Les aveux explosifs mais tardifs de William Hague au sujet de la Syrie


21 Novembre 2014

L'ancien ministre des Affaires étrangères britanniques a reconnu la collaboration étroite entre certains gouvernements occidentaux et les terroristes islamistes, afin de renverser l’Etat syrien. Pour les initiés, il s’agit là d’un secret de polichinelle, mais pas pour l’opinion publique occidentale qui doit connaitre la vérité, mieux vaut tard que jamais. C’est pour quand des aveux au sujet des « Soft-révolutions » tunisiennes et égyptiennes ?


William Hague avec son esclave arabe Hamad Bin Jassim, ex premier ministre de Qatraël.
Sur “Another Western Dawn News” (AWDN), l’ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni a rompu l’omerta pour des raisons qu’on peut deviser : le retour des djihadistes occidentaux dans leurs pays respectifs après leur défaite en Syrie. Ce faisant, William Hague n’a fait que confirmer ce que tout le monde savait depuis le déclenchement du printemps dit arabe et que les médias britanniques, français et américains cachaient à leurs opinions publiques.
 
L’intérêt de ce témoignage réside dans le fait que le groupe barbare Jabhat al-Nosra (Front Al-Nosra), bien qu’officiellement inscrit comme groupe terroriste, est considéré comme « modéré » par l’Occident. Il nous livre également un scoop, à savoir qu’au sein de Daech, il y a des « modérés », du moins considérés comme tels par le même Occident.

L’ancien ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, a admis que les services secrets de son pays (MI6) avaient utilisé des groupes terroristes extrémistes tels que ISIS dans une tentative de renverser le gouvernement syrien de Bachar al-Assad.

Cet ancien ministre conservateur a reconnu que par le passé, il y a trois ans, les services de renseignement occidentaux ont cherché à renverser le régime syrien par tous les moyens, y compris en armant les militants les plus fanatiques. Sa « franchise » n’a pas été cependant jusqu’à avouer que les armes chimiques n’ont pas été employé par l’armée arabe syrienne mais par leurs amis islamo-terroristes. Il n’a pas non plus évoqué le rôle fondamental du Qatar, de l’Arabie Saoudite et de la Turquie dans le soutien financier et l’armement des islamistes terroristes en Syrie.

« Après l’invasion par ISIS (Daech) des grandes villes irakiennes au début et à la mi-Juillet, nos relations avec les rebelles irakiens ont commencé à se détériorer, mais nous maintenons encore des contacts avec la faction modérée dans ISIS», a déclaré cet ancien ministre sur AWDN, le 1er novembre 2014.

Se référant aux crimes de guerre abominables de ISIS, pas ceux qui ont été commis contre le peuple syrien mais contre des citoyens occidentaux, William Hague a ajouté que son ministère ne pouvait pas continuer ses contacts réguliers avec l’État soi-disant islamique en raison de l’aversion croissante du public en Europe et aux Etats-Unis contre les terroristes islamistes.

William Hague a eu l’outrecuidance et le cynisme d’ajouter : «Je crois fermement que la meilleure stratégie pour faire face à la violence sectaire et à la violence ethnique dans le Moyen-Orient est de cibler les rebelles d’Al-Qaïda en Irak, et en même temps encourager les milices islamistes modérées, notamment le front Al-Nosra en Syrie » !

Il ne reste plus aux hommes libres et aux ONG indépendantes que de déposer plainte contre la Grande Bretagne et les autres « démocraties » occidentales impliqués dans le drame syrien, pour collaboration et soutien au  terrorisme international, ce que les Nations-Unies condamnent….théoriquement !!!

Nebil Ben Yahmed

Pour lire l’article sur Another Western Dawn News (AWDN) :
http://fr.awdnews.com/top-nouvelles/5715-malcolm-rifkind,-ancien-secr%C3%A9taire-d-etat-britannique-aux-affaires-%C3%A9trang%C3%A8res-et-du-commonwealth-et-de-la-t%C3%AAte-de-la-commission-du-renseignement-et-de-la-s%C3%A9curit%C3%A9-%C3%A0-la-chambre-des-communes,-a-appel%C3%A9-les-fonctionnaires-de-l-ue-%C3%A0-prendre-des-mesures-punitiv.html