Le racisme anti-noir progresse en Tunisie


25 Décembre 2016

Après le prix Nobel du terrorisme islamiste, la Tunisie pourrait obtenir le prix Nobel du racisme. Quotidiennement, des étudiants et travailleurs Africains subissent le racisme et la violence physique. Dernier acte de ce nouveau phénomène depuis la « révolution du jasmin », deux congolaises ont été égorgées dans la rue et un autre blessé au couteau.


L'une des jeunes congolaises qu'un tunisien a ténté d'égorger en plein centre ville sous le regard indifférent des passants.
Certains Tunisiens se plaignent du racisme et de « l’islamophobie » en Europe, ils devraient balayer devant leur maison devenue premier pays exportateur de terroristes dans le monde et l’un des pays le plus raciste de la région.

Selon l'Association des étudiants Africains en Tunisie (AESAT), « Deux Congolaises égorgées dans la rue, un garçon poignardé et des étudiants qui fuient le pays à cause des violations faites aux étudiants sous silence (complice) des autorités et de la police. Un appel envers tous les étudiants Africains en Terre Tunisienne à agir en signe de solidarité ».

Un autre congolais a publié ce témoignage :
« Chers communautaires subsahariens en Tunisie, à tous les Hommes qui croient aux droits de l’homme, je mets à jour l’information selon laquelle trois de nos compatriotes de nationalité congolaise (deux filles et un garçon) ont été agressés à l’arme blanche (couteau) par un tunisien au niveau de passage. Le garçon est sauf avec une blessure au bras droit, l'une des filles est en réanimation mais devrait s'en sortir, la troisième est dans le coma, touchée au cou et au visage. Nous sommes actuellement à la police de Bab Souika où nous tentons de mettre toute la pression juridique, civile et médiatique possible pour que l'affaire aille aux autorités compétentes.

"Malheureusement nous sommes en nombre trop réduit pour protester contre les agressions multiples dont les étrangers sont victimes en Tunisie. Cette situation ne peut plus continuer, nous invitons donc toutes les personnes croyant aux droits de l’homme de bien vouloir nous rejoindre au poste de police de Bab Souika. Aucun d’entre nous n’est à l’abri de cette situation donc mobilisons-nous tous pour que ce genre de situation ne se reproduise plus. Nous sommes des citoyens du monde, nous avons le droit de nous sentir en sécurité partout dans le monde ».

Il semblerait que nous sommes un peuple tolérant, civilisé et accueillant. Il parait, selon les médias français en 2011, que nous sommes les mieux éduqués du monde arabe et les plus matures, puisque nous avons fait une « révolution » supérieure à celle de 1789 en France et à celle de 1917 en Russie.

Lilia Ben Rejeb