L’Obamagate ou la fin des islamistes au pouvoir


22 Juillet 2013

Pourquoi Obama s’obstine à vouloir libérer Morsi.
Maudit «printemps arabe» L'allusion à un «Obamagate» est inéluctable et se confirment de jour en jour avec le grand scandale auquel fait face la Maison Blanche


On évoque même une mesure de destitution du président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama, réclamée par de nombreux sénateurs républicains avec à leur tête le sénateur de l’Etat de l’Oklahoma, James Inhofe, doyen du Sénat, choqués par les mensonges concernant l’affaire de l’attentat de Benghazi et l’assassinat de l’ambassadeur Christopher Stevens, et bien déterminés à aller vers la mesure d’empêchement d’Obama. La genèse de l’affaire remonte à l’envoi de documents compromettant l’administration Obama à certains sénateurs républicains par les services de renseignement algériens alliés aux services russes.

En effet, plusieurs sénateurs républicains ainsi que les deux organes de presse à grands tirages très influents que sont le Washington Post et le New York Times ont été les destinataires de documents très embarrassants prouvant que l’attentat terroriste de Benghazi avait été préparé minutieusement pendant de longs mois, corroborant de ce fait le rapport établi par la CIA s’appuyant sur ses agents implantés en Libye, et qui avait averti de l’imminence d’une attaque terroriste d’Al-Qaïda. Les douze versions du rapport de la CIA obtenues par le journaliste Jonathan Karl de la chaîne ABC montrent que les termes «terrorisme» et «Al-Qaïda» ont été volontairement supprimés de la version originale et il s’avère que Victoria Nulland, porte-parole du département d’Etat, avait demandé à ses collaborateurs d’éviter de mentionner les avertissements de la CIA concernant un éventuel attentat à l’anniversaire du 11 septembre, afin de ne pas apporter du grain à moudre aux Républicains très critiques à l’égard de la politique internationale d’Obama. Devant ces révélations explosives, le député de la Floride, Ted Yoho, a déposé une proposition de loi le 26 juin stipulant l’interdiction d’allocations de fonds servant à fournir une assistance militaire aux groupes armés actifs en Syrie à toute agence ou institution américaine, et déclarant devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants : «Quiconque pense qu’armer l’opposition rebelle en Syrie est une bonne idée devrait apprendre les leçons du passé. Les mêmes politiques ont créé des monstres en Irak, Afghanistan et ailleurs dans le monde.

L’opposition syrienne est un mélange de groupes comme les Frères musulmans de Syrie et autres organisations qui ont fait allégeance à Al-Qaïda.» La tentative de dissimuler certaines vérités sur l’attaque de Benghazi par la Maison Blanche est qualifiée de «mensonge d’Etat le plus flagrant de l’histoire américaine» et le sénateur John McCain, ce sinistre personnage bien connu pour ses positions sionistes et qui n’a pas hésité à visiter la Syrie par une filière illégale turque pour soutenir les terroristes sur place, a dû être appelé à la rescousse du pauvre Barack Obama pour essayer de calmer les ardeurs des sénateurs qui réclamaient la tête du président, transformant leur demande de destitution en un «comité spécial d’enquête du Sénat». Souvenons-nous qu’Hillary Clinton, à l’époque secrétaire d’Etat, avait confié à l’issue de treize heures non-stop de réunion avec nos responsables algériens qu’elle avait appris beaucoup de choses notamment sur les ramifications tentaculaires du terrorisme international, et qu’elle éprouvait de l’admiration pour le travail des services de sécurité algériens et leur efficacité dans l’éradication de ce fléau. Par ailleurs, lorsque Madame Clinton a été auditionnée devant le Sénat concernant l’attentat terroriste à Benghazi, elle a déclaré que cet attentat aux explosifs et aux armes de guerre perpétré par des miliciens islamistes affiliés à Al-Qaïda «n’est pas survenu dans le vide». A ses yeux, «les révolutions arabes ont bouleversé l'équilibre des forces dans toute la région et l’instabilité au Mali a créé un refuge pour des terroristes qui cherchent à étendre leur influence et à perpétrer davantage d’attaques du genre de celle de la semaine dernière en Algérie» faisant référence à l’attaque de Tiguentourine.

La prise d’otages en Algérie et la guerre du Mali ont alimenté les craintes des Etats-Unis qui redoutaient une déstabilisation de l’Afrique du Nord par Aqmi. Les «inquiétudes face au terrorisme et à l’instabilité en Afrique du Nord ne sont pas nouvelles», a reconnu Hillary Clinton. «Mais après Benghazi, nous avons accéléré notre campagne diplomatique pour augmenter la pression sur Aqmi et d’autres groupes terroristes dans la région.» Alors que le président Obama déclarait de son côté que l’attaque du consulat à Benghazi n’était que l’œuvre de quelques illuminés déchaînés suite à la diffusion du film sur le prophète Mohamed (QSSSL). La contradiction majeure entre la version du président et de sa secrétaire d’Etat est flagrante et nous sommes amenés à nous poser la question de savoir si le départ prématuré de Madame Clinton n’est pas lié à cette dissension. Le mensonge d’Etat qu’a commis le président américain risque de lui coûter très cher et les retombées ont déjà commencé avec la destitution de l’émir du Qatar, qui a été sacrifié pour son implication et son soutien militaire à différents groupes armés, notamment au Maghreb, au Nord-Mali, et un peu partout à travers le monde. Le Qatar, dans son rôle de bailleur de fonds des terroristes via Qatar Charity et diverses ONG, s’est vu siffler la fin de la récréation par le big brother américain qui a dégagé son larbin pour sauver sa tête, car le «prix Nobel de la paix» à la tête de «la plus grande démocratie du monde» accusé de soutien au terrorisme mondial, ça fait plutôt mauvais genre... Sauf que l’effet domino a bel et bien commencé pour les régimes islamistes alliés inconditionnels du Qatar, avec la destitution du président Morsi issu de la confrérie des Frères musulmans, qui a payé l’addition cash immédiatement après la chute du cheikh Hamad le Bouffi. Les déboires et les scandales de l’administration Obama n’en sont qu’à leurs débuts car un autre scandale, et non des moindres, cette fois lié au président Morsi déchu, hante les nuits d’Obama.

Pourquoi Obama s’obstine à vouloir libérer Morsi

Les Américains ont officiellement lâché Morsi comme ils l’ont fait avec l’émir du Qatar, et il y en aura d’autres. Cela ne les empêche pas de réclamer avec insistance la libération de Morsi le Californien. Pourquoi ? Il s’avère que le président islamiste égyptien a conclu un contrat écrit ahurissant qui consiste à céder 40% des territoires du Sinaï aux réfugiés palestiniens. Il ne s’agit certainement pas d’un élan de solidarité vis-à-vis du peuple palestinien, mais plutôt d’une transaction monnayée avec le Trésor américain où les Frères musulmans ont empoché 8 milliards de dollars. Le document de la transaction signé par le président déchu Morsi, par le chef suprême de la confrérie des Frères musulmans Mohamed Badie et par Khairat Al-Chater, le milliardaire islamiste de l’import-import, a été envoyé par le général Al-Sissi au Sénat américain. Un membre de l’ex-gouvernement Morsi n’a pas craint de déclarer que cette opération était autant profitable pour les Frères musulmans que pour Obama, Israël et le Hamas. Au moment où des villes américaines comme Detroit déclarent faillite, les sénateurs républicains, furibonds de voir dilapider l’argent de l’Etat et du contribuable, exigent la restitution immédiate des 8 milliards de dollars de cette transaction obscène et désastreuse. On comprend l’obsession désespérée de Barack Obama de vouloir libérer un Morsi incarcéré et passible de la peine de mort pour haute trahison, sachant qu’il pourrait livrer des informations très dangereuses et compromettantes pour le président américain et pour Israël.

Obama tente avec l’énergie du désespoir de sauver les meubles en invoquant un simulacre de raison d’Etat et une prétendue volonté de vouloir «régler» le conflit israélo-palestinien en optant pour la solution de la patrie de substitution pour le peuple palestinien. Auditionné ces derniers jours par le Sénat américain, le président Obama a confessé que son gouvernement avait dépensé 25 milliards de dollars «avant et après la révolution égyptienne pour que les Frères musulmans prennent le pouvoir, notamment dans les élections législatives et présidentielles». Il a poursuivi : «Nous avons également soutenu les salafistes, mais moins que les Frères musulmans qui étaient si désireux d’arriver au pouvoir qu’ils nous ont proposé de travailler pour nos intérêts et ceux d’Israël.» Répondant à l’une des questions, il a ajouté que «les relations des Frères musulmans étaient très fortes avec le Hamas et les mouvements extrémistes dans le Sinaï. Ils ont ainsi fait baisser les attaques contre Israël. Mohamed Morsi nous a été très rapidement d’un grand service dans la crise en Syrie lorsqu’il a rompu ses relations avec ce pays et qu’il a encouragé les Egyptiens à faire le djihad contre la Syrie». Devant la remarque d’un sénateur qui relevait l’échec de cette politique à partir du moment où le régime des Frères musulmans s’était écroulé, Barack Obama s’est défendu en chargeant les services de renseignement et l’ambassadrice des USA en poste au Caire, Madame Patterson, qui lui avaient fourni des analyses affirmant que l’Egypte était définitivement sous le contrôle des Frères musulmans. No comment. Voilà un président de la «plus grande» puissance mondiale qui donne des leçons en s’ingérant effrontément dans les affaires internes et la souveraineté des pays et qui se fourvoie dans des calculs sordides et monstrueux, mettant en péril la stabilité dans des régions entières, participant activement au massacre des populations sans défense rien que pour l’intérêt et la sécurité des sionistes et de l’empire américain, et qui démontre une nouvelle fois sa nocivité et sa toxicité pour les peuples du monde, alors que son propre peuple souffre de la faillite et de la misère imposées par un système de prédation capitaliste mortifère.

Les contribuables américains doivent demander des comptes à ce président qui, paniqué par l’ampleur de ces scandales d’envergure mondiale, cache sa nullité politique derrière une feuille de vigne en faisant diversion avec un fait divers, certes malheureux mais banal aux Etats-Unis où les armes circulent librement conformément au deuxième amendement de la Constitution, et en ameutant les foules de couleur, déclarant qu’en tant qu’homme noir, il aurait pu être le jeune adolescent, Trayvon Martin, assassiné par un policier. Et là, Obama rejoint le sectarisme de Morsi qui soulève les foules et divise les peuples pour sauver son règne. Cet acte de diversion instrumentalisant le malheur d’une famille endeuillée par la perte d’un de ses enfants n’est pas glorieux pour un président qui devrait s’expliquer sur ses actes néfastes en Egypte, en Syrie, en Libye, et ailleurs, au lieu de noyer le poisson en pratiquant la politique de la fuite en avant. Rappelons-nous que lorsque l’Egypte était en crise majeure, Monsieur Obama se baladait interminablement en Afrique du Sud ainsi qu’en Tanzanie pour y offrir un safari à sa petite famille. Le besoin d’un monde multipolaire est vital pour tous les peuples de la terre. Assez de l’hégémonie américaine qui ne nous a ramené que des catastrophes ! Dans ces moments où la conspiration est dévoilée par les instigateurs eux-mêmes, sans avoir eu besoin de leur offrir une séjour à Guantanamo Bay pour y subir les interrogatoires musclés réservés aux terroristes et leurs complices, tels le water boarding ou la gégène de la french connection, Obama confirme que le complot existait bel et bien, renvoyant à leur servilité abjecte les médias mainstream qui nous bassinaient avec leurs «révolutions arabes» à deux balles. Les frères de Morsi, siégeant dans l’Internationale islamiste et le trouillomètre à zéro, se sont fendus de déclarations fantaisistes et maladives qui reflètent leur peur de perdre les jouissances terrestres et le pouvoir absolu qu’ils se sont octroyés en préparation du grand califat. Craignant de voir s’évaporer leur rêve halluciné de diriger ad vitam aeternam le monde arabo-musulman par leur conception wahhabite rétrograde qui nous plongerait dans les abysses de l’enfer, ces tartufes ont formé une chorale cacophonique réclamant la libération de leur frère «opprimé», la «victime» qui se révèle être un agent du sionisme et de l’impérialisme.

Et voilà qu’Erdogan, qui matraque et tue son propre peuple, qui participe au massacre des Syriens et a cassé leurs infrastructures économiques, déclare que Mohamed Morsi est le seul chef d’Etat légitime en Egypte. Et voilà que Ghannouchi, le sinistre fasciste qui a ordonné la mort de Chokri Belaïd, l’opposant politique dont le meurtre est toujours non élucidé – Ennahda camouflant ses propres crimes – et qui a envoyé des charters de jeunes vierges en Syrie dans le cadre des fatwas du djihad niqah de ses amis et frères Al-Qaradhawi (à propos, où est-il donc passé ? sur un chameau dans le désert en quête d’une terre d’asile ?) et Al-Arifi (en résidence surveillée en Arabie Saoudite), ose évoquer la légitimité des urnes. Ce fumiste de Ghannouchi qui a oublié ses liens avec les terroristes de Jbel Chaâmbi, que notre armée, la glorieuse ANP, a dû nettoyer de la vermine terroriste soutenue par le gouvernement Ennahda.Tunisie-Secret.com

Toute chose en ce monde à une fin et aucun règne n'échappe à son déclin (citation algérienne).
Algeriepatriotique Mohsen Abdelmoumen

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