Le pire ennemi de l’islam n’est ni l’impérialisme, ni le marxisme, ni le sionisme mais l’islamisme


24 Juillet 2013

Sous le titre « L'islam de plus en plus rejeté par les Français », Libération a publié cet article sur la base d’un sondage IPSOS commandé par le journal le plus philo-islamiste, Le Monde. Ce sondage montre combien l’islam est discrédité aux yeux de l’opinion publique française. A qui la faute ? Ni aux impérialistes, ni aux marxistes, ni aux sionistes, mais aux islamistes eux-mêmes. Dans quelques années, c’est dans les pays arabes que l’islam sera discrédité.


Dans une enquête Ipsos pour «le Monde», les personnes interrogées expriment leur méfiance envers la religion musulmane, qu'ils jugent incompatible avec les valeurs républicaines.
Les Français méfiants envers l'islam? C'est ce qui ressort d'un sondage Ipsos pour «le Monde» sur la question des religions en France, publié jeudi 24 janvier: 74 % des personnes interrogées estiment que l’islam est une religion «intolérante», incompatible avec les valeurs de la société française. Seuls 28% pensent la même de chose de la religion catholique.
 
Signe d'une certaine inquiétude au sujet de la religion musulmane, 8 Français sur 10 jugent qu'elle cherche «à imposer son mode de fonctionnement aux autres». Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont «en majorité ou en partie intégristes», sans que l’on sache ce que recouvre ce qualificatif. La défiance est présente dans toutes les catégories d'âge et d'appartenance politique. Ainsi, 61 % des sympathisants de gauche et 66 % des moins de 35 ans jugent que l’islam n’est pas compatible avec les valeurs républicaines.

«L’image de l’islam se dégrade fortement»

Le Monde rappelle que «sondage après sondage, les résultats montrent que l’image de l’islam se dégrade fortement depuis une dizaine d’années», expliquant ce phénomène par une part de fantasmes mais aussi des inquiétudes objectives. La visibilité accrue des musulmans dans la société au fil des années, l'émergence de nouvelles revendications se sont accompagnées de discours alarmistes sur «l’islamisation» supposée de l’Europe et une instrumentalisation politique de ces questions.
 
«Au-delà d’un contexte d’angoisse diffuse ou d’un fond irréductible d’intolérance, ces chiffres constituent un avertissement aux musulmans ; ils doivent s’interroger de façon critique sur l’islam, juge le philosophe spécialiste de l’islam et de la laïcité Abdennour Bidar, interrogé par nos confrères. Mais ils sont aussi le résultat de la doxa multiculturaliste, qui a laissé l’extrême droite se saisir de ces sujets. Pourtant, la gauche et la droite républicaine peuvent trouver un équilibre entre le refus de stigmatiser les musulmans et le fait de demander des comptes à l’islam par rapport à la tradition républicaine.» Tunisie-Secret.com

Libération