Moncef Marzouki et Hamma Hammami derrière les événements de Kasserine


21 Janvier 2016

Le premier n’a toujours pas digéré sa défaite électorale et le second rêve toujours d’occuper le palais de Carthage. Leur point commun, l’obsession du pouvoir, le populisme et l’antipatriotisme. Ils se disent défenseurs des déshérités et avocats du peuple, ils sont les pires ennemis de la Tunisie, tout comme leur ex-seigneur, Rached Ghannouchi.


Hamma Hammami et Moncef Marzouki, frères en trahison, adversaires en ambition.
Comme le 17 décembre 2010 avec un certain Tarek (Mohamed) Bouazizi, qui s'immolait par le feu à Sidi Bouzid sous le prétexte mensonger d’avoir été giflé par une agente municipale, Ridha Yahyaoui, un jeune chômeur de 28 ans est mort électrocuté samedi 16 janvier, en haut d'un poteau près du siège du gouvernement à Kasserine, alors qu'il manifestait pour obtenir du travail.

Au lendemain de cet accident, plusieurs dizaines d'habitants sont sortis dans la rue pour brûler des pneus devant le siège de la préfecture de Kasserine, saccager des lieux publics et s’en prendre aux forces de l’ordre. Comme par hasard, ces actes de brigandage et d’anarchie se sont étendus à Fériana, à Thala et à d’autres villes. Au total, cinq gouvernorats ont été touchés : Siliana, Jendouba, Kasserine, Sfax et Kairouan. Ces manifestations ont fait une centaine de blessés surtout parmi les forces de police, dont l’un est décédé, le mercredi 20 janvier, à la suite de son lynchage par la racaille de Fériana. Il s’appelait Sofiène Bousellimi et il avait à peine 25 ans.

Pour le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, qui s’est exprimé ce jeudi 21 janvier sur les ondes de la Radio nationale, « ce sont des cellules dormantes qui ont déclenché les émeutes qui ont cours actuellement dans plusieurs régions du pays » !  
 
Selon des informations que TS a obtenues d’un cadre du ministère de l’Intérieur, ces manifestations « constituent une tentative de Moncef Marzouki et de Hamma Hammami pour provoquer une seconde révolution dans le pays ». Ce cadre est affirmatif : « Ennahdha n’a strictement rien à voir avec ces violences », et il affirme détenir des preuves que « les meneurs de ces manifestations sont des éléments marginaux qui ont été payés par des proches de Marzouki et Hammami ».

Adnane Hajji, député proche de Hamma Hammami, qui a d’ailleurs rejoint le Front Populaire au sein de l’Assemblée Nationale, serait-il impliqué ? La question se pose car, malgré le démenti d’un certain Hassouna Nasfi, une note pour la levée de l’immunité parlementaire à l’encontre d’Adnane Hajji est bien parvenue au président de l’ARP.

Dans une vidéo postée le 19 janvier sur internet, Imed Dghij, ce brigand proche de Moncef Marzouki, a clairement appelé la racaille du Kram à rejoindre « les révolutionnaires de Kasserine ». Le lendemain, une cinquantaine de voyous de la banlieue nord de Tunis est sortie manifester sa solidarité avec les chômeurs de Kasserine. Hier, 20 janvier, quelques dizaines de gauchistes mobilisés par le Front Populaire ont manifesté à Tunis en scandant "le peuple exige la chute du régime", et certains ont pu franchir les portes du gouvernorat. Aujourd'hui, c'était le tour de Hizb Ettahrir, ramification de Daech en Tunisie, de manifester avec leur bannière noire à quelques mètres du ministère de l'Intérieur en appelant eux aussi à la chute du régime !  
    
Il est clair que, dépité d’avoir été chassé du Palais présidentiel comme un vulgaire usurpateur, Moncef Marzouki cherche par tous les moyens à mettre le feu en Tunisie pour y revenir. La retraite de 30 000 dinars qu’il perçoit indument, comme Fouad Mebazza, ne lui suffit pas.

Quant à Hamma Hammami, faute de faire de son microscopique parti la première force du pays, il ne désespère pas de faire de son épouse la première dame de Tunisie. Lui aussi, il ne se contente plus du salaire mensuel que lui verse notamment Chafik Jarraya, pour entretenir son standing de vie bourgeoise. Il veut gouverner la Tunisie et, pourquoi pas, prendre la place de Béji Caïd Essebsi. Dans une République bananière et aux mœurs mafieuses, tout est possible !

Nebil Ben Yahmed