Moncef Marzouki : racailles de toute la Tunisie, unissez-vous !


31 Octobre 2014

Traumatisé par le camouflet des élections législatives, lâché par ses maîtres d’Ennahdha, l’usurpateur de Carthage compte mobiliser toutes la racaille du pays pour se maintenir à la présidence. Des miliciens des Ligues de protection de la révolution aux brigands et criminels qui ont bénéficié de ses multiples amnisties.


Moncef Marzouki en réunion de "travail" avec la racaille des LPR, dont Mohamed Amine Akid, alias Recoba.
Lorsqu’il a été désigné par Rached Ghannouchi à la tête d’une Tunisie encore dans l’euphorie pseudo révolutionnaire,  Moncef Marzouki s’était engagé à quitter la présidence au bout de six mois, s’il ne parvenait pas à réaliser les « objectifs de la révolution ». Cela fait maintenant trois ans qu’il squatte le palais présidentiel, transformé en résidence d’hôtes pour malfrats, criminels, terroristes, imams obscurantistes et mercenaires du Qatar.

Et il compte y rester encore longtemps, malgré la gifle électorale que son microscopique parti, le CPR, vient de recevoir, à l’instar d’Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar, et d’Al-Joumhouri d’Ahmed Néjib Chebbi. Pour y parvenir, il ne désespère pas de l’aumône de Rached Ghannouchi, de l’appui du Qatar dont l’émir Hamad voulait lui apprendre « comment saluer et se tenir » et, surtout, de son réservoir électoral constitué de la racaille des « Ligues de protection de la révolution » et des 23000 prisonniers de droit commun qu’il a amnistiés en trois ans, dont 9000 terroristes.

Rached Khiari, un nervi qui carbure à l’argent d’Ennahdha

A la tête de cette racaille, le sinistrement célèbre Imed Deghij, le barbouze islamiste Mohamed Amine Aghrebi, alias Recoba, et Rached Khiari, le faux journaliste et vrai truand qui dirige « Assada », un site extrémiste financé par Ennahdha. Selon BusinessNews, cet individu «  utilise son support et sa page FB pour intimider toute personne ne votant pas Marzouki. Fausses informations et informations exagérées se mélangent pour influencer ses fans à voter pour l’unique candidat capable de sauver le pays ». Et à nos confrères de citer ce post sur la page facebook de Rached Khiari : « Toute personne qui obéit aux directives de son parti pour ne pas voter Marzouki perd son identité humaine et devient plus proche de l’animal » !

Imed Deghij, du service d’Imed Trabelsi à la rescousse de Moncef Marzouki  

Le sinistre Imed Deghij qui, avant de se convertir au ghannouchisme en 2011, tenait l’entrepôt à vin d’Imed Trabelsi, dans la banlieue nord de Tunis, et qui affiche aujourd’hui sur sa page facebook le portrait de Saddam Hussein sans savoir que son idole de Moncef Marzouki avait une haine maladive vis-à-vis du grand leader irakien, fait partie du « staff » électoral de Marzouki. Selon des rumeurs au Kram (banlieue nord de Tunis), le Tartour national aurait promis à ce repris de justice la mairie de la Goulette, là où Leila Trabelsi avait autrefois placé son frère Imed en tant que maire. Cet excrément de la banlieue nord de Tunis se prépare déjà aux élections municipales et espère bien s’asseoir dans le fauteuil de son ex patron, Imed Trabelsi.

Mohamed Amine Aghrebi, un disciple d’Abou Iyadh

Originaire du Kram, comme son ami Imed Deghij, plus connu sous le pseudonyme de Recoba, ce voyou de 28 ans est arrivé dans les égouts de la « révolution » bouazizienne. Il s’agit d’un dangereux extrémiste, adepte de la ligne « réformiste » de Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh. Selon de nombreux témoignages, avec Imed Deghij, il a été en septembre 2012 l’un des organisateurs de la marche vers l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Tunis et de son pillage. Il serait aussi impliqué dans le recrutement des djihadistes pour la Syrie. Le 15 juin 2013, à Sfax, il déclarait, « Ce ne sera pas une guerre civile, ce sera une guerre entre ce peuple musulman qui a fait la révolution et une minorité de chiens du RCD. Nous vous combattrons dans la rue! S'ils veulent appeler cela une incitation à la violence, qu'ils le fassent! ». Et dans une vidéo postée le 26 mai 2013, il appelait ses « frères » d’Ansar al-charia à « descendre dans les rues et à rejoindre les LPR pour protéger la révolution des jeunes » !

 La diabolisation de Nidaa Tounes

Dès l’annonce des résultats des élections législatives, les orphelins des LPR dont la plupart ont participé à l’attaque de l’ambassade américaine en septembre 2012, ont appelé, à travers leurs comptes facebook, à la mobilisation générale pour soutenir la candidature de Moncef Marzouki aux présidentielles du 23 novembre prochain. Ponctués par des attaques violentes et vulgaires contre Nidaa Tounes et son président, Béji Caïd Essebsi, leurs appels s’adressent aux « jeunes de tous les quartiers » pour persuader « leurs familles et leurs voisins » à voter pour Marzouki, « le seul président fidèle aux objectifs de la révolution ».

Déjà en mars 2013, dans une interview diffusée par Al Moutawasset, Imed Deghij menaçait : « Vous me parlez de Nida Tounes? Je vous réponds: sur nos cadavres. Ils ne passeront pas de quelque manière que ce soit. Nidaa Tounes c'est le RCD. Et quand vous me parlez de RCD, je deviens un terroriste, je deviens tout ce que vous pouvez imaginer ». Exactement le même message et les mêmes propos tenus par Abou Iyadh en février 2013 : « L’arrivée de Nidaa Tounes au pouvoir se fera sur nos cadavres »

https://www.youtube.com/watch?v=hnx6H6eG7BI&feature=youtu.be

Le message est clair et l’on s’imagine ce qui attend les Tunisiens après les élections présidentielles de novembre prochain, puisque l’usurpateur de Carthage, Moncef Marzouki, ne sera jamais élu président de la République.

Ghannouchi, Marzouki, Ben Jaafar, Chebbi, Deghij, Recoba, tous unis contre BCE !

C’est donc sur cette racaille, très loin de représenter la jeunesse tunisienne, que le mercenaire No1 du Qatar compte se faire élire, et non pas se réélire, comme l’écrivent par erreur certains confrères. Il est toujours utile de rappeler, en effet, que cet imposteur des droits de l’homme n’a jamais été élu au suffrage universel, mais désigné à la présidence provisoire par Rached Ghannouchi, malgré les 7000 voix qu’il a obtenues dans le gouvernorat de Nabeul. Cette foi-ci, au bureau de vote d’El Kantaoui à Sousse, il a fait mieux : deux voix pour le CPR dont il est le président d’honneur, la sienne et la voix de son frère, qui a d’ailleurs traité les électeurs de ce bureau de vote « d’esclaves », parce qu’ils ont réservé à son frère un accueil digne de son rang ! Quant à son "poids lourd" Ezzeddine Bach Chaouch, qui s'est présenté sur la liste du CPR à Tunis 2, il n'a obtenu qu'à peine une centaine de voix. Il ne reste plus à l'ancien fonctionnaire de l'UNESCO que d'inscrire le CPR au patrimoine mondial de la médiocrité!  

Le Tartour national, dont le passage à Carthage restera un point noir dans l’histoire de la Tunisie, ne compte pas seulement sur la racaille des LPR, la canaille d’Ansar al-charia et tous les repris de justices qu’il a libérées en trois ans et qui sont aujourd’hui mobilisés par le trio Imed Daïmi, Adnène Mansar, Tarek Kahlaoui, mais aussi sur son bienfaiteur de toujours, Rached Ghannouchi.

Le scénario « Tartour II » est en marche

Surpris lui-même par la victoire de Nidaa Tounes, Rached Ghannouchi va tout faire pour empêcher Béji Caïd Essebsi d’accéder à la présidence de la République. Déjà hier, jeudi 30 octobre, le vénérable  « cheikh » d’Ennahdha réunissait dans le secret le plus total, au palais de Carthage ( !), les trois principaux représentants des forces perdantes, à savoir Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Ahmed Nejib Chebbi. Selon Kapitalis, une autre réunion est prévue aujourd’hui 31 octobre à l’hôtel Acropole, aux Berges du Lac de Tunis. Pour nos confrères de Kapitalis, « L’objectif des trois dirigeants, dont les partis sont les grands perdants des législatives du 26 octobre 2014 (Congrès pour la république, Ettakatol et Al-Jomhouri), c’est de faire barrage à Beji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes, dont le parti a remporté ces élections et va constituer le prochain gouvernement, et l’empêcher d'atterrir au palais de Carthage ». Toujours selon Kapitalis, « Le scénario du «Tartour II», annoncé depuis plusieurs mois, est donc en train d'être mis en place ».

Mais rien n’est si sûr. Comme nous le savons tous, Rached Ghannouchi est passé maître dans l’art de l’esquive et de la dissimulation. En une journée, il peut faire la même promesse à dix candidats à la présidence de la République. Ce matin, Abdelhamid Jelassi, l’un des leaders d’Ennahda, a déclaré sur Mosaïque FM que « le conseil de la Choura, qui se réunira dimanche et lundi, devrait trancher sur le nom du candidat à la présidentielle qui sera soutenu par son parti ». Parmi les candidats il y a bien évidemment Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafer, Ahmed Néjib Chebbi, Hammouda Ben Slama et Abderrakek Kilani.

En bon praticien de la Taquia, Abdelhamid Jelassi n’a pas évoqué le nom d’un certain Mehrez Boussayane, celui qui fut l’avocat de Hamadi Jebali et qui est lui-même candidat à la présidence de la République ! Un esclave peut en cacher un autre !!!

Nebil Ben Yahmed      

Moncef Marzouki en réunion de "travail" avec des imams extrémistes.

Moncef Marzouki avec son équipe électorale à laquelle ne manquent que Tarek Kahlaoui, Imed Daïme et Adnène Mansar.

Le disciple d'Abou Iyadh, Mohamed Amine Akid alias Recoba, et Imed Deghij, ex homme de main d'Imed Trabelsi et actuel mercenaire de Moncef Marzouki.