C’en est assez cher Dick Tartour, lettre ouverte de Hatem Bourial à Moncef Marzouki


3 Juillet 2015

Remarquable leçon infligée par un journaliste tunisien à l’imposteur des droits de l’homme et mercenaire du Qatar, Moncef Marzouki, alias le Tartour. Ce dernier espérait attirer sur lui tous les projecteurs des médias tunisiens et de la presse internationale, mais son truc concocté avec Al-Jazeera a fait flop.


Le Tartarin de Gaza qui voulait se refaire une virginité politique sur le compte des Palestiniens et qui restera dans l'histoire comme le mercenaire du Qatar et le caniche des Frères musulmans.
Que mes lecteurs me permettent de raconter l’anecdote suivante : hier, peu avant la rupture du jeûne, une relation m’a téléphoné pour me proposer un entretien avec… Moncef Marzouki qui devait arriver dans la soirée, de Paris, après sa croisière touristique sur le dos des Palestiniens de Gaza.

Surpris, j’ai refusé cette proposition et expliqué à mon interlocuteur les raisons de mon refus. Passons, ceci était simplement pour vous dire que ce pauvre Dick Tartour est aux abois et prêt à tout pour qu’on parle de lui.

Comme si cela ne suffisait pas qu’Al Jazeera, la chaine de ses commanditaires qataris, couvre ses faits, gestes, mensonges et gesticulations. D’ailleurs, la récente escapade de 3MPP (je viens de lui inventer ce sobriquet pour les trois « M » de son nom et les deux « P » de président provisoire) a été lourdement couverte en direct par Al Jazeera.

Un imposteur maintenant démasqué

Pour les Tunisiens, cette chaine qatari, c’est du passé tout comme Dick Tartour bel et bien démasqué comme imposteur aux droits de l’homme, mercenaire à la solde de ses maîtres arabes et pyromane pour lequel la Tunisie importe peu devant ses maladies infantiles.
L’accueil factice que ses troupes lui ont préparé hier à Tunis-Carthage ne trompe personne. Pire, il rappelle des moments d’illusion lorsque ce Néron local se fit porter en triomphe à son retour d’un exil doré et dopé aux pétrodollars.

C’en est assez, cher Dick Tartour ! Après avoir bradé la présidence de la République aux islamistes, même ces derniers vous tournent le dos, eux qui sont deux fois coupables pour vous avoir porté au pouvoir et avoir poussé leurs électeurs à reporter leurs voix sur votre indigne personne.

Ce que beaucoup de Tunisiens retiendront de votre vadrouille en Méditerranée, ce sont les quelques points suivants qu’il vaut mieux vous dire en face une fois pour toutes.

« Je demande la protection de mon ambassadeur »

– D’abord, cette vadrouille en mer, vous l’avez faite en sachant exactement quel en serait le résultat. Autrement dit, une embarcation arraisonnée et une expulsion. Ceci, Al Jazeera et vos supplétifs en Tunisie étaient chargés de leur faire savoir tout en le déformant à votre avantage.

– Ensuite, une Tunisie stupéfaite a découvert que son président provisoire portait la nationalité française tout en le cachant au petit peuple qu’il manipule. Comment, vous le tribun panarabe, l’héritier fantasmé de Salah Ben Youssef et Farhat Hached, vous êtes français ! Laissez-moi rire de cette félonie…

Je vous imagine, minable et dérisoire, entre les mains des forces israéliennes en train de demander la protection de votre ambassadeur. Même si, en politique, la fin justifie les moyens vous devriez avoir honte.

D’ailleurs, cette nationalité cachée explique-t-elle la mansuétude des médias français à votre égard ou bien roulent-ils, comme vous, pour le Qatar? Dire que c’est ça que les extrémistes du CPR défendent à l’ombre de leurs passeports étrangers…

Schizo Tartour, clown de la nation trahie

– Enfin, cette promenade en mer dévoile davantage encore le cynisme de celui que personne n’a jamais élu, qui fut une marionnette consentante d’Ennahdha et qui table maintenant sur un pourrissement de la situation sur les frontières libyennes pour rebondir dans le sud tunisien, là où il cherche à se construire une réputation de juste alors qu’il ne fait que propager, sans avoir l’air d’y toucher, sornettes et intox.

Dick Tartour fait feu de tout bois mais sa manip’ vient de se retourner contre lui. Au fond, il ne méritait qu’une paire de claques et il les a reçues: la première bien sonore aux frontières israéliennes, la seconde au goût amer de camouflet à son retour de simple citoyen français se prenant pour un leader tunisien.

Schizo Tartour, dès qu’il se remettra, trouvera toujours d’autres manières de rebondir. Et comme elles ne font plus que rire, sourire et hausser les épaules, elles confirmeront son statut de clown de la nation trahie.

Qu’on se le dise: dans la ci-devant flottille de la manipulation, il n’y avait pas d’ancien président tunisien à bord mais seulement un agent triple, traitre à son pays de naissance et sa patrie d’adoption, en attendant de mordre la main du roi qui nourrit le fou…

Hatem Bourial, Webdo.tn du 2 juillet 2015