Exclusif : une bombe désamorcée au Palais de Carthage !


7 Juillet 2015

Une information de dernière minute nous apprend qu’une bombe dans le palais présidentiel a été désamorcée le vendredi 3 juillet, à savoir 24h avant le discours de Béji Caïd Essebsi dans lequel il avait décrété l’état d’urgence pour un mois.


C’est du moins ce que nous confirme notre source bien informée au Palais de Carthage sans donner plus de détails sur l’endroit exact où la bombe ou l'engin explosif aurait été trouvé, par qui il aurait été découvert et surtout par qui il aurait été déposé.

Serait-ce donc cet événement d’une gravité extrême qui aurait décidé le président de la République à décréter le lendemain l’état d’urgence pour un mois renouvelable ? Serait-ce cet attentat fort heureusement avorté qui expliquerait la nervosité constatée chez Monsieur Béji Caïd Essebsi lors de son discours à la nation, prononcé le samedi dernier ? Est-ce pour la même raison que dans son discours, il a fait quelques allusions mystérieuses que seuls les initiés ont pu décrypter?

Selon nous, le président de la République avait de toute façon déjà pris la décision de déclarer l’état d’urgence à la suite de l’attentat meurtrier contre un hôtel de Port Kantaoui à Sousse, qui a fait 38 morts dont 30 ressortissants britanniques. Il était grand temps pour les autorités de déclarer la guerre aux islamo-terroristes, en accordant aux forces de police et à l’armée des prérogatives qu’ils avaient perdues en janvier 2011. « Nous sommes en état de guerre. Les circonstances exceptionnelles justifient des mesures exceptionnelles », a déclaré Béji Caïd Essebsi.

Si notre information s’avérait exacte, des  interrogations graves se poseraient alors quant à la sécurité du président de la République à l’intérieur même du Palais de Carthage, ainsi que sur le degré d’infiltration par les islamistes dont souffrent certains services de sécurité.

Vieux renard de la politique, ancien ministre de l’Intérieur, l’actuel président aurait dû faire le grand nettoyage au sein du Palais de Carthage, du plus haut officier de la Garde présidentielle jusqu’au simple jardinier. Après cette alerte à la bombe, l’heure de sévir est arrivée. Pas seulement dans l’éradication des terroristes actifs ou potentiels, mais aussi et surtout parmi certains de sa garde rapprochée, la sécuritaire comme la politique, qui ne verraient pas d’un mauvais œil sa disparition prématurée ! A plus forte raison ses alliés islamistes, dont le guide suprême vient de déclarer qu'Ennahdha "est le seul parti qui pourra faire face au terrorisme". Et pour cause!!!   
      
Karim Zmerli