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Tunisie (Sfax), on lui fracasse le crâne pour lui enlever ses biens


20 Septembre 2014

La Justice et la police tunisiennes connaissent les assassins et elles n’ont rien fait pour les arrêter et les juger pour le crime abominable qu’ils ont commis. Mahmoud Hadjri a travaillé toute sa vie en France avant de revenir dans son pays pour profiter d’une retraite bien méritée. Il y a trouvé la mort, à laquelle s’ajoute l’indifférence de la police et de la justice. Son fils, nous a adressé cette lettre pour alerter l’opinion tunisienne et pour que justice soit faite. Nous la publions par solidarité avec les victimes et pour que les Tunisiens sachent ce que sont devenues la justice et la police tunisiennes après la « révolution » du jasmin ! Affaire à suivre.


Par devoir d'équité et par respect à la famille de la victime, justice doit être faite.
Par devoir d'équité et par respect à la famille de la victime, justice doit être faite.
Chers journalistes de Tunisie-Secret, je vous écris à propos de Monsieur HADJRI Mahmoud Ali, né le 03/02/1951 à HAJARA, du gouvernorat de Sfax (Tunisie), domicilié à Reims et vivant sa retraite en Tunisie. Il s’agit de mon père, et je sollicite votre aide pour que son meurtre ne reste pas impuni.

En effet, mon père a été hospitalisé depuis le 27 Avril 2014 à la clinique Zeitoun à Sousse (Tunisie), puis rapatriée le 02/05/2012 à Reims (En France), à la suite d’une agression (coup de pioche) survenue en Tunisie le 27 Avril 2012, qui a engendré un traumatisme crânien. Ce traumatisme crânien grave a entrainé un état neurologique pauci-relationnel associé à un handicap moteur. A ce jour (le Vendredi 22 Aout 2014), mon père est décédé suite à cette agression (Rapport d''expertise à la demande).

Voici les faits. Le 27 avril 2012, mon père a été victime d’une violente agression par plusieurs personnes qui lui ont fracassé le crâne jusqu’à entrainer l’incapacité totale de parler et de bouger. Suite à cette tentative d’assassinat, je me suis rendu immédiatement à la police d’el Hencha (Tunisie) pour déposer plainte.
 
Je me suis également rendu chez le procureur de la république à Sfax qui se nomme A.J pour dénoncer les agresseurs connus de cette tentative assassinat et demander l’arrestation immédiate de ces personnes. Ne voyant aucune réaction de la part de la justice tunisienne, j’ai décidé de prendre un avocat tunisien qui redemande alors une étude du dossier le 11 novembre 2013 et une seconde fois le 3 Février 2014 auprès du juge d’instruction Z.M à Sfax (Tunisie).

J’ai rencontré personnellement à 3 reprises (novembre 2013, mars 2014 et enfin juin 2014) le juge d’instruction, Z.M à Sfax qui s’est engagé à étudier le dossier le plus rapidement possible. A cela s’ajoute, une demande présentée par mon avocat à l’inspection du ministère de la Justice dès le 26 mai 2014, suite à un manque de professionnalisme et de négligence du juge d’instruction dans la gestion de ce dossier.

Pendant que j’effectuai les démarches judiciaires, les agresseurs de mon père ne nous permettaient pas de rentrer chez mon père en Tunisie et s’accaparaient des terres de mon père en son absence pour en faire les récoltes.  Jusqu’à aujourd’hui, les agresseurs bien connues par la justice Sfaxienne et bien mentionnés dans le dossier en question, ne sont pas arrêtés ni interpellés pour interrogatoire par la justice Tunisienne. Il s’agissait tout de même de la vie d’un être humain.

Il était très dur pour notre famille de voir mon père depuis plus de 28 mois sur un lit d’hôpital dans un état végétatif. Le vendredi 22 aout 2014, j’ai contacté les services au 71561440 Poste 1861 (le ministère de la justice) pour établir cette lettre et au même moment, l’hôpital Sébastopol m’a contacté pour m’annoncer le décès de mon père.

A l’annonce de sa mort, les agresseurs de mon père Ali Bouagila, Rafik Bouagila, Jamel Bouagila, Ayed Bouagila, Zied Bouagila, Mohamed ben Ayed Bouagila (et d’autres encore) cherchent à fuir la Tunisie.  Pour les raisons que je vous ai évoqué, et dans l''intérêt de mon père Monsieur HADJRI Mahmoud Ali (Allah Yarahmou), je souhaiterai que justice soit faite par la justice Tunisienne.
 
Dans l''attente de votre aide, je reste à votre disposition pour vous fournir toute information supplémentaire qui pourrait vous être nécessaire, et vous prie d''agréer, Messieurs les journalistes, l''expression de mes salutations distinguées.

Tounssi HADJRI (France)

La rédaction de Tunisie-Secret a décidé de prendre cette affaire en charge et de la suivre à la loupe, tant que les assassins n’auront pas été arrêtés et que justice n’aura pas été faite.
 


           

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