Enfin, la vérité sur les assassins des moines de Tibhirine en Algérie


16 Mai 2013

Que diraient aujourd’hui Jean-Pierre Tuquoi, l’ancien journaliste du Monde, Edwy Plenel, le directeur de Mediapart, ou François Gèze, le défenseur des islamistes, l’ami et l’éditeur de Moncef Marzouki, qui a fait de la tragédie de Tibhirine un commerce honteux ? Après des années de doute, de désinformation et de suspicion jetées par certains journalistes Français sur l’armée algérienne, des preuves accablantes confirment que les auteurs de cette barbarie sont bel et bien des criminels du GIA, la section terroriste du FIS.


Dans un documentaire explosif, réalisé par Séverine Labat et Malik Aït Aoudia, qui sera diffusé sur France3, le 23 mai prochain, des preuves irréfutables seront révélées au sujet des tueurs des sept moines de Tibhirine. C’est l’hebdomadaire français Marianne qui vient de l’annoncer à la Une de sa dernière livraison No838 : « Moines de Tibéhirine. Comment les islamistes les ont tués ? ». Le journaliste de Marianne écrit clairement que « pour dédouaner l’islamisme de sa barbarie, certains ont imputé l’assassinat à une bavure de l’armée algérienne ou à une machination des services secrets ».

Marianne, dont le correspondant permanent en Algérie est Malik Aït Aoudia, a publié en avant-première quelques extraits de ce documentaire. On y lit ceci : « Zitouni (chef du groupuscule) m'a appelé et m'a dit : Je t'informe que j'ai tué les moines ce matin... », raconte Hassan Hattab, ancien membre du GIA, fondateur de l'ancêtre d'AQMI, le groupe salafiste pour la prédication et le combat. Abou Imen, le dernier des geôliers assiste à la décapitation : « On n'a pas tiré une seule balle, de toute façon on manquait de balle. Ils ont tous été égorgés au couteau. L'un d'eux m'a dit : Tiens, égorge! J'étais pétrifié. Il m'a poussé et l'a égorgé ». Scène d’horreur qui nous rappelle la barbarie des islamo-fascistes actuellement en Syrie.

« Celui qui tue les moines, il se rapproche de Dieu et tous avaient soif de meurtre : il n’y en avait pas un qui ne voulait pas les égorger ». L’auteur de cet aveu effrayant est Laïd Chabou, un proche lieutenant de Jamel Zitouni. Laïd Chabou était présent dans le maquis de Bougara, ce 21 mai 1996, lorsque Zitouni a donné l’ordre à ses compagnons du diable de tuer ces pauvres moines Français. Ainsi, c’est par le sang et le meurtre froid que l’islamiste « se rapproche de Dieu », à l’inverse du chrétien qui fait don de sa personne pour se faire aimer par Dieu. Pour les villageois de cette région, les moines de Tibhirine étaient quasiment des saints. Charitables et joyeux, ils prenaient bien soin de leurs frères en humanité. Comble de l’abjection, ils soignaient même les terroristes du GIA blessés dans le maquis. Frère Luc, le médecin du Monastère, refusait les injonctions et les conseils des autorités militaires locales.
     
C’était le 26 mars 1996 que les sept moines trappistes de Tibhirine, dans la région de Médéa, ont été enlevés en pleine guerre civile algérienne. Le 21 mai 1996, on a annoncé leur mort. Le 30 mai 1996, on a découvert leurs têtes mais jamais leurs corps. Malgré sa revendication par Jamel Zitouni, le chef du GIA à l’époque, certains médias français ont tout fait pour disculper les islamo-terroristes et jeter l’opprobre sur les généraux algériens. Notamment le journal Le Monde, l’inventeur de la question infâme, « Qui tue qui en Algérie ? ». Le communiqué 44 du GIA, authentifié par les spécialistes du terrorisme, précisait bien pourtant : « Nous avons tranché la gorge des sept moines conformément à nos promesses »…et à nos « écritures saintes » aurait pu ajouter cet ignoble et lâche criminel.

C’est l’imam Malik Ibn Anas (710-795) qui, dans son livre Al-Muwatta, considéré comme la référence théologique et juridique supérieure de l’islam malikite (sunnite), qui enseigne d’assommer les moines chrétiens, de décapiter les apostats, de faire le djihad et de violer les femmes conquises par butin de guerre. Mais ce sont les livres d’Ibn Taymiyya (1263-1328), le dieu des wahhabites Saoudiens et Qataris, le prophète des Frères musulmans et d’Ennahda, qui battent tous les records en matière de Fatwas anti-chrétiennes, anti-juives et anti-humaines tout court.

Parmi les blanchisseurs du terrorisme islamistes, François Gèze, le directeur des éditions La Découverte. Ce membre d’Algeria-Watch glosait encore en septembre 2009 sur les véritables tueurs des moines trappistes. Il avait adressé sa littérature fantasmagorique et nauséabonde à son ami Edwy Plenel. Titré « L’assassinat des moines de Tibéhirine : vers la vérité ? », son article désinformateur a été publié dans Mediapart le 14 septembre 2009 avec cette phrase introductive et affirmative de la rédaction : « revenant sur l’implication directe des services algériens dans cette affaire » !

Invité de la chaîne3 de la radio nationale algérienne, Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès de la Présidence de l’Algérie a déclaré aujourd’hui 16 mai que « La vérité finit toujours par triompher. A propos de ce dramatique acte terroriste, des choses ont été dites et des manipulations infâmes ont été faites à l’égard d’institutions algériennes, notamment ses forces de sécurité ».

Avec d’autres journalistes et intellectuels français, propagandistes attitrés de l’islamisme « modéré », François Gèze, l’ami de Moncef Marzouki qui vient de publier son chef d’œuvre « L’invention d’une démocratie. Les leçons de l’expérience tunisienne », continue son combat en Syrie, toujours pour la « démocratie » et le « respect des droits de l’homme » dans le monde arabe. Certains journalistes et éditeurs tunisiens se sont indignés en se demandant pourquoi le larbin de Rached Ghannouchi a-t-il publié son livre en France et non pas en Tunisie. Maintenant ils savent ! Tunisie-Secret.com

Karim Zmerli