Moncef Marzouki, Khaled Mechâal, rencontre entre un traitre et un vendu (vidéo)


13 Septembre 2014

Ces deux saligauds ont plusieurs points en commun, dont la fourberie, la félonie, la servilité et l’adoration de l’argent. Ils viennent de se rencontrer au grand cirque de Carthage quelques minutes, juste pour la photo. Retour sur une relation récente mais très cohérente!


Khaled Mechâal, la prostituée du Qatar et de l'Iran, avec Moncef Marzouki la streptiseuse des droits de l'homme et de l'islamisme "modéré".
Celui qui fait office de président provisoire d’une république bananière vient de rencontrer celui qui fait office de président du bureau politique du Hamas et qui se fait encore passer pour un héro palestinien alors qu’il s’est révélé le pire des traitres. La rencontre s’est déroulée le 12 septembre 2014 au palais de Carthage, qui ne ressemble plus à rien, et où ont été précédemment reçu des criminels de droit commun, des clochards, des imams intégristes et même des terroristes. Khaled Mechâal s’inscrit donc dans la lignée de ces illustres prédécesseurs !

Comme son complice et associé en affaires, Ismaïl Haniyeh, Khaled Mechâal est d’abord un affairiste véreux qui a fait de l’Islam son fond de commerce, du sang des martyrs son fond de roulement et de la cause palestinienne son business. Il se vend toujours au plus offrant et l’argent n’a jamais eu d’odeur pour lui, fut-il celle des corps d’enfants palestiniens carbonisés par l’aviation israélienne.

Sa dernière trahison, qui a révélée son vrai visage et lui a fait perdre tout crédit auprès des Palestiniens et des Arabes en général, c’est envers la Syrie, qui l’avait accueillie, nourrie et protégée lorsqu’il était vagabond. C’était en 2011, lorsque la conspiration islamo-sioniste contre la République arabe syrienne a démarré et que l’oligarque du Qatar promettait à ces maîtres américains que le « régime » syrien va tomber en trois mois.

A cette époque, Dans son bulletin du soir, la télévision officielle syrienne disait : « Mechaal a renoncé à la résistance pour le compte d’Israël et des Etats-Unis. Toutefois, la Syrie ne regrette pas de l’avoir aidé, parce qu’elle ne s’est jamais attendue à des faveurs en échange de ses obligations nationales et patriotiques envers un combattant vagabond auquel elle a fourni tout le soutien pour poursuivre sa lutte ». Le présentateur ajoutait que « La Syrie est heureuse de voir partir celui qui a échangé la résistance en contrepartie du pouvoir. C’est votre choix de résistance qui vous a donné ce statut chez le peuple palestinien, non pas votre appartenance aux Frères musulmans ». Les autorités syriennes réagissaient aux propos tenus par Khaled Mechâal, aux côtés du Premier ministre Frère musulman,  Recep Tayib Erdogan.

Grâce à la résistance héroïque de son peuple et au courage patriotique de son armée et de ses dirigeants, la Syrie n’est pas tombée dans l’escarcelle du « printemps arabe ». Mieux encore, l’Egypte s’en est tirée, au grand dam de Barack Hussein Obama et de ses deux chèvres qataries, Hamad Ben Jassem et Hamad Ben Khalifa.

C’est en raison de cet incroyable retournement de situation que Khaled Mechâal a retourné sa veste, une fois de plus ! Pour redorer son blason et restaurer son honneur perdu, il n’a pas hésité à sacrifier 3000 innocents Palestiniens de Gaza, en provoquant l’impitoyable Etat israélien. Le carnage terminé, il a crié victoire et s’est remis à vendre sa macabre supercherie auprès des canailles de son acabit. D’où sa visite-éclaire en Tunisie, qui n’est pas plus souveraine que Gaza et dont le président désigné par Rached Ghannouchi croit pouvoir se faire élire à la présidence en se faisant prendre en photo avec Khaled Mechâal ! Les Tunisiens ne sont pas dupes, et si leur soutien à la Cause palestinienne reste indéfectible, leur sympathie vis-à-vis du Hamas s’est transformée en antipathie et même allergie. Les Tunisiens n’aiment pas les traitres.

Il n’y a pas que la trahison, fourberie, la félonie, la servilité et l’adoration de l’argent, qui réunissent l’usurpateur de Carthage et l’imposteur de Gaza. Il y a aussi l’appartenance au même maître, Hamad Ben Khalifa, et l’allégeance au même Etat : l’Iran ! Nous y reviendrons.  

Karim Zmerli

Vidéo de la rencontre furtive entre Khaled Mechâal et Moncef Marzouki.