Dans une première réaction aux attentats islamistes qui ont frappé la France, le président Bachar Al-Assad a fait preuve de compassion à l’égard des victimes et de leurs familles, tout en dénonçant la « myopie » du monde occidental dans la crise syrienne et en critiquant cet Occident « pour son soutien au terrorisme ».
C’est dans une interview accordée au journal tchèque Literarni Noviny, dont la teneur a été publiée par l'agence officielle syrienne Sana, que le président syrien a affirmé que les attaques islamistes et terroristes dont la France a été la cible « démontrent que la politique européenne est à blâmer pour ce qui se passe dans notre région, en France récemment et peut être dans le passé dans d'autres pays ».
Depuis la début du complot contre son pays en mars 2011, sous le prétexte mensonger du « printemps arabe », Bachar Al-Assad a toujours qualifié de terroristes et d’intégristes les opposants que certains médias occidentaux présentaient comme « démocrates », « pacifiques » et « laïcs », en accusant l'Occident, le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie de les soutenir financièrement et militairement.
« Nous devons rappeler à beaucoup de gens en Occident que nous avons mis en garde depuis le début de la crise en Syrie sur le fait que de tels événements en Europe étaient prévisibles », a indiqué le chef de l'État syrien. « Nous avons toujours répété à l'Occident qu’il ne doit pas soutenir le terrorisme ou lui donner une couverture politique, sinon cela aura un impact sur vos pays et vos peuples », a-t-il ajouté.
Depuis quatre ans, sous l’influence pernicieuse de l’Arabie Saoudite et surtout du Qatar, la France était en tête des pays qui réclamaient l’armement des islamistes « modérés » en Syrie et le départ du président Bachar Al-Assad. François Hollande avait pourtant sous ses yeux les conséquences de la destruction de la Libye par son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
Le président syrien a qualifié les politiciens en Occident qui ont soutenu l'opposition de « myopes et d'étroits d'esprit ». A juste titre, il a déclaré que « Ce qui s'est passé en France montre que nous avons eu raison ».
Les dernières attaques islamistes et terroristes en France, revendiquées par Al-Qaïda, ont fait 17 morts. En Syrie, depuis 2011, elles ont fait 200 000 morts, dont plus de la moitié sont des civils.
Lilia Ben rejeb
C’est dans une interview accordée au journal tchèque Literarni Noviny, dont la teneur a été publiée par l'agence officielle syrienne Sana, que le président syrien a affirmé que les attaques islamistes et terroristes dont la France a été la cible « démontrent que la politique européenne est à blâmer pour ce qui se passe dans notre région, en France récemment et peut être dans le passé dans d'autres pays ».
Depuis la début du complot contre son pays en mars 2011, sous le prétexte mensonger du « printemps arabe », Bachar Al-Assad a toujours qualifié de terroristes et d’intégristes les opposants que certains médias occidentaux présentaient comme « démocrates », « pacifiques » et « laïcs », en accusant l'Occident, le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie de les soutenir financièrement et militairement.
« Nous devons rappeler à beaucoup de gens en Occident que nous avons mis en garde depuis le début de la crise en Syrie sur le fait que de tels événements en Europe étaient prévisibles », a indiqué le chef de l'État syrien. « Nous avons toujours répété à l'Occident qu’il ne doit pas soutenir le terrorisme ou lui donner une couverture politique, sinon cela aura un impact sur vos pays et vos peuples », a-t-il ajouté.
Depuis quatre ans, sous l’influence pernicieuse de l’Arabie Saoudite et surtout du Qatar, la France était en tête des pays qui réclamaient l’armement des islamistes « modérés » en Syrie et le départ du président Bachar Al-Assad. François Hollande avait pourtant sous ses yeux les conséquences de la destruction de la Libye par son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
Le président syrien a qualifié les politiciens en Occident qui ont soutenu l'opposition de « myopes et d'étroits d'esprit ». A juste titre, il a déclaré que « Ce qui s'est passé en France montre que nous avons eu raison ».
Les dernières attaques islamistes et terroristes en France, revendiquées par Al-Qaïda, ont fait 17 morts. En Syrie, depuis 2011, elles ont fait 200 000 morts, dont plus de la moitié sont des civils.
Lilia Ben rejeb