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Mustapha Ben Jaafar crie au retour de l'ancien régime et déplore l’ingratitude du peuple tunisien


30 Octobre 2014

Principal perdant des élections législatives, Mustapha Ben Jaafar a appelé l’ensemble des « forces » perdantes à se rassembler pour faire front contre « le retour de l’ancien régime » au pouvoir. Sanctionné par les électeurs pour son manque de personnalité et son ambigüité politique, l’ancien président de l’Assemblée constituante panique à l’idée de se trouver dans la poubelle de l’histoire qui est déjà bien saturée.


Mustapha Ben Jaafar, plus bas que terre en attendant de trouver une place dans la poubelle de l'histoire.
Mustapha Ben Jaafar, plus bas que terre en attendant de trouver une place dans la poubelle de l'histoire.
Lors d’une conférence de presse tenue le 29 octobre 2014 au siège d’Etttakatol, Mustapha Ben Jaafar a fini par reconnaitre la défaite cuisante de son parti aux élections législatives et celle des « socio-démocrates » en général. Occultant sa propre responsabilité dans cette débâcle, il a imputé l’échec de ce qu’il appelle le « camp démocrate » à « la façon avec laquelle la campagne électorale s’est déroulée », ainsi qu’à « l’utilisation de l’argent politique ».

Il a aussi accusé Nidaa Tounes d’avoir faussé la campagne électorale en appelant à voter utile, autrement dit ou bien c’est nous, ou bien c’est Ennahdha. Selon Mustapha Ben Jaafar, dont le parti Ettakatol n’a obtenu qu’un seul siège dans la future Assemblée Nationale, cette attitude recèle le retour d’une « nouvelle forme de dictature » et « menacerait « la démocratie naissante, ainsi que la diversité du paysage politique ». Par ses propos, l’ancien président de l’ANC vise principalement Nidaa Tounes, mais également Ennahdha, son allié organique.

Menacé de disparaitre complètement du champ politique et jouant sa dernière carte pour les élections présidentielles, Mustapha Ben Jaafar a appelé les formations politiques perdantes à un « dialogue pour se mettre d’accord sur un unique candidat aux présidentielles ». « Les personnalités qui ont été un rempart contre la dictature seront invitées, avant la fin de la semaine, à discuter de cette proposition », a-t-il indiqué. Ces personnalités sont Ahmed Néjib Chebbi, Mohamed Abbou, Moncef Marzouki, Hamma Hammami, Maya Jeribi, Zouhair Maghzaoui, Ali Ramadane, un certain Mohamed Hamdi et même le détraqué mental, Abderraouf Ayadi.

A ces gladiateurs de la démocratie, Mustapha Ben Jaafar a ajouté deux dinosaures de l’antiquité politique, qui doivent « se dresser contre le retour de l’ancien régime »et préserver « les acquis de la révolution » : son père spirituel Ahmed Mestiri et l’architecte du collectivisme, Ahmed Ben Salah. Comme par hasard, ces deux personnalités sont les adversaires historiques de Béji Caïd Essebsi !

Cette rencontre des « forces socio-démocrates » s’est effectivement tenue hier, le mercredi 29 octobre. Mais, surprise, elle a rassemblé les « progressistes » et les réactionnaires : Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar, Ahmed Néjib Chebbi et Rached Ghannouchi, qui devaient s’entendre sur une candidature unique aux élections présidentielles. Ainsi, pour celui qui craint une bipolarisation Nidaa Tounes/Ennahdha au sein de la future Assemblée Nationale, la présence de Rached Ghannouchi est plus que vitale !  

Ainsi, pour Mustapha Ben Jaafar, tous les moyens sont bons pour barrer à Béji Caïd Essebsi la route du palais de Carthage. C’est qu’il considère au fond que les Tunisiens qui ont voté pour Nidaa Tounes aux élections législatives sont non seulement des ingrats, mais des ennemis de la « révolution du jasmin ». « Nous persévérerons en dépit de cette défaite cuisante  et nous resterons fidèles aux objectifs de la révolution », a déclaré l’ex président de l’ANC et le futur Monsieur 1 siège à l’Assemblée Nationale.

Mustapha Ben Jaafar n’a toujours pas compris que la principale raison de sa défaite cuisante, ainsi que celle du CPR et d’Al Joumhouri est précisément le discours pseudo-révolutionnaire et la rengaine des « objectifs de la révolution ». Il feint d’ignorer que les trois dernières années ont été désastreuses pour la Tunisie. Il ne sait toujours pas que l’ancien régime n’est plus celui de Ben Ali et de sa mafia, mais celui de la troïka et de sa camarilla. Il n’a pas compris que les Tunisiens ont compris !

Karim Zmerli      
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1.Posté par ayache le 30/10/2014 14:01
ben jaafar,traitre hier traitre demain.
Ces

2.Posté par aouida moktar le 30/10/2014 14:16
Au contraire si il y a une révolution en TUNISIE c est maintenant qu elle aura lieu, , Si il y aura "printemps du jasmin c est maintenant qu il va démarrer pour la simple raison ,cette opposition saupoudrée de l ancien régime est disparu de l échiquier politique tunisienne.Voila la plus grande leçon de ces premières élections démocratiques.Seul les ennemis de la TUNISIE et les politiciens qui pensent le contraire.

3.Posté par lotfi le 30/10/2014 21:24
Je préconise qu'aprés que les choses se soient tassées et que les élections présidentielles aient eu lieu, de faire passer devant la justice, MM ben jaafar pour sa connivence dans plusieurs dossiers douteux avec ennahdha et marzouki, surtout marzouki pour haute trahison envers la nation, n'est il pas le principal responsable, en rompant nos relations diplomatiques avec la Syrie, de l'envoi de nos jeunes, parfois brillants et issus de bonnes familles, en Syrie afin de contribuer au " jihad" et assassiner des innocents avant de se donner la mort en combattant là aussi d' innocents civils?. Que tous ceux qui ont versé dans la corruption et l'argent sale soient jugés également. C'est à ce moment là et seulement à ce moment là, que l'on saura si on est ou pas dans un état de droit. C'est primordial afin de donner l'exemple et remettre le peuple en confiance avec ses dirigeants. Quand à ennahdha, elle devra répondre concernant un dossier crucial relatif aux terroristes et leur fiancement en Tunisie. N'ont ils pas avancé que ceux là étaient leurs enfants? n'ont ils pas suggéré qu'ils pratiquaient le sport au mont chaambi alors que ces combattants de l'horreur s'apprêtaient à asseoir leur campement afin de mieux nous détruire? N'ont ils pas lâché le criminel abou iyadh dans la nature à plusieurs reprises alors qu'ils étaient à deux doigts de l'attraper? Ils lui ont permis de fuir en libye pour mieux s'organiser et combattre notre pays par jihadistes interposés? Habib ellouze n'a t il pas proposé à ces prostituées appelées jihadistes ennikah, de les prendre sous sa coupe afin de les protéger? Les affaires se suivent et se ressemblent malheureusement. On n'a pas oublié et c'est là le principal. Ces crimes ne doivent en aucun cas rester impunis. Ils resteront sinon dans l'histoire de notre pays comme impunis et cela, c'est impardonnable.

4.Posté par arfa mohamed le 30/10/2014 21:58
Le Tunisien moyen a prévu l'échec retentissant de M.Ben Jaafer à cause de la trahison de ses électeurs qui sur le dos de ces derniers a voulu bâtir et asseoir son avenir politique quitte à s'allier avec le diable Les trois années ANC y étaient pour beaucoup car B.Jaafer a été d'une docilité consternante à Ennahdha qui a tenté d'instaurer son dictât faisant de la Tunisie une province des Frères musulmans .Le peuple tunisien a refusé cette supercherie et B.Jaafer avec.

5.Posté par Choka-fi-helkom le 31/10/2014 04:15
Il n'y a qu'une seule phrase juste dans tout l'article: "la poubelle de l’histoire qui est déjà bien saturée". En effet entre ben ali, les trabelsi, les destouriens et les RCDistes... qui aura la première place du podium des ordures ?

6.Posté par hentati cherif le 31/10/2014 23:47
ceux qui ont dirige les pays durant ces 3 dernieres annees ont clairement demontre qu'ils etaient inaptes,ce qui est grave aujourd'hui c'est surtout cette mentalite merdique (excusez l'expression) Nida ,nahdha ,el jebha el chaabia etc.. on dirait un championnat de football,le citoyen n'en a rien a foutre il veut vivre !

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