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Mezri Haddad : ces mots sont pour vous M.Mehdi Jomaa


17 Juillet 2014

Une fois de plus, nos jeunes soldats ont été la cible des islamo-terroristes que les gouvernements successifs et pas seulement Ennahda ont laissé prospérer et proliférer en toute impunité. Avant l’intervention télévisée de Mehdi Jomaa, l’auteur de ces quelques lignes a voulu le rappeler à son devoir de patriote. Quant au traitre suprême et protecteur des terroristes Moncef Marzouki, qui va lui aussi intervenir sur une autre chaîne de télévision rien que par électoralisme et jalousie maladive à l’égard du chef du gouvernement, il ne perd rien d’attendre. Il aura la fin que les patriotes réservent à tous les renégats et mercenaires.


Puisque vous allez vous adresser aux Tunisiens ce soir à la suite du massacre de nos vaillants soldats, je viens vous dire que l'heure n'est plus aux sourires mécaniques ni au bougisme communicationnel, ni aux réformettes tapageuses, ni aux tergiversations politiciennes. L'heure est très grave et elle exige de vous et de votre gouvernement dit de technocrates d'être à la hauteur des défis et à la mesure des périls. Mieux vaut tard que jamais.

Pour avoir eu l'occasion de vous rencontrer et de discuter longuement avec vous peu de temps avant votre désignation à la tête du premier ministère, et même si pour moi la solution n’était pas dans un gouvernement de technocrates novices en politique, mais de patriotes aguerris et professionnels, j'ai cru avoir décelé en vous une force de conviction, une volonté de changement et une prédisposition à la fonction qui auraient pu redresser la situation et pallier aux dégâts commis par tous les gouvernements successifs depuis le coup d’Etat maquillé du 14 janvier 2011.

Je sais que, compte tenu de l’énormité de ces dégâts dont certains sont irréversibles, la tache était titanesque et le défi quasi-insurmontable. Je ne vous reproche pas d’avoir échoué –avec un gouvernement composé de 80% d’amateurs, une ANC sangsue et vendue, une opposition braquée sur l’occupation de Carthage, un président mercenaire du Qatar et de la France, aucun n’aurait de toute façon réussi-, mais je vous reproche d’avoir manqué de courage et de franchise à l’égard de l’opinion publique tunisienne, et je ne dis pas du sacro-saint peuple, qui est à la fois victime et complice de sa propre tragédie et déchéance. Vous avez manqué de hardiesse et de sincérité aussi bien sur la situation économique et financière réelle du pays que sur la vulnérabilité sécuritaire de la Tunisie, qui est devenue la terre promise de l’internationale terroriste et de tous les services de renseignement.

Vous avez ce soir l’occasion de dire aux Tunisiens la vérité, d’appeler l’ensemble du peuple à la mobilisation générale contre la canaille islamo-terroriste. De prendre toutes les mesures militaires, policières et judiciaires pour éradiquer, par la puissance des armes et la force des lois, ces traitres et ces criminels qui n’ont aucun lien avec la Patrie, encore moins avec l’Islam de nos savants et de nos ancêtres. Le choix pour ces criminels est soit la prison, soit le cimetière.

Même si c’est par un caprice de l’histoire que vous avez été hissé à cette fonction, comme bien d’autres depuis la conspiration de janvier 2011, vous avez l’opportunité de prendre un rendez-vous, non guère avec le Proconsul des Etats-Unis en Tunisie, mais avec l’Histoire.

Mezri Haddad