Parce qu’Ennahdha a acheté des armes israélo-turques, Marzouki lui fait du chantage


10 Novembre 2014

Affaire explosive révélée par Arrabia.com, ensuite par un ingénieur tunisien, au sujet du « Kirby », un char blindé israélo-turc qui a été fourgué à l’armée tunisienne moyennant une forte commission. Ce marché juteux a été conclu entre la troïka et le gouvernement turc du frère musulman Recep Tayyip Erdogan. Depuis le début de la campagne électorale, Moncef Marzouki fait du chantage à Rached Ghannouchi et menace de révéler cette affaire. Peine perdue, c’est fait, grâce à Hannibal Genseric, le pseudonyme d’un mathématicien tunisien, qui a balancé cette affaire comparable à l’irangate, lors de laquelle l'opinion internationale apprenait la vente d’armes américaines et israéliennes, dans les années 1980, au régime très islamiste de Khomeiny !


Les deux Frères Musulmans, Recep Tayyip Erdogan et Rached Ghannouchi, ennemis du sionisme, amis d'Israël!
Au mois de mai 2013, la société turque BMC a annoncé sa faillite et que sa chaîne de production a cessé de fonctionner. La société n’a pu livrer que 293 blindés sur les 460 blindés anti mines du modèle "Kirby"(le Hérisson en turc), commandés par l’armée turque. Ceci a constitué un énorme scandale en Turquie, qui se rajoute à d’autres scandales qui, sous la férule islamiste d'Erdogan, affligent l'économie turque en général et l’industrie militaire en particulier.

Le Kirby, un blindé né de la coopération israélo-turque

Lors de l’exposition des armes terrestres « Euro Satory » à la périphérie de Paris, du 14 au 18 juin 2010, le blindé israélo-turc KIRBY a été montré pour la première fois (…)

Le véhicule KIRBY est la copie turque du véhicule blindé israélien NAVIGATOR fabriqué par la société israélienne Hatihov, dont le siège social est à Nazareth, et dont le numéro au registre du commerce d’Israël est le 20070109. La compagnie turque qui fabrique sous licence de KIRBY est BMC. Cette dernière est chargée de faire la structure principale, le bouclier d'acier, le système de suspension et une mitrailleuse légère de calibre 7,62 mm, montée sur la tourelle et sur les côtés. Le moteur diesel est fabriqué par une société américaine Cummins et la boîte de vitesses est faite par la société américaine Allison.

L'armée turque a acheté ce véhicule pour le déployer dans le sud-est du pays, afin de lutter contre les peshmergas du PKK kurde, lequel cherche à former un Etat kurde indépendant de la Turquie. Lors des batailles contre cette guérilla kurde, ce blindé Kirby a été jugé inefficace. Il suffit aux peshmergas kurdes de planter des mines artisanales de moins de 70 kg pour stopper ce blindé, et son bouclier d’acier n’a pas résisté aux obus RPG qui ont pu facilement le pénétrer, atteindre et tuer les soldats turcs.

Le fait et les circonstances de l'affaire

Le besoin urgent de fournir des unités blindées anti-mines à l'armée de terre tunisienne est apparu lorsque des groupes islamistes et takfiristes ont commencé à utiliser des mines enterrées contre les unités d'infanterie mobile, déployées dans la zone d'opérations du djebel Châambi. Les mines utilisées n’étaient pas uniquement anti personnelles, mais les terroristes utilisaient aussi des mines antichars, ce qui a entraîné des pertes importantes en personnel et en matériel, provoquant des pertes historiques pour l’armée tunisienne.

Il est connu, parmi les spécialistes des techniques de génie militaire, et en particulier dans l’utilisation des mines et des méthodes de lutte contre ces mines, que certains pays sont devenus leaders mondiaux dans ce domaine. Par exemple, l’Afrique du Sud (….)

Mais les responsables tunisiens, sous gouvernement nahdhaoui, ont négligé ces faits et ont ignoré les données techniques et technologiques, sans parler des coûts d’achat et d’entretien. L’achat auprès de la Turquie est probablement motivé soit par les amitiés islamistes, soit par des transferts louches d’argent consistant en des commissions occultes entre les différents intervenants, soit, ce qui est le plus probable, par les deux : amitié politique et corruption.

Car sinon, comment expliquer que le meilleur équipement au monde n’ait pas été choisi ? Surtout que, en plus, il est notoirement moins cher. Une autre explication est possible : en équipant l’armée de matériel défaillant, on facilité la tâche aux terroristes ! Tout simplement. Ennahdha semble ainsi gagner sur tous les tableaux :

- Renforcer l’amitié du sultan Erdogan et de l'ex 6ème calife Ghannouchi,
- "Palper" de confortables commissions,
- Saboter l’armée de terre tunisienne, car non soumise aux islamistes,
- Faciliter la tâche aux terroristes islamistes.

 Le président provisoire Marzouki fait du chantage pour couvrir l'affaire

 Il est bien connu que, dans de telles transactions, les intermédiaires se partagent une commission autour de 10%, ce qui fait saliver Marzouki, qui a toujours considéré que la Tunisie était un « gâteau » à partager entre les vainqueurs des élections du 24/10/2011, selon le quota des voix obtenues. Il a donc activé son site électronique « Nawat », dirigé par l’ex takfiriste Sami Ben Gharbia. Ce dernier a reconnu publiquement avoir été interrogé, en 2006, par le renseignement américain au sujet de la « la prison secrète » de Bizerte, et de sa contribution au recrutement de combattants pour al-Qaïda en Irak (devenu ensuite DAESH). Nawat a donc diffusé l’information selon laquelle la société turque BMC a redémarré son travail, suite au contrat miraculeux obtenu en Tunisie, citant le ministre de la défense turque de l'époque, Ismet Yilmaz, qui s'était exprimé dans le journal turc Dounya.

La conjonction de ces différents faits nous incite à croire aux magouilles d’Ennahdha dans cette affaire, laquelle Ennahdha a acheté le silence complice de Marzouki, moyennant une partie de la commission. Lequel Marzouki menace maintenant Ennahdha de dévoiler l’affaire si Ennahdha refuse de le soutenir "fermement" aux élections présidentielles.

Ce contrat, qui inclut toutes les formes de corruption (financière, politique et morale), représente une tentative détournée de normalisation des relations avec Israël, ce qui entraînera une détérioration et des pertes aux plans politiques, économique et moral, et peut menacer nos relations avec un certain nombre de pays du Maghreb et du Machrek. Il constitue également une menace pour la sécurité nationale, et atteint même le niveau de la haute trahison. En effet, cet accord offre aux terroristes islamistes un cadeau sur un plateau en argent, au détriment de l’armée nationale, de la Garde Nationale et de la Police Nationale.

Les responsables doivent être jugés pour haute trahison 

Les hommes et les femmes de notre armée et de nos services de sécurité se plaignent à juste titre de leur équipement insuffisant, et, parfois, défaillant.

Pour contrer les mines terroristes islamistes, on leur fourgue du matériel défectueux, des blindés qui ont démontré leur inefficacité en Turquie, à Gaza, et ailleurs. Il n'est pas étonnant, dès lors, que les mines artisanales des terroristes du Chaâmbi ou du Kef fassent autant de morts parmi les nôtres.

Ces blindés, sensés résister à ces mines et protéger nos soldats, ne sont que des pièges mortels, achetés par des trafiquants islamistes dont les buts sont connus : s'enrichir le plus vite possible, détruire la Tunisie et son Etat afin d'ériger le califat à la sauce DAESH.

Si de tels faits sont avérés, et une enquête diligentée par notre armée devrait éventuellement les confirmer, les coupables doivent être jugés pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, tentatives d'assassinats, et assassinats en bande organisée, et haute trahison.

Hannibal GENSERIC, pseudonyme d’un ingénieur et mathématicien tunisien.

Pour lire l'intégralité de l'article sur le blog de l’auteur, « Pour un Maghreb Libre et Laïque »  : http://www.numidia-liberum.blogspot.fr/

Pour lire  l’article en arabe publié par Arrabia.com, le 23 octobre 2014 : http://arrabiaa.com/index.php/article/50