Quinze des terroristes abattus de Ben Guerdane ont été amnistiés en 2011 et 2012 !


9 Mars 2016

Ce qu’on vous cache aussi, c’est que l’un de ces quinze terroristes abattus était un membre d’Ennahdha. Selon les premiers aveux des terroristes capturés, information que TS a pu obtenir, le nombre des commandos terroristes était en réalité de 80 éléments, et leur plan était la prise de la ville et sa proclamation « émirat de Daech ». Quant au véritable cerveau de l’attaque terroriste contre Ben Guerdane, TS est en mesure d’affirmer qu’il pourrait s’agir de Tarek Maaroufi. A moins que ce ne soit Seifallah Ben Hassine, le supposé mort depuis 2015!


Parmi les terroristes abattus à Ben Guerdane. Cette photo est notre cadeau à Fatima Triki d'Al-Jazeera et à Haythem Mekki le cyber-collabos recyclé dans le jouralisme et le droit-de-l'hommisme.
L’attaque djihadiste contre la ville de Ben Guerdane, le 7 et 8 mars dernier, n’était pas une action terroriste « ordinaire ». C’étaient trois commandos de 80 personnes au total, dont 68 sont venus de la ville libyenne de Sabratha et les 11 autres appartiennent à des cellules dormantes locales. Leur plan, à l’instar de la tactique appliquée en Syrie et en Irak, c’était de prendre la ville de Ben Guerdane et de la proclamer « émirat de Daech », ce qui aurait entrainé l’empathie des autochtones et le basculement d’autres villes du sud tunisien frontalières avec la Libye.

Selon un communiqué conjoint aux ministères de l’Intérieur et de la Défense, le dernier bilan de cette opération anti-terroriste fait état de 36 terroristes supprimés le 8 mars, de 7 autres supprimés le 9 mars dans une maison à Benniri où ils s’étaient retranchés, et de 7 terroristes capturés vivants. Nos dernières informations indiquent qu'un autre terroriste a été abattu aujourd'hui dans des affrontements armés dans la région de Oued Fessi, située à 15 Km du centre ville de Ben Guerdane.

Ce qui n’a pas été dit en revanche est que sur les 43 terroristes tués par nos forces armées, 9 ont bénéficiés de la mesure d’amnistie en vertu du décret loi No 1 du 19 février 2011 qui a été promulgué par Foued Mebazaa, alors président par intérim, et 6 autres ont été amnistiés en 2012 par Moncef Marzouki, l’usurpateur de Carthage.

On rappellera que c’est sous la pression de Sihem Bensedrine, Radhia Nasraoui, Mohamed Abbou, Mokhtar Trifi, Chokri Belaïd, Nasser Laouini, Noureddine Bhiri, Naziha Rejiba (Om Zied), Saïda Akremi, Abderraouf Ayadi, Taoufik Ben Brik … et d’autres mercenaires des droits-de-l’homme que le ministre de l’Intérieur intérimaire  Farhat Rajhi (27 janvier au 28 mars 2011), avait proposé à Béji Caïd Essebsi, alors Premier ministre,  ce décret loi et qu’il avait immédiatement procédé à la libération de centaines de terroristes, notamment Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, le chef d’Ansar al-Charia.

Parmi les amnistiés de Moncef Marzouki en 2012, un certain Abdelkader Ben Ahmed Fezzani, qui a été abattu, et un certain Hassen Bousbia (voir son identité ci-dessous), qui serait le chef des commandos djihadistes locaux ayant attaqués Ben Gherdane et qui a été également supprimé par nos forces militaires. Ce terroriste qui avait rejoint la Libye en 2013 et prêté allégeance à Daech, faisait office de « juge » dans « l’émirat de Sabratha » et dirigeait un vaste réseau de contrebande entre la Libye et la Tunisie. A la suite des bombardements américains contre Sabratha, le 19 février dernier, Hassen Bousbia est revenu en Tunisie pour s’installer à Ben Guerdane.

Quant au véritable cerveau de l’attaque terroriste contre Ben Guerdane, TS est en mesure d’affirmer qu’il pourrait s’agir de Tarek Maaroufi. A moins que ce ne soit Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, le supposé "mort" depuis 2015 ! Nous y reviendrons avec plus de détails dans notre prochaine publication de ce soir.

Nebil Ben Yahmed   

Identité du terroriste Hassen Bousbia, amnistié par Moncef Marzouki en 2012, abattu à Ben Guerdane en 2016.