de l’Intérieur devait tôt ou tard se produire. Le processus a commencé avec la libération des politiques, comme Abdelaziz Ben Dhia, Ridha Grira, Mohamed Gariani, Abdelwahab Abdallah, Abdallah Kallel…, tous des ministres qui ont été arbitrairement jeté en prison au nom de « Al-chaab Yourid » (Le peuple exige).

Avec l’arrivée de Mehdi Jomaa au premier ministère, le processus s’est accéléré et étendu aux cas les plus « sensibles », c’est-à-dire les ministres et les hauts cadres du ministère de l’Intérieur, qui ont été eux aussi injustement mis en prison. Non guère que le gouvernement de Mehdi Jomaa soit particulièrement favorable aux anciens cadres et ministres de Ben Ali, mais parce qu’il a eu l’audace de laisser la Justice faire son travail en toute indépendance, ce qui n’était pas du tout le cas des trois gouvernements qui se sont succédés depuis le coup d’Etat du 14 janvier 2011.

Tout le monde savait dès le départ qu’il s’agissait de procès politiques et de boucs émissaires. La fausse « révolution » avait besoin de faux « martyrs » et, par conséquent, de faux « bourreaux ». Tout le monde savait qu’aucun ordre n’a jamais été donné pour tirer à balles réelles sur les manifestants. Tout le monde savait que 80% des « martyrs » étaient de jeunes voyous et brigands, connu en tant que tel dans leurs régions, qui avaient profité de l’anarchie pour piller les biens publics et privés et s’attaquer aux forces de l’ordre. Tout le monde savait mais tous se taisaient par opportunisme et par lâcheté.

Par intérêt matériel aussi, car cette affaire des « martyrs » de la « révolution » a généré un grand business, dans lequel étaient impliqués des membres du Comité de défense des familles des « martyrs » et des blessés, des avocats de ces familles, des journalistes, des membres de l’ANC, des ministres de la troïka. Les familles et leurs avocats qui ont piqué une crise d’hystérie à l’annonce du verdict, n’étaient pas peinés par égard aux disparus et aux blessés, mais par rapport au manque à gagner ! Ils espéraient s’enrichir, comme la famille de Tarek (Mohamed) Bouazizi, le premier « martyr » de la « révolution ». Les familles des vrais Martyrs de la vraie Révolution contre le colonialisme et pour l’indépendance n’ont jamais demandé le moindre dinar de dédommagement !
 
Dès l’annonce de ce verdict juste et équitable, certains politicards nés de la « révolution du jasmin », qui profitent politiquement et financièrement de la division des Tunisiens, ont condamné le tribunal militaire en accusant ses membres de compromission et de laxisme. Un avocat, dénommé Charfeddine Kellil, qui s'est déjà illustré avec les fameux 25 avocats mafieux qui ont racketté et rançonné des dizaines de chefs d'entreprises dans les mois qui ont suivi la chute du régime, s'est dit indigné par ce jugement "qui constitue une victoire pour Ben Ali". Un ancien flic dans la police de Ben Ali, un certain Walid Zarrouk, recyclé dans le syndicalisme parallèle, s’est même violemment attaqué à Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Rached Ghannouchi, comme si ces trois pantins des Etats-Unis et du Qatar avaient joué un rôle quelconque dans la libération des innocents.

D’autres membres de l’ANC se sont réuni d’urgence, le dimanche 13 avril, pour discutailler l’adoption d’une loi qui retirerait à la juridiction militaire toutes les affaires relatives aux « martyrs » de la « révolution ». Ces usurpateurs qui ont ruiné la Tunisie et bradé son indépendance ont déclaré que le verdict du Tribunal militaire n’est pas irréversible, et qu’il peut être révisé et invalidé ! Drôle de conception de la Justice chez des clochards et d’anciens tôlards devenus « représentants du peuple » !
     
D’autres « révolutionnaires » encore ont appelé à une manifestation massive, croyant ainsi mobiliser des milliers de Tunisiens, comme au bon vieux temps des manipulations des masses, en pleine « révolution du jasmin ». Ils ont été finalement une trentaine d’idiots utiles à se rendre devant le palais de Carthage, parmi lesquels deux cyber-collabos promotion OTPOR et Freedom House, Lina Ben Mhenni et Aziz Amami, qui ont raison de se révolter contre ce verdict, puisqu’ils assument une responsabilité énorme dans la mort des supposés « martyrs ». N’ont-ils pas, derrière leurs claviers et leurs faux profils facebook et twitter, appelé les jeunes à descendre dans la rue et à s’exposer aux balles des tueurs ?

Les tueurs ! Qui sont-ils précisément ? La Justice militaire vient de rendre aux patriotes leur liberté et leur honneur. Mais il lui reste à faire toute la lumière sur les véritables responsables des 338 morts, dont 86 criminels de droit commun échappés de prison au moment des événements, et une vingtaine de policiers qui ne sont pas considérés comme des « martyrs ». Trois ans après ces événements tragiques, les Tunisiens ont le droit de savoir la vérité, toute la vérité. A commencer par les identités et les nationalités des snipers, celles des mercenaires du Qatar, des terroristes d’Al-Qaïda et des agents du Hamas.

Il reste aussi à cette Justice de juger tous ceux qui ont contribué à la destruction de la Tunisie : les cyber-collabos qui ont été formaté par les services américains, les opposants qui ont vendu leur pays à certaines capitales occidentales, les journalistes qui ont été des vecteurs de la propagande, les membres de l’ISIE qui ont trafiqué les élections, les « élus » de l’ANC qui ont usurpé le pouvoir législatif et exécutif, les mercenaires d’Al-Jazeera et du Qatar, les criminels qui ont organisé l’endoctrinement et l’expédition des djihadistes en Syrie, les mafieux qui se sont enrichis après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, toutes tendances confondues.

Maintenant que les patriotes ont été libérés, il y a de la place pour tous les renégats qui ont piétiné l’honneur des Tunisiens, sacrifié la Souveraineté de la Tunisie et conduit à la ruine économique un pays qui était stable et prospère.

Nebil Ben Yahmed      

A lire dans nos archives:
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-Toute-la-verite-sur-le-nombre-des-martyrs-et-les-vrais-responsables_a346.html


           


1.Posté par galloub le 14/04/2014 16:22
je suis régulièrement votre site , ce que vous écrivez est la vérité vraie, mais qui vous entend dans un pays où la population est sourde et aveugle, je perds espoir de revoir un jour mon pays tel qu il était , la médiocrité est la règle ,le mensonge érigé en religion, la cause est perdue d'avance tant que les intérêts des politiques( je ne parle pas des frères terroristes) ne peuvent s’accommoder de la Vérité !

2.Posté par hylel le 16/04/2014 20:48
MR nabil ben yahmed l'odeur du RCD et de nida se sent dans ton article,je te dis une seule chose tu n'as rien à voir avec la révolution c'est pas ton affaire alors tu perds ton temps de la juger,tu vas être dégagé à ton tour t'en fais pas

3.Posté par Mourad Ghan. le 17/04/2014 14:04
@hylel. Je ne peux demeurer indifférent devant de tels propos. En effet, même si vous ne méritez pas que l'on commente vos commentaires absurdes, sachez qu'à travers ce valeureux site de tunisie secret, beaucoup de vérités cachées ont pu être dévoilées au grand jour. Les journalistes de ce journal sont patriotiques et vous n'oserez pas dire le contraire. Je les encourage à aller de l'avant et à poursuivre avec nous leur combat. Tout ce qui a été dit dans ce journal depuis la pseudo révolution de la honte a été confirmé et s'est avéré être vrai preuves à l'appui. Alors svp, réfléchissez y un peu avant de critiquer à tort et à travers des gens courageux et intelligents qui aiment leur pays et qui de surcroit font trés bien leur travail.

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