La dictature islamo-fasciste commence toujours par l’assassinat des intellectuels


25 Juillet 2013

Mohamed Brahmi, après Chokri Belaïd et Tarek Mekki, est la troisième victime de la section tunisienne des Frères musulmans en Tunisie, Ennahda. C’était dans l’ordre naturel des choses car les islamistes en général ont toujours recouru au terrorisme et aux assassinats politiques pour instaurer leur dictature théocratique et pour qu’aucun ne puisse se mettre au travers de leur marche vers le pouvoir absolu. Afin que les Tunisiens sachent ce qui les attend, et en même temps pour rendre hommage aux nombreux intellectuels qui ont payé de leurs vies leur résistance à l’islamo-fascisme, voici un rappel historique des crimes islamistes.


Ce serait trop long de remonter à la naissance des Frères musulmans en Egypte (1928), jusqu’à l’assassinat de Sadate le 6 octobre 1981, pour retracer l’odyssée criminelle des islamistes, partout dans le monde arabo-musulman. On se contentera ici d’énumérer leurs crimes seulement à partir des années 90, en Algérie, en Turquie et en Egypte. S’il n’existe pas de faits marquants en Tunisie, ce n’est guère parce que la secte de Ghannouchi est pacifique, comme le propagent les alliés « progressistes » et « gauchistes » d’Ennahda depuis 20 ans, mais parce que Ben Ali ne leur pas laissé le temps de passer à l’action criminelle comme ils l’envisageaient en 1987, puis en 1991.

Rached Ghannouchi ne s’en cachait pas. En pleine tragédie algérienne, il déclarait au New York Times (14 janvier 1994) que « l’assassinat des intellectuels algériens est justifié parce qu’ils sont les avocats du diable ». Ce propos odieux légitimant la liquidation planifiée de l’intelligentsia algérienne par les barbares du FIS, avait fait à l‘époque la une du quotidien égyptien Al-Akhbar du 16 janvier 1994, et du journal également égyptien Al Wafd du 17 janvier 1994. Dans la même interview du New York Times, Rached Ghannouchi affichait son allergie à la démocratie car « nos sociétés musulmanes reposent sur d’autres valeurs », tout en léchant les bottes « des pays occidentaux qui nous permettent de bénéficier de la liberté et de la démocratie » !

Pendant que les élites algériennes se faisaient décapiter par la racaille du FIS, les jésuites du quotidien Le Monde s’interrogeaient : « Qui tue qui en Algérie ». Une manœuvre politicienne et pharisienne pour innocenter leurs harkis islamo-fascistes et souiller l’honneur et le patriotisme de l’armée algérienne, en butte alors à l’offensive islamiste, sous la houlette de Londres et Washington.

Les victimes de l’islamo-fascisme en Algérie

Hafidh Sanhadri, ancien ministre du Travail, tué le 14 mars 1993

Djillali Liabes, sociologue et ex-ministre sous la présidence de Boudiaf, tué le 16 mars 1993

Karima Belhadj, cadre administratif au ministère de l’Intérieur, tuée le 3 avril 1993

L’Hadi Flici, médecin pédiatre, tué le 17 mars 1993

Tahar Djaout, célèbre écrivain, mort le 2 juin 1993

Ahmed Asselah, directeur de l’Ecole des Beaux-arts d’Alger, tué avec son fils, le 5 mars 1994

Mahfoudh Boucebci, l’un des pères fondateurs de la psychiatrie algérienne, tué le 15 juin 1993

Mohamed Boukhobza, éminent sociologue, égorgé devant ses enfants, le 22 juin 1993

Djillali Belkhenchir, médecin et intellectuel, tué le 10 octobre 1993

Smaïl Yefsah, journaliste à la télévision algérienne, tué le 18 octobre 1993

Rachid Tigziri, intellectuel et cadre du RCD, tué le 31 janvier 1994

Abdelkhader Alloua, metteur en scène et grand dramaturge, tué le 10 mars 1994

Saïd Mekbel, directeur du journal Le Matin, tué le 3 décembre 1994…et la liste est encore très longue.

Les victimes de l’islamo-fascisme en Turquie

Muammer Aksoy, universitaire, assassiné le 31 janvier 1990

Cetin Emec, rédacteur en chef du journal Hürriyet, assassiné le 7 mars 1990

Turan Dursun, célèbre essayiste, assassiné le 4 septembre 1990

Bahriye Uçok, universitaire et députée, assassinée le 6 octobre 1990

Ugur Mumcu, chroniqueur du journal Cumhuriyet, assassiné le 24 janvier 1993

37 intellectuels Alévis sont morts dans l’incendie criminel de l’hôtel Madimak à Sivas, provoqué par les terroristes aux ordres d’Erdogan.

Les victimes de l’islamo-fascisme en Egypte

Rifaat al-Mahgoub, président de l’Assemblée nationale, tué en octobre 1990

Faraj Foda, grand écrivain, tué le 8 juin 1992 par Al-Gamaa al-islamiyya. Son assassin Abul-Alaa Abdrabbou, sera libéré par Mohamed Morsi en 2012 !

Raouf Khairat, officier supérieur au sein de la police, assassiné en avril 1994

Naguib Mahfouz, prix Nobel de littérature, échappe à un attentat en octobre 1994.

Et la liste est bien trop longue.

Parce qu’ils sont obscurantistes, les Lumières sont leur ennemi. Parce qu’ils sont des ignorants, les intellectuels sont leur bête noire. Parce qu’ils sont des mercenaires, leurs premiers obstacles sont les patriotes. Que mes compatriotes tunisiens méditent bien le passé criminel des islamistes. Qu’ils le méditent pour savoir ce qui les attend sous la démocratie islamiste de Rached Ghannouchi et de Moncef Marzouki, le traitre suprême qui veut faire oublier jusqu’au nom du Combattant suprême.Tunisie-Secret.com

Karim Zmerli