Me Akram Azoury, avocat de l’ex-Président tunisien Zine El Abidine Ben Ali considère que les déclarations du candidat aux élections présidentielles tunisiennes M. Abderraouf Ayadi en vertu desquelles il a invité son concurrent aux élections M. Mustapha Kamel Nabli à dévoiler aux Tunisiens les circonstances dans lesquelles les 2000 Millions de Dinars ont été retirés de la banque centrale le 15 janvier 2011, le lendemain du départ de M. Zine El Abidine Ben Ali, viennent confirmer les déclarations de l’ancien ministre de l’intérieur tunisien M. Farhat Rajhi du 15 décembre 2012, qui avait alors affirmé que l’argent prétendument découvert à la résidence du Président Ben Ali, a été sciemment emprunté de la banque centrale tunisienne pour être filmé par la chaîne nationale dans le but d’exciter l’opinion publique à des fins politiques,
Me Akram Azoury, renvoie à cet effet au contenu de son communiqué du 18 décembre 2012 dans lequel il avait remis en question le soi disant jugement de condamnation rendu le 20 juin 2011 contre le Président Ben Ali et réitère que les devises ont été empruntées de la banque centrale spécialement pour être filmées dans sa résidence puis retournées à la banque.
Me Azoury conclut en exprimant sa plus forte déception quant à l’absence de prise de position par le Procureur tunisien à ce jour de mesures visant à ouvrir d’office une enquête aux fins de poursuivre les auteurs, complices et instigateurs de cette manipulation et de demander lui- même l’annulation du jugement du 20 juin 2011.
Maître Akram Azoury, Beyrouth le 23 septembre 2014.
En clair, par la voix de son avocat, le président Ben Ali accuse l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Mustapha Kamel Nabli, d’avoir participé à cette énorme manipulation qui consistait à déplacer une grande quantité de liasses de dinars et de devises de la Banque centrale vers le coffre-fort de Ben Ali dans sa résidence à Sidi Dhrif. Cette mise en scène avait pour but d’exciter les passions tunisiennes contre Ben Ali, tout comme d'ailleurs l'histoire encore plus incroyable des lingots d'or pris de la BCT que Ben Ali et son épouse auraient enmené avec eux dans l'avion! Une fiction inventée par les cyber-collabos et diffusée le jour même par Al-Jazeera.
Pas plus que le défunt Abdelfattah Amor, à l’époque président de la « Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation » (CICM), décédé le 2 janvier 2012, Mustapha Kamel Nabli est sans doute responsable, mais il n’est pas coupable. En tant que gouverneur de la BCT, il n’a fait qu’obéir aux ordres. Les ordres de qui ? De son parent kamel Eltaïef, et plus exactement des services de renseignements américains basés à Tunis. Tous étaient complices de cette supercherie politique, du président de la République de l’époque au premier ministre, en passant par le général Rachid Ammar, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense.
Tunisie-Secret a été le premier et le seul site d’information tunisien à mettre en cause l’authenticité de cette affaire et à dénoncer les manipulateurs. Contrairement aux milliers d’internautes qui avaient cru et partagé la vidéo du coffre fort « trouvé » chez Ben Ali et qui étaient sous l'emprise des cyber-collabos, nous n’y avions pas vraiment cru parce que la ficelle était bien trop grosse et les objectifs trop visibles. Dès décembre 2012, nous avons mené notre investigation et dévoilé la face cachée de cette odieuse affaire.
Dans notre article du 16 décembre 2012, qui revenait sur cette affaire après les aveux de l'ancien ministre de l'Intérieur Farhat Rajhi, article grâce auquel d’ailleurs maître Akram Azoury, fort d’un nouvel élément, a pu saisir la Justice tunisienne, nous avons écrit que :
« Les liasses d’argent trouvées dans le coffre-fort de la résidence de Sidi Dhrif est une affaire montée de toute pièce par Kamel Eltaïef, l’exécutant des basses manœuvres américaines en Tunisie. Le but de l’opération, faire détester un président déjà largement honni par une population en colère et à juste titre. Ben Ali avait bel et bien une caisse noire, pas seulement comme tous les présidents du monde, mais comme tous les ministres et même tous les grands chefs d’entreprise. Il y avait sans aucun doute de l’argent dans ce coffre-fort, mais pas autant que ce qu’on y a rajouté pour impressionner, exaspérer et exciter une foule qui criait famine. Il s’agissait donc d’un pur mensonge, comme beaucoup d’autres que la rédaction de Tunisie-Secret promet de révéler au fur et à mesure. Cela dit, nous ne sommes pas contre le principe que Ben Ali soit traduit en justice. Mais à deux conditions : d’abord que cette justice ne soit pas aux ordres de Rached Ghannouchi comme c’est le cas aujourd’hui, ensuite que l’accusé soit jugé sur des faits réels, et non point sur des mensonges fabriqués par des traitres locaux, à la botte de certains services de renseignement étrangers. »
Karim Zmerli
Me Akram Azoury, renvoie à cet effet au contenu de son communiqué du 18 décembre 2012 dans lequel il avait remis en question le soi disant jugement de condamnation rendu le 20 juin 2011 contre le Président Ben Ali et réitère que les devises ont été empruntées de la banque centrale spécialement pour être filmées dans sa résidence puis retournées à la banque.
Me Azoury conclut en exprimant sa plus forte déception quant à l’absence de prise de position par le Procureur tunisien à ce jour de mesures visant à ouvrir d’office une enquête aux fins de poursuivre les auteurs, complices et instigateurs de cette manipulation et de demander lui- même l’annulation du jugement du 20 juin 2011.
Maître Akram Azoury, Beyrouth le 23 septembre 2014.
En clair, par la voix de son avocat, le président Ben Ali accuse l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Mustapha Kamel Nabli, d’avoir participé à cette énorme manipulation qui consistait à déplacer une grande quantité de liasses de dinars et de devises de la Banque centrale vers le coffre-fort de Ben Ali dans sa résidence à Sidi Dhrif. Cette mise en scène avait pour but d’exciter les passions tunisiennes contre Ben Ali, tout comme d'ailleurs l'histoire encore plus incroyable des lingots d'or pris de la BCT que Ben Ali et son épouse auraient enmené avec eux dans l'avion! Une fiction inventée par les cyber-collabos et diffusée le jour même par Al-Jazeera.
Pas plus que le défunt Abdelfattah Amor, à l’époque président de la « Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation » (CICM), décédé le 2 janvier 2012, Mustapha Kamel Nabli est sans doute responsable, mais il n’est pas coupable. En tant que gouverneur de la BCT, il n’a fait qu’obéir aux ordres. Les ordres de qui ? De son parent kamel Eltaïef, et plus exactement des services de renseignements américains basés à Tunis. Tous étaient complices de cette supercherie politique, du président de la République de l’époque au premier ministre, en passant par le général Rachid Ammar, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense.
Tunisie-Secret a été le premier et le seul site d’information tunisien à mettre en cause l’authenticité de cette affaire et à dénoncer les manipulateurs. Contrairement aux milliers d’internautes qui avaient cru et partagé la vidéo du coffre fort « trouvé » chez Ben Ali et qui étaient sous l'emprise des cyber-collabos, nous n’y avions pas vraiment cru parce que la ficelle était bien trop grosse et les objectifs trop visibles. Dès décembre 2012, nous avons mené notre investigation et dévoilé la face cachée de cette odieuse affaire.
Dans notre article du 16 décembre 2012, qui revenait sur cette affaire après les aveux de l'ancien ministre de l'Intérieur Farhat Rajhi, article grâce auquel d’ailleurs maître Akram Azoury, fort d’un nouvel élément, a pu saisir la Justice tunisienne, nous avons écrit que :
« Les liasses d’argent trouvées dans le coffre-fort de la résidence de Sidi Dhrif est une affaire montée de toute pièce par Kamel Eltaïef, l’exécutant des basses manœuvres américaines en Tunisie. Le but de l’opération, faire détester un président déjà largement honni par une population en colère et à juste titre. Ben Ali avait bel et bien une caisse noire, pas seulement comme tous les présidents du monde, mais comme tous les ministres et même tous les grands chefs d’entreprise. Il y avait sans aucun doute de l’argent dans ce coffre-fort, mais pas autant que ce qu’on y a rajouté pour impressionner, exaspérer et exciter une foule qui criait famine. Il s’agissait donc d’un pur mensonge, comme beaucoup d’autres que la rédaction de Tunisie-Secret promet de révéler au fur et à mesure. Cela dit, nous ne sommes pas contre le principe que Ben Ali soit traduit en justice. Mais à deux conditions : d’abord que cette justice ne soit pas aux ordres de Rached Ghannouchi comme c’est le cas aujourd’hui, ensuite que l’accusé soit jugé sur des faits réels, et non point sur des mensonges fabriqués par des traitres locaux, à la botte de certains services de renseignement étrangers. »
Karim Zmerli
Communiqué de Me Akram Azoury, l’avocat de l’ancien chef d’Etat tunisien
A lire aussi notre article du 16 décembre 2014,
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