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Tunisie: selon Samir Dilou, beaucoup n’étaient pas des « martyrs » mais des criminels


1 Mai 2014

Il est islamiste et corrompu, mais il a le courage de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Ce n’est pas la première fois que Samir Dilou dénonce la supercherie des « martyrs » de la « révolution ». Il l’a fait lorsqu’il était ministre de la Justice. Cette dernière prise de position vient s’ajouter à celle, pas moins courageuse, de maître Hassan Ghodbani. C’est aussi celle de TS depuis déjà trois ans, à savoir que 80% des « martyrs » étaient des criminels, des voyous, des voleurs et des incendiaires, que leurs familles qui demandent des compensations sont des charognards, et que leurs avocats sont des opportunistes véreux. L’article ci-dessous est de Khaled Boumiza et il a été initialement publié sous le titre de « Tunis : Un ancien ministre dévoile enfin le mensonge d’Etat des «Martyrs» de la révolution ».


Samir Dilou, ancien ministre islamiste de la Justice et membre de Freedom House.
Samir Dilou, ancien ministre islamiste de la Justice et membre de Freedom House.
Plus de 60 mille personnes parmi ceux ayant bénéficié des promotions et des dédommagements financiers se déclarent blessés de la Révolution alors qu’ils ne le sont pas, a indiqué Samir Dilou, ancien ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, dans une interview accordée au journal Al Joumhouria, ce mercredi. Il a souligné que «ces personnes n’ont aucun rapport ni avec la Révolution ni avec ses blessés». Il a expliqué que «certains blessés habitent dans des régions et des endroits qui n’ont pas connu les évènements de la révolution». Il a déploré que «certains aient même été invités par certaines chaînes de télévision».

Enfin, une vérité et pas des moindres, puisque venant d’abord du membre d’un parti islamiste qui était au pouvoir et du ministre qui était en charge du dossier des martyrs. Bien que trop tard, l’ancien ministre des Droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, affirme (en espérant qu’il ne fera pas marche arrière pour nuancer ou démentir) qu’il «a regretté d’avoir accordé des promotions à plusieurs personnes qui ne les méritent pas», selon ses dires, expliquant que «cela a été fait sous couvert des blessés de la Révolution».

Il faut rappeler que ces déclarations chocs de cet avocat de formation, ancien ministre d’Ennahdha, interviennent après le tollé général soulevé par les verdicts contre l’ancien ministre de l’intérieur, Rafik Haj Kacem, et l’ancien responsable de la garde présidentielle de Ben Ali, Ali Sériati. Au moins deux d’entre eux avaient eu le courage, sans que cela ne soit repris par une certaine presse «caresse-dans-le-sens-du poil», que bon nombre de ces «martyrs», avaient été tués, lors d’actes de pillage de biens, publics et privés. Des postes de police ou de la Garde Nationale ont en effet été brûlés ou saccagés avec des agents qui s’étaient retrouvés en état de légitime défense. Des kilos d’or et d’argent ont été aussi pillés dans des recettes des Finances. Et ce ne sont là que quelques exemples.

Tout cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de «véritables» martyrs dans la révolution tunisienne. Loin s’en faut. Personne dans les 4 gouvernements de la transition (Ghannouchi, Caïed Essebssi, Jbali et Larayedh), n’a cependant eu le courage politique de définir, de façon définitive, la véritable liste des vrais martyrs de cette révolution. Tous ceux qui sont tombés, morts ou blessés, lors des affrontements avec les forces de police, de la Garde Nationale et de l’armée, se sont ainsi déclarés «Martyrs» et gare à celui qui les appellerait autrement ! On verra même, sur certains plateaux TV, des revenants de Syrie, raconter leurs crimes et parler de martyrs !

Une brèche est ensuite ouverte par Ennahdha pour compenser ses anciens militants par différents moyens, soit directement en monnaie sonnante et trébuchante, ou indirectement par l’intégration dans la fonction publique. Cette brèche ne se refermera plus. Martyrs blessés ou parents de martyrs, s’y engouffrent, directement ou indirectement. Presque tous ceux parmi ces martyrs qui ont été invités sur des plateaux TV, comme le déplore maintenant Samir Dilou, revendiquent leurs droits, directement en demandant les têtes des présumés coupables et indirectement par une compensation matérielle. Le 3ème gouvernement de transition avait commencé à indemniser les familles des "martyrs de la révolution", après la chute de Ben Ali. Ces compensations s'élèvent à 20.000 dinars par mort et 3.000 dinars par blessé, selon certaines sources. On découvrira plus tard que certains de ces «martyrs» étaient en fait de faux-martyrs. L’un d’eux aurait même été tué dans une rixe suite à une beuverie. Cela alors que des centaines bénéficiaires de la prime Amal du gouvernement Caïed Essebssi, étaient loin d’être dans le besoin.

Tout cela, pour dire quoi ? Tout cela, pour dire, qu’avant de parler de martyrs, il faudra d’abord déterminer les critères pour une telle appellation qu’on entoure d’habitude d’un halo de lumière. Il faudra, ensuite, déterminer la liste définitive des vrais martyrs, ceux qui étaient sortis pour de vraies raisons d’action militante et en exclure et même punir ceux qui ont pillé, brûlé, blessé, saccagé et parfois même tué ou blessé, au nom de la révolution !

Khaled Boumiza, African Manager du 30 avril 2014

A lire aussi:
 
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-les-martyrs-apres-le-14-janvier-2011-etaient-des-pilleurs-et-des-criminels_a867.html


           


1.Posté par Léon le 02/05/2014 10:13
@TS: Je crois qu'il est de notoriété publique que je ne suis pas Nahdhaoui. Aussi m'insurgerai-je quand même contre les deux premiers mots de votre article "Il est islamiste et corrompu". Le mot "corrompu" est un mot accusateur qui a souvent été utilisé par les islamistes à tort et à travers du temps de Ben Ali. Je crois qu'il vaut mieux ne pas rentrer dans leur jeu et éviter ce type d'accusation. J'aurai plutôt dit "Il est islamiste et a donc contribué à la foire actuelle", là ce n'est pas une accusation mais une vérité visible et palpable. D'autant plus que je ne pense pas que les membres du Gvnt nahdhaoui étaient corrompus mais, pire encore, ils ne savaient pas gérer l'argent public. Ils ont été installé au pouvoir par les pays qui savaient qu'il en serait exactement ainsi. Je dis "installé", car ces pays ont des instituts de sondages qui peuvent vous donner à la virgule près les résultats des élection. On ne peut donc pas leur en vouloir et devons saluer les prises de position courageuses de certains d'entre-eux comme celle de Dilou concernant cet article. Cela prouve que parmi eux, il y a des patriotes. Nous pouvons les aimer ou ne pas les aimer, nous pouvons partager ou pas leur point de vue, mais nous nous devons de saluer tout tunisiens patriote et souverainiste. Cela dit au passage, que lorsque l'ancien premier ministre, Jébali, commençait à prendre conscience du jeu souverainiste dans lequel il a été embarqué, il a préféré quitter le pouvoir et même Ennahdha. Il est aussi à saluer.
Le pays a actuellement besoin de mettre sur la table tout ce qui peut le rassembler et éviter tout ce qui peut le séparer. La haine entre certains partis et la haine régionaliste (LA plus grosse plaie cachée du pays) sont à proscrire et à condamner. Les tunisiens doivent être réunis tels les frères de Youssef qui, par jalousie et par haine, ont nuit à certains (c'est mon rêve).
La Tunisie est UNE, et son unité ferme les brèches sataniques par lesquelles veulent s'infiltrer nos ennemis.
Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

TS- Certes, un islamiste n'est pas forcément corrompu, mais dans le cas de Samir Dilou il s'agit de faits. Par ailleurs, les islamistes comme les gauchistes, ont fait de la corruption leur cheval de bataille contre l'ancien régime pour destabiliser la Tunisie. Trois ans après le coup-d'Etat islamo-atlantiste, on peut affirmer que la Tunisie n'a jamais connu dans son Histoire de régime aussi corrompu que celui de la Troïka.

2.Posté par Observateur en Tunisie le 04/05/2014 07:13
Suite au commentaire et à la clarification de TS concernant "Léon le 02/05/2014 10:13"

Je suis tout à fait d'accord avec la rédaction de Tunisie-Secret. Voyez, M. "Léon", on ne pas dire que les islamistes d"Ennahdha étaient de dupes, qu'ils se sont fait "installer au pouvoir" comme un sac de denrées dans un silos. Ce n'était pas du tout ainsi, respectable monsieur. Ennahdha a établi de liens d'entente et de collaboration politique tout-azimut avec des lobbys qui ont soutenus leurs activités et, par conséquent, avec des secteurs des services secrets des USA même à l'insu du Président George W. Bush -au moins d'une façon sûre et certaine depuis 2006, mais moi personnellement j'ai des preuves directes que des Organisations Non Gouv. s'estimaient en droit de s’inquiéter de la "répression contre les islamiste" en Tunisie, malgré mes indications de "la répression de la communauté évangélique tunisienne" que les concernaient pas trop par contre, depuis 1999.
Ne défendez pas ces islamistes à la conscience trouble, sans lire cela :

"Le voyage « politique » de Hamadi Jebali à Washington" *

dans l'article "Washington préparait déjà la carte islamiste pour la Tunisie"

L'article reproduit est devenu "orphelin" (sans auteur), car originairement avait été publié le 27/09/2011 dans Tunisie-Presse (en ligne) par Sadok Aidi. Savez, beaucoup des articles, de commentaires et de témoignages ont disparus depuis 2011. Devinez pourquoi et "par qui", après la "révolution de la liberté" ?!

(*paragraphe dans https://tunisitri.wordpress.com/2011/08/01/washington-preparait-deja-la-carte-islamiste-pour-la-tunisie/)

Il s'avère que Rodouan Masmoudi, un intriguant "samsar" islamiste bien-connu, ... "dès 2005, il commence à mettre en relation des diplomates américains avec des leaders islamistes". Quelles étaient, selon vous, ses intentions? Promouvoir "le dialogue avec les laïques" ou rechercher des leviers politiques et des fonds de campagne médiatique en vue de faire pression sur Ben Ali?

Si cette honorable revue de réflexion politique, T.S., prend le risque d'accuser de "corruption", cela veut dire que ses journalistes ont les moyens déontologiques de pouvoir l'affirmer. En plus, il y plusieurs formes de corruption, la plus grave étant la corruption morale, et je n'ai pas besoin du verset 112 de la sourate "an-Nahl" pour le savoir.

La Bible l'a déjà montré -- Thora, livre II (Deutéronome), chapitre 8 -- Et surtout les versets 17-20 (*) (**), nous le disent encore plus clairement.

(*version en langue française :
http://www.biblegateway.com/passage/?search=Deut%C3%A9ronome+8+%3A+17-20+&version=BDS)

(**version en langue arabe "Arabic Life Application Bible" :
http://www.biblegateway.com/passage/?search=Deut%C3%A9ronome+8+%3A+17-20+&version=ALAB)

Clarifions davantage : votre argument moral, M. "Léon", est tout à fait digne de considération, je ne le rejette pas ou le nie, mais il se trouve que, pour vous donner un exemple concret -par connaissance directe, et sans étaler l'affaire avec les identités, car ici ce serait illégitime :

M. Dilou, lorsqu'il était en fonction en tant que Ministre "des droits de l'Homme" et Justice transitionnelle, a reçu une demande d'asile politique en Tunisie de la part d'un Européen (sic!) selon des motivations d'ordre moral et d'ordre administratif car cet Européen a subi toute une série de persécutions sous Ben Ali, il était un opposant laïque (preuves fournies) et n'a pas obtenu une carte de séjour selon les normales procédures administratives. En plus, il s'avère que cet Européen, compte tenu des années de séjour en Tunisie et sa quasi parfaite connaissance de la langue, mentalité, culture, histoire et politique tunisienne, soit vraiment en position de revendiquer son droit à la demande de la nationalité tunisienne. Encore, point moral très important pour un islamiste comme Samir Dilou, il soutient justement que continuer sa vie dans un pays européen où on ne vit plus sereinement sa foi (chrétienne dans le cas) et où le fléau des mariages entre homosexuels monte même contre la volonté populaire- jusqu'à l'absurdité inique des adoptions d'enfants, alors cela lui est insupportable dans son projet de famille et d'éducation familial et voudrait ainsi rester en Tunisie.

Eh bien, que fait-il M. Dilou pour cette demande? La montre-t-il aux médias et affirme, par exemple, qu'il n'y a pas seulement des Tunisiens qui émigrent par tous moyens vers l'Europe, mais des Européens qui aiment s'installer en Tunisie et partager le vivre ensemble avec la culture musulmane?
Donne-t-il une suite à cette demande? Réponde-t-il par une lettre digne, ou par un simple reçu avec deux mots comme "vu et à l'étude", par la cour des innombrables secrétaires ayant participé de la générosité d'Ennahdha envers ses partisans, enserrés dans l'énorme building du Bardo grand quant un stade de football?

Mais PAS du tout! Il ne faut pas "provoquer" l'Europe! De plus, pourquoi se donnerait-il la peine pour ce dossier capricieux, alors que "les enfants de Ghannouchi" jouent dans le Djebel Châambi, dans les "terrains de sports" (comme a bien affirmé son gourou ex-taulard-à-vie Khéridji alias Ghannouchi) et il se sentent très inquiets de leur avenir (terroriste), qui doit rappeler quand même à leur protecteur "sa jeunesse"....

IL FAUT (à demande de qui, à votre avis?) leur donner de "garanties", des "cautions" sur le terrain de droits de l'homme, dans LES CAS où - une fois découvert leur projet TERRORISTE et le complot insurrectionnel en vue d'établir la chariâa si rêvée par le gourou et ses financiers du Qatar - ils seraient alors conduits en prison... Donc, M. Dilou annonce tout fier à la radio, TV et aux médias (6 mai 2013) que la loi antiterroriste inaugurée sous Ben Ali sera bientôt annulée !! Magnifique service rendue à la Patrie !

Mais il ne savait pas à QUI devait faire face! Et comment leur projet chariaa-terroriste sur le modèle libyen devait s'EFFONDRER progressivement comme un château de cartes par un contre-ordre international en quelques semaines seulement.

"Tunisie - Les raisons d’un revirement dans le traitement avec Ansar Al Chariâa",
Business News - Mounir Ben Mahmoud, 21 mai 2013

(La page "n'est pas aimée" par le serveur tunisien, car tout comme le journal égyptien Al-Ahram, clairement anti-Confrérie terroriste, elle est ralentie et même brouillée, faites vous-mêmes l'essai par le moteur de recherche)

Le dernier épisode se joue maintenant parmi les bombes des hélicoptères et les tanks qui avancent inexorablement vers les nids des "enfants de Ghannouchi". ALORS, M. Dilou doit dire quelque chose aux médias. J'attends avec impatience le reste: une conversion?

3.Posté par c.i.a. le 05/05/2014 18:45
Ha bon!, il semble que, pour certains, les martyrs, les djihadistes et autres racailles islamiques, soient pas tous des psychopathes chariatiques, tiens d'on!?!

4.Posté par Léon le 05/05/2014 22:38
@observateur.
1- Que la Tunisie ait été victime d'une trahison collective via ces parachutés islamistes (et autres) tu prêches un converti. Je ne dis pas qu'ils l'ont fait à leur propre insu et sais pertinemment qu'ils savaient qui les a mis là. Je ne fais que le condamner depuis trois années en me faisant traiter d'orphelin de Ben Ali, statut qui m'honore et me sied bien plus que celui des trois quarts du peuple de traîtres, ou, à défaut, crédule et manipulable à merci (le résultat étant le même: La destruction de la Tunisie). Que Jbéli n'ait pas supporté de jouer plus longtemps ce jeu au détriment de son pays, je ne peux que le saluer (c'est préférable à ceux qui le savent et continuent). Je ne les défend pas, ni les appuie (çà se saurait) mais je rends à César ce qui appartient à César.
2- Le verset de la Bible, que tu cites, et qui a tout mon respect (comme toute parole Divine ou témoignage du Livre de Dieu) est très différent de ce que dis le verset 112 de la sourate des abeilles qui s'adresse à toute une population (géographique) qui n'a pas su remercier Dieu pour l'abondance dont il les a pourvu. Mais ce n'est qu'un détail.
3- N'étions nous pas mieux en 2010? Et si les tunisiens n'avaient pas fait ce qu'ils ont fait, combien y aurait-il de chômeurs aujourd'hui? Qu'en serait-il advenu du dinar prévu devenir convertible à l'horizon 2012? Et les élections de 2014? n'auraient-elles pas abouti à
l'installation d'une vraie démocratie? N'est-ce d'ailleurs pas ces échéances qui ont motivé certains pays occidentaux, à jeter la pierre à Ben Ali? eux, qui ont toujours préféré nommer ceux qui travaillent leurs intérêts. Le "métier" acquis, et le savoir faire en termes de "stratégie" de Ben Ali et de Gaddafi (qui avait la sympathie de TOUTE l'Afrique subsaharienne) ne commençait-il pas à déranger ceux qui l'on poussé au pouvoir en Libye afin de mieux sucer son pétrole?
Ces marchands de droits de l'Homme tout azimuts, n'ont-ils pas commis l'irréparable en trahissant les peuples amis et en s'ingérant dans les affaires intérieures de pays souverains? N'est-ce pas là la résurerction du gêne colonisateur de certaines contrées de va-t-en guerres?
Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

5.Posté par Observateur en Tunisie le 07/05/2014 08:15
réponse à "Léon le 05/05/2014 22:38"

je trouve absolument justes vos dernières remarques. Mois aussi j'aurais préféré une réforme démocratique se basant sur les promesses de Ben Ali le 13 janvier 2011, plutôt que ce complot en vu de déstabiliser et détruire les acquis de la sûreté et de l'unité nationale. Mais les comploteurs, US en tête, ont fait que peu de gens lui pouvaient encore croire (snipers en actions, activistes sur Internet, etc.).

Tenez, il y a un article à noter dans le site Mondialisation. Les preuves se cumulent:

"L’administration Obama a-t-elle programmé la destruction de la Libye et la fin de Kadhafi ? Les révélations du contre-amiral US Kubic"

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