La dernière entourloupe du Qatar à la France


28 Juin 2013

François Hollande aurait piqué une grande colère après sa visite inopportune au Qatar. Certains de ses conseillers diplomatiques en ont fait les frais. Cette colère devrait aussi viser ses alliés atlantistes ! Décidemment, les Américains et les Anglais ne sont pas très coopératifs avec leurs « amis » et alliés Français. Dès fin mai 2013, ils auraient pu informer l’Elysée que leur pantin, cheikh Hamad et son grand Vizir Ben Jassim n’en avaient plus que pour un mois ! Cela aurait évité à François Hollande d’effectuer une visite officielle au Qatar pour y rencontrer un émir, un premier ministre et une classe dirigeante, tous tombés en disgrâce 24h après la visite du président français. Sur cette erreur de casting et de timing, voici l’article de nos confrères du Point.


Ce n'est pas le genre à piquer des colères, mais François Hollande a fait connaître son mécontentement à ses conseillers à propos de sa visite officielle au Qatar. "On a affaire à une équipe d'amateurs", soutient un visiteur du soir du président de la République.

Il est en effet pour le moins étonnant d'effectuer un voyage officiel à Doha la veille de l'abdication de l'émir. Hollande a rencontré des gens qui ne sont plus au pouvoir aujourd'hui ! C'est désormais le fils de l'émir qui dirige la pétromonarchie. Certes, ce prince francophile a été présenté à l'hôte de l'Élysée, mais on lui prête le dessein de tout chambouler au sein de la gouvernance de l'émirat.

Premier signe du changement : l'ambassadeur de Doha à Paris va céder sa place à un membre de la famille royale. L'actuel représentant est considéré comme trop proche de Nicolas Sarkozy et de l'UMP en général. Au moins, en présentant ses lettres de créances au président, ce dernier aura alors tout loisir de faire sa connaissance. "Ça revient bien moins cher et c'est plus efficace que de se rendre en délégation au Qatar pour y voir des gens bientôt évincés de l'organigramme qatari", ironise un parlementaire du Groupe d'amitié France-Qatar. D'autant que pour François Hollande, comme pour ses conseillers, il suffisait de lire l'annonce de cette succession tranquille annoncée sur Le Point.fr  dès le 5 juin dernier...Tunisie-Secret.com

Le Point du 26 juin 2013