Les Frères musulmans tunisiens se font dédommager pour leurs crimes commis


5 Janvier 2014

Alors que la Tunisie est en faillite économique et que 40% des Tunisiens n’arrivent plus à se nourrir correctement, la troïka mafieuse décide la création d’une « Caisse de la dignité » qui servira à compenser les préjudices qu’ils disent avoir subis de l’ancien régime. Ainsi, 30 000 criminels ou terroristes vont pouvoir bénéficier d’importantes sommes d’argent pour les « services » qu’ils ont rendu à la nation. Un véritable "braquage à effet rétroactif", pour reprendre cette expression à Mohamed Ridha Bouguerra, dans Kapitalis.


Le Dieu des Frères musulmans ne s’appelle pas Allah mais le pouvoir, et leur prophète ne s’appelle pas Mohamed mais l’argent. Cet amour boulimique des biens de ce monde leur a couté très cher en Egypte, où ils sont passés des palais, dont les portes leur ont été ouvertes par leurs maitres Américains, aux prisons où ils auront tout le temps de méditer sur leurs forfaits et méfaits. Tout indique que leurs Frères en secte, les islamistes Turcs, qui doivent aussi leur pouvoir à leur allié américain, ne vont pas tarder à subir le même sort, après la découverte de la corruption endémique qui y règne depuis 11 ans, sous la terreur islamo-mafieuse d’Erdogan, véritable Al Capone de l’AKP.

Ces deux exemples ne semblent pas inquiéter les Frères musulmans Tunisiens et leurs complices du CPR et d’Ettakatol, qui continuent à piller un Etat déjà en faillite économique et dont ils ont réussi, en moins de trois ans, à endetter le peuple pour les quinze années à venir. Leur dernière trouvaille, véritable hold-up, consiste à créer une caisse qu’ils ont l’insolence d’appeler «Fond de la dignité ». Un clin d’œil à la « révolution de la dignité », qui a mis la dignité des Tunisiens plus bas que terre.

Ce hold-up n’a pas indigné les révolutionnaires de la dignité, y compris un certain Iyed Dahmani, membre de l’ANC, qui a simulé un coup de colère portant sur les procédés que ses collègues Frères musulmans ont utilisé pour faire passer ce décret, et non pas sur le principe même de ce décret qui légalise un vol en bande organisée dont certains membres du PDP vont d’ailleurs profiter, comme les militants du CPR, d’Ettakatol et du parti des travailleurs de Hamma Hammami. Le « Fond de la dignité » arrange donc tous le monde, de l’extrême droite islamiste à l’extrême gauche trotskiste. Tous à la gamelle d’une république agonisante et d’une nation finissante. Sur les 217 escrocs de l'ANC qui n'ont plus de légalité et de légitimité depuis le 23 octobre 2012, 87 ont voté pour ce "braquage à effet rétroactif", pour reprendre cette expression à Mohamed Ridha Bouguerra dans Kapitalis. Les autres se sont arrangés pour rester tranquillement chez eux.  

Si cette énième arnaque dérangeait un tant soit peu ces ex-révolutionnaires et pseudo-opposants, pourquoi n’ont-ils pas voté contre la loi sur la justice transitionnelle, adoptée quasiment à l’unanimité en juin 2012, et qui prévoyait ces indemnisations financières ?  Samir Dilou a eu raison de relever que « le fonds de la dignité n’a pas suscité tant de polémique lors de l’adoption de la loi transitionnelle, alors que, lors de sa ratification, il a été sujet à plusieurs controverses, ajoutant que c’est dû à la médiatisation de l’intervention de l’un des députés », c’est-à-dire Iyed Dahmani.

On parle de 30000 individus qui vont bénéficier de ce fond, mais ce nombre est amené à augmenter pour atteindre les 45000, puisque la clôture de dépôt des dossiers n’a pas été fixée et que certains citoyens « honnêtes », sans aucun passé politique, vont tenter d’obtenir quelque chose de ce fond de la honte. Rien qu’en France, on parle de 2700 dossiers de personnes qui ne rentraient pas en Tunisie non point parce qu’elles étaient persécutées, mais parce qu’elles étaient en situation irrégulière au pays des droits de l’homme et du RMI !

Selon Houssine Dimassi, économiste et ancien ministre, ce fond va couter au minimum 5,4 milliards de dinars. C’est Rached Ghannouchi en personne qui a tenu à créer ce fond par « respect de la justice et pour indemniser tous les tunisiens qui ont souffert de la dictature ». En réalité, le chef des Frères musulmans locaux cherche à réparer une injustice, mais pas celle de l’Etat tunisien à l’égard des criminels et des terroristes, mais la sienne à l’égard de ses adeptes ! Durant les vingt ans de son exil doré à Londres, Rached Ghannouchi menait la vie d’un calife grâce aux importantes sommes d’argents qu’il quémandait, au nom des « suppliciés », à l’Arabie Saoudite, au Soudan, au Qatar, au Koweït et à l’Iran. Des millions de dollars qu’il se partageait avec sa garde rapprochée. Le premier à avoir dénoncé la gestion mafieuse des fonds islamistes est Salah Karkar, et c’est la raison pour laquelle il a été exclu et vendu aux services français. Le second est Hachemi Hamdi qui, de retour d’une généreuse monarchie du Golfe, a subtilisé une valise destinée au calife londonien. Le troisième est Abdelwahab Hani, qui s’est révolté contre le népotisme et la corruption qui régnaient au sein d’Ennahda et qui a accusé Rached Ghannouchi et ses énuques, notamment Ferjani Saïd, Lotfi Zitoune et Houcine Jaziri, l’akarian, de vivre bourgeoisement avec l’argent des orphelins et des persécutés. Ce Houcine Jaziri, qui fait office de secrétaire d’Etat à l’immigration, s’est constitué un bon patrimoine immobilier à Paris et dans la banlieue sud, ainsi qu’une chaîne de pizzeria gérée par les Akkara de son bled (Zarzis). 

A supposer que les criminels et les terroristes qui complotaient contre la sécurité de la Tunisie (Barraket Essahel), qui ont commis des crimes contre les Tunisiens en les brulant vifs (Bab Souika), en les aspergeant d’acide (imam du Kram et bien d’autres), en tirant ave des armes de guerre (Soliman), en faisant sauter des hôtels, en s’attaquant à la synagogue de Djerba…, à supposer que ces criminels aient droit à des réparations, c’est au chef des Frères musulmans locaux qu’il faudrait les demander et non pas au peuple tunisien qui a souffert de leurs crimes barbares, de leurs complots multiples, de leurs trahisons pour le compte de pays étrangers…Les seuls qui auraient droit à des réparations sont les victimes collatérales de la chasse à la canaille islamiste du temps de Ben Ali : toutes les personnes et les familles qui ont été injustement arrêté, ou persécuté ou ostracisé, alors qu'elles n'avaient pas de liens directs avec l'organisation criminelle des Frères musulmans tunisiens.  

Pour noyer le poisson, le trio mafieux, Ennahda, Ettakatol, CPR, fait remonter la « persécution » jusqu’en 1955. Outre l’argent, leur divinité suprême, c’est donc le procès de la République tunisienne qu’ils entendent instruire, au nom de la fumisterie de la « justice transitionnelle ». Autrement dit, le procès de l’Etat indépendant et des hommes qui ont libéré la Tunisie du colonialisme et ont bâti un Etat moderne et exemplaire dans le monde. Le modèle dont les mercenaires islamistes et les renégats du droits-de-l’hommisme se targuent est l’Afrique du Sud, or chacun sait que dans ce pays qui a souffert de l’apartheid, jamais compensation financière n’a été accordée à quiconque. Les noirs sud-africains sont plus dignes que ce ramassis de ghannouchistes, de marzoukistes et de jaafristes.Comme l’a si bien écrit Mohamed Ridha Bouguerra dans une tribune publiée dans Kapitalis, le 3 janvier dernier, « Le vote de 2013 restera, lui, sans doute, dans les annales comme un éhonté, manifeste et gigantesque braquage à effet rétroactif aux dépens de notre Révolution, initiée, pourtant, par les plus démunis de ce pays en quête de dignité ».

Ce qui est encore plus scandaleux et honteux dans cette affaire, c’est que l’argent qui est sensé indemniser les criminels et les terroristes que les Américains ont installé au pouvoir a déjà été versé par l’émirat qui sponsorise, finance et abrite l’Internationale Islamiste depuis 1997, à savoir le Qatar. En Effet, selon Sami Remadi, cette oligarchie islamo-mafieuse a donné un chèque de 32 milliards à Samir Dilou, celui qui fait office de ministre des droits de l’homme et de la justice transitionnelle. Qui a encaissé ce chèque (voir copie ci-dessous) et où est parti tout cet argent, s’est interrogé Sami Remadi sur Hannibal TV ? La réponse est élémentaire : dans les caisses d’Ennahda, du CPR, d’Ettakatol et de leurs ramifications associatives.

Viendra le temps où ces traitres, ces mercenaires, ces criminels et ces voleurs auront des comptes à rendre à la nation. Pas seulement d’avoir pillé la Tunisie, mais aussi d’avoir fait de ce pays jadis souverain, une sous-préfecture américano-qatarienne. Quoique fassent les impérialistes américains, leur cinquième colonne subira le même sort qu'en Egypte.TunisieSecret  

Karim Zmerli  

Chèque qatari de 20 millions de dollars pour financer la « Caisse de la dignité »