10 terroristes abattus à quelques heures de la manifestation de Tunis


29 Mars 2015

Dans la nuit du samedi à dimanche, 10 terroristes ont été éliminé parmi lesquels le dangereux intégriste algérien Khaled Chaïeb, alias Lokmane Abou-Sakhr, planificateur de l’attaque terroriste du Bardo, dont une 24ème victime, Huguette Dupeu, 74 ans et de nationalité française, vient de décéder des suites de ses blessures.


Quelques minutes avant la marche contre le terrorisme. De gauche à droite, Abdelmalek Sellal, Ali Bango, Béji Caïd Essebsi, Mohamed Ennaceur, et le mercenaire No1 du Qatar et complice du terrorisme, Moncef Marzouki.,
Ces dix terroristes, dont l’algérien Khaled Chaïeb, activement recherché par les polices tunisiennes et algériennes, ont été piégés, dans la nuit du samedi à dimanche par les forces de l’armée, de la Garde nationale et de la police dans la région de Sidi-Aïch du gouvernorat de Gafsa. Il s’agit de la cellule Okba Ibn Nafaâ, une ramification d’Ansar al-charia, que dirige Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, qui opère à partir des territoires libyens et qui a prêté allégeance à Daech.

Outre Khaled Chaïeb et probablement son frère, les crapules terroristes tuées dans cette opération sont notamment les frères Hajji, impliqués dans l’attaque contre le domicile à Kasserine de l’ancien ministre de l’Intérieur Ben Jeddou, Nasser Al-Aatri (algérien), Alaa-Eddine Ben Kamel Taâhri (tunisien), Khaled Ben Fredj Souissi (tunisien), Mohamed-Salah Ben Abdallah Dhiri (tunisien), Zouheir Ben Mouldi Dhiri (tunisien), et un certain Maymoun, alias Al-Moukatil (algérien).

Annoncée lors d’un point de presse du chef de gouvernement, Habib Essid, cette opération est un grand succès pour les forces de l’ordre, qui démontre la détermination du gouvernement actuel d’éradiquer le cancer islamo-terroriste, contrairement à celui de la troïka sous la présidence du mercenaire No1 du Qatar, Moncef Marzouki, qui avait contribué à sa prolifération trois années durant.
L’élimination de ces dix terroristes est d’autant plus importante, sur les plans symbolique, moral, politique et sécuritaire, que quelques heures après, devrait se dérouler une importante manifestation de solidarité avec la Tunisie dans sa bataille contre le terrorisme.

Organisée à l’instar de la manifestation du 11 janvier 2015 à Paris, la marche contre le terrorisme n'a pas brillé par la présence massive de personnalités étrangères mais par les milliers de Tunisiens sortis pour dire que le terrorisme ne passera pas en Tunisie. Elle a été tout de même marquée par la présence du président français François Hollande, du président gabonais Ali Bango, du président palestinien Mahmoud Abbas, du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, du premier ministre italien Matteo Renzi, ainsi que d’un certain nombre de ministres représentants une trentaine de pays arabes, africains et européens.

Seule absence remarquée, une personnalité politique américaine, ce pays ayant fait le choix, pour des « raisons sécuritaires », de se faire représenter par son ambassadeur en Tunisie, le Proconsul général, Jacob Walles. Avec une prudence qui frise la lâcheté, les Américains, alliés stratégiques des islamistes, n’avaient pas non plus participé à la grande marche contre le terrorisme du 11 janvier dernier à Paris. Les terroristes islamistes, ils les connaissent si bien qu’ils n’ont pas besoin de manifester contre eux dans ces moments de solidarité internationale !

Dans la grande manifestation d’aujourd’hui, il n’y avait pas que des chefs d’Etat, mais aussi des personnalités étrangères du monde politique, intellectuel et artistique. Dans la délégation qui accompagnait François Hollande, on comptait Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale française, qui est originaire de Tunisie, Elisabeth Guigou, Harlem Désir, Serge Moati, Marek Halter, Hassan Chalghoumi…

Pour des raisons évidentes, leur ami Bernard-Henri Lévy, qui adore pourtant se montrer dans les manifestations, n’était pas du voyage ! De son dernier déplacement à Tunis pour rencontre l'islamo-terroriste libyen Abdelhakim Belhadj, il avait gardé un très mauvais souvenir de "ce pays ingrat" !!! 

Nebil Ben Yahmed