Que sont devenus ces quatre traîtres tunisiens ?


11 Septembre 2017

Honnis par les Tunisiens qui ont fini par découvrir leurs véritables visages, ces quatre traîtres sont désormais dans la poubelle de l’Histoire. Conscients de leur déchéance, chacun essaye à sa façon de ne pas se faire oublier tout en entretenant sa légende.


On commencera par le plus impardonnable de tous, le général Rachid Ammar. En trahissant leur Patrie, Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaâfar et Hamadi Jebali n’ont pas forcé leur nature ! Toute leur vie, ils ont été au service d’une entité ou d’une puissance étrangère. Le premier a été le serviteur du Qatar depuis le début des années 2000. Le second a été, depuis le lancement du MDS par Ahmed Mestiri, le harki de la France et plus exactement l’informateur du parti socialiste français dont il ne reste plus rien et qui est en totale décomposition. Quant au troisième, comme tous les Frères musulmans, il a été l’honorable correspondant des services de renseignement britanniques et de la CIA.

Le général félon Rachid Ammar

Rachid Ammar est impardonnable parce qu’il appartenait précisément à l’armée nationale tunisienne. Les Tunisiens ont découvert cet illustre inconnu et piètre général en 2011, lorsque le cyber-collabo Yassine Ayari, sous l’ordre de son officier traitant à Bruxelles, a lancé la désinformation selon laquelle « le général Ammar a dit non à Ben Ali » pour créer la zizanie entre l’armée et la police. Ce cyber-collabos, devenu depuis sympathisant d’Al-Qaïda et propagandiste du Qatar, l’a avoué lui-même dans sa vidéo de juillet 2011 (lien ci-dessous).

De voyages officiels à Doha en réception à l’ambassade des Etats-Unis et du Qatar où on l'a vu manger des pistaches, ce général sans honneur, sans personnalité et sans culture assume une grande responsabilité dans le naufrage du pays. Malgré les ordres contraires de Ben Ali, il a réprimé et tué les manifestants en janvier 2011, comme auparavant avec les révoltés du bassin minier de Gafsa en 2008. Il a fermé les yeux sur les snipers étrangers, y compris des mercenaires d’Al-Qaïda, qui ont abattus des manifestants à Kasserine, Tala, Jendouba et Gafsa. Il a laissé ces snipers quitter impunément le pays. Sous les ordres du Pentagone, il a commis un coup d’Etat le 14 janvier 2011 en organisant l’expulsion de Ben Ali, exigée par Washington. Il a ouvert nos frontières aux mercenaires et aux impérialistes pour envahir la Libye avec armes et bataillons islamistes. Il a livré les clefs de Carthage à un psychopathe et ceux de la Kasbah à un ex-terroriste. Il a mis l’armée tunisienne sous commandement qatari. Il a expurgé cette armée de ses éléments patriotiques, notamment le général Ahmed Chabir…La liste de ses faits et méfaits est encore longue. Et il ose encore se manifester dans les médias ! Récemment pour répondre aux accusations du courageux avocat Imed Ben Hlima, lorsqu’il n’a eu pour seul argument que de citer le petit livre de Pierre Ménat « Un Ambassadeur dans la révolution », comme si la version de cet ancien ambassadeur de France en Tunisie était parole d’Evangile.

L’informateur du PS français Mustapha Ben Jaâfar

Passons à présent à Mustapha Ben Jaâfar. A l’instar de son alter ego Marzouki, toute sa vie il a couru derrière les droits de l’homme pour attraper le pouvoir. Cet ancien destourien en obtiendra une partie en devenant le 22 novembre 2011 président de la sinistre Assemblée constituante, qui a été l’instrument « révolutionnaire » pour procéder au démantèlement de l’Etat national et dont les travaux ont été suivi et suggérés en temps réel par des « spécialistes » américains, via l’entité Al-Bawsala, qui a été fondée par une autre célèbre cyber-collabo, Amira Yahyaoui, passée, depuis sa mission accomplie en Tunisie au service de cheikha Moza (lien ci-dessous).
 
Mis au chômage politique par les électeurs lors des dernières législatives et présidentielles, ce vieux bourgeois tunisois par adoption espérait occuper le poste d’ambassadeur de Tunisie en France. Cette ultime retraite dorée auprès de ses ex-employeurs socialistes, il ne l’obtiendra pas. Et pour cause : lors des élections, il avait appelé à faire barrage à Béji Caïd Essebsi. Privé du faste parisien dont il avait fait profiter son parent, l’affairiste Adel Fekih, qui avait squatté l’ambassade de Tunisie à Paris de juillet 2012 à septembre2014, Mustapha Ben Jaâfar passe sa retraite néanmoins dorée entre sa villa à Gammarth et son petit palais à Hammamet, qu’il s’est fait construire après la « révolution de la Brouette ». Abandonnant son microscopique parti Ettakatol, il a organisé le 9 septembre une cérémonie à laquelle il a convié ses anciens complices de la troïka dans l’avilissement de la Tunisie, dont les Frères musulmans Rached Ghannouchi et Hamadi Jebali, ainsi que Moncef Marzouki .

Le servile de John McCain, Hamadi Jebali

De principal cerveau du double attentat perpétré, le 3 août 1987, dans des hôtels à Sousse et à Monastir, qui ont fait une quinzaines de victimes étrangères et dont Sahbi Amri a livré la version exacte (lien ci-dessous), Hamadi Jebali est devenu chef de gouvernement de décembre 2011 à mars 2013. Ce Frère musulman dit « modéré » a été le grand protégé des service américains en Tunisie. Condamné à mort pour faits terroristes à la fin de la présidence de Bourguiba, il a été gracié par Ben Ali en 1989 sous les injonctions américaines. A nouveau condamné en 1992 à seize ans de prison pour terrorisme, il a été gracié par Ben Ali en 2006. Dès sa libération, selon les documents officiels publiés par Wikileaks, l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, William Hudson, lui avait envoyé chez lui un émissaire le 31 août 2006 pour recueillir ses doléances. On comprendra pourquoi, c’est sous la chefferie de Jebali à la Casbah (2011-2013) que le criminel de guerre John McCain se rendait fréquemment au pays de Bouazizi ! C’est également sous son premier ministère que Baghdadi Mahmoudi a été livré aux Frères musulmans libyens et aux miliciens d’Abdelhakim Belhadj, avec l’accord de Moncef Marzouki. C’est également avec la complicité du célèbre Tartour qu’il a organisé et supervisé l’expédition de 11 000 djihadistes-terroristes en Syrie.

La dernière manifestation de ce Frère musulman invétéré a été le 16 août 2017, lorsqu’il a condamné sur sa page facebook les propositions tactiques de Béji Caïd Essebsi en matière d'égalité dans l'héritage et de mariage à un non-musulman. Pour cet ancien terroriste et protégé de McCain, « le président de la République a démontré une nouvelle fois qu'il est le premier à appeler à la violation de l'article premier de la constitution », indiquant qu'à travers ses propositions Béji Caid Essebsi ne prend pas en considération les sentiments de tout le peuple mais seulement d'une partie: « Il menace la paix sociale… ».

L’agent permanent du Qatar, Moncef Marzouki

Moncef Marzouki est un cas à part. Celui qui a construit toute sa légende sur la défense des droits de l’homme et sur son intransigeance face à Ben Ali a été parmi les premiers à féliciter en 1987 « l’architecte du changement historique » en lui proposant ses services (lien ci-dessous). Porté à la présidence de la République grâce à Rached Ghannouchi et au soutien massif du qatarien Hamad et du Proconsul américain Jacob Wallas, malgré son score leucémique aux élections de 2011 (7000 voix obtenues), jamais élu au suffrage universel, cet agent du Qatar a fait le plus grand mal à la Tunisie. C’est lui le principal artisan de la perte de Souveraineté tunisienne et en cela il est le digne héritier de son géniteur ! Il a livré les archives de la présidence à Salem Alem Jarboui, le patron des services qataris au Maghreb, a ouvert les salons du palais de Carthage à la racaille intégriste y compris celle qui divinisaient Ben Laden ainsi que les miliciens de la « ligue de protection de la révolution », a coorganisé avec les Frères musulmans le transfert de 11 000 terroristes tunisiens vers la Syrie, a rompu avec l’Etat syrien les relations diplomatiques, a organisé à Gammarth la première rencontre de la coalition « nationale » syrienne », a œuvré à la déstabilisation de l’Algérie, a livré Baghdadi Mahmoudi aux terroristes libyens, a autorisé l’armée américaine (AFRICOM) d’installer deux bases en Tunisie (Remada et Bizerte), ce que Ben Ali leur avait refusé…

Récemment, pour que les Tunisiens se rappellent à son bon vieux souvenir, il s’est livré à son exercice préféré : une série d’entretiens sur Al-Jazeera, la télévision qui l’emploie, interrogé par le Frère musulman Ahmed Mansour. Celui que les Tunisiens appelaient le Tartour est revenu, le 27 août dernier, sur les circonstances ayant entouré le renvoie général félon Rachid Ammar.

Ce traître suprême bénéficie encore d’une garde présidentielle, d’un passeport diplomatique et d’une rente mensuelle de 30 000 dinars qui devait être revue à la baisse en juin 2015 par un projet de loi relatif à la retraite et aux avantages accordés au président de la République après la cessation de ses fonctions. Sait-il qu’il risque de se faire juger et condamner par le Tribunal pénal international pour sa responsabilité dans l’envoie du plus important contingent de terroristes Tunisiens en Syrie ? idem pour ses complices : Rached Ghannouchi, Hamadi Jebali et Mustapha Ben Jaâfar.

Nebil Ben Yahmed

http://www.tunisie-secret.com/Yassine-Ayari-un-cyber-collabos-recycle-dans-le-salafisme-video_a680.html

http://www.tunisie-secret.com/La-cyber-collabos-Amira-Yahyaoui-au-service-de-cheikha-Moza_a1728.html

http://www.kapitalis.com/politique/16547-tunisie-politique-sahbi-amri-accuse-hamadi-jebali-est-le-cerveau-des-attentats-de-1987-a-sousse-et-monastir.html

http://www.tunisie-secret.com/Explosif-les-relations-entre-les-Americains-et-les-islamistes-tunisiens-remontent-a-2004_a252.html
http://www.tunisie-secret.com/Exclusif-L-epoque-ou-Moncef-Marzouki-lechait-les-bottes-de-Ben-Ali-document_a697.html