Salim Ben Hamidane offre à Noureddine Bhiri un bien immobilier qui appartenait à Mourad Trabelsi


24 Juillet 2013

Tunisie: Le pillage se poursuit à tous les niveaux, avec les mafieux d’Ennahda, d’Ettakatol et du CPR qui ont usurpé le pouvoir grâce au trafic de l'ISIE et au soutien du Qatar et des USA. Des terres agricoles, des terrains de l’AFH, des entreprises, tout y passe. Dans cet article, la maison qui appartenait à Mourad Trabelsi et que Salim Ben Hamidane a offert à Noureddine Bhiri.


Comme Sihem Badi, qui devrait dans les prochains jours répondre de ses malversations et corruptions devant la Justice, et Mohamed Abbou, tous les deux membres du CPR, qui se sont enrichi en moins de deux ans, Salim Ben Hamidane, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, également du CPR, se sert directement des biens de l’Etat et en fait profiter ses amis et ses bienfaiteurs.

Outre la somptueuse villa d’1 milliard 600000 millions qu’il s’est acheté avec on ne sait quel argent, le Frère musulman et frère Freedom House, Noureddine Bhiri, l’ancien ministre de la Justice vient de s’offrir à titre gracieux la maison de Mourad Trabelsi, qui est située dans un endroit très chic de Radès et qui, en tant que bien confisqué, appartient à l’Etat.

C’est Salim Ben Hamidane,  l’agent d’Ennahda au sein du CPR, comme les 95% des membres de ce parti marzoukien, qui a fait ce cadeau à Noureddine Bhiri. L’actuel ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières a constitué au sein du ministère une cellule parallèle chargée de lui signaler tous les biens confisqués et qui ne reviendraient pas pour autant à l’Etat compte tenu de leur situation foncière ! En d’autres termes, tous les biens dont le traçage et l’origine ne peuvent pas être facilement établis sont immédiatement recyclés dans le réseau des copains et des copines, des cousins et des cousines.

Celui qui est à la tête de cette cellule mafieuse s’appelle Younès Zemzmi. Compte tenu de sa formation juridique, cet individu est officiellement chargé des centaines de dossiers des biens confisqués aux Trabelsi et d’autres proches de l’ancien président. Pour sa discrétion et pour les services rendus à son ministre mafieux, ce dernier lui a accordé une bonne promotion dont on peut trouver la trace dans le Journal Officiel de mai 2013.

Voici maintenant, juste pour rire, le CV du « docteur » Salim Ben Hamidane, qui figure sur le site du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières. Nous le reproduisons sans correction !

"Docteur Salim Ben Hamidane est né le 12 mais 1969 à Djerba dans le Sud Tunisien, issu d’une famille youssefiste qui a tant souffert sous le régime de Bourguiba. Il a milité dés son entrée universitaire en 1987 au sein de l’UGTE dont il a été l’un des leaders à la faculté de droit et sciences économiques et politiques de Sousse. Il a été la cible de filatures policières après la dissolution du mouvement estudiantin. il s’est réfugié à l’intérieur du pays avant de s’enfuir clandestinement en septembre 1991.
 
Depuis, ce fut un long exil, de la libye puis le soudan (où il a failli risquer sa vie dans le désert à cause de la soif) avant de joindre la syrie puis le Liban où il a poursuivit ses études universitaires à la faculté de droit à beirout obtenant la licence avec mention.
 
En 1993, de lourdes peines par contumace ont été prononcées contre lui atteignant 15 ans d’emprisonnement en raison de ses activités syndicales et politiques. Il a été pourchassé par les services de renseignement syrien et fût arrêté et torturé et sommé d’être extradé par la police libanaise avant qu’il ne réussisse à quitter le Liban vers l’Europe et demander l’asile Politique en l’été 1994.
 
A l’aéroport d’Istanbul, il a connu l’arrestation de nouveau et les menaces d’extradition, idem à l’aéroport de vienne. Après libération, il décide d’aller en suisse et demande l’asile politique. Malheureusement il ne l’obtient pas et on lui imposa la résidence surveillée et l’interdiction de poursuivre se hautes études universitaires.
 
En 1995, il rallia la France et obtint finalement l’asile politique après 3 années très difficiles. il poursuit ses études à l’université française Paris descartes à Malakoff et fùt récompensé par un DEA en droit de l’économie internationale et du développement avec mention, suivi d’un doctorat en sciences juridiques sur « Islam et l’état de droit : divergence ou convergence » avec la mention très honorable.
 
Docteur Ben hamidane a crée et dirigé une fondation spécialisée dans l’éducation de la langue arabe et la culture islamique en banlieue française. A exercé la profession d’avocat à paris et en parallèle l’enseignement universitaire au sein de l’institut européen des sciences humaines.
 
L’activité du militant en France :
-Membre fondateur du congrès pour la république (2001).
-Membre du bureau exécutif de l’organisation mondiale des exilés tunisiens (défense du droit de retour digne aux réfugiés tunisiens). 
-Directeur adjoint du forum international pour la démocratie et le développement. 
-Militant au sein de l’association arabe pour la défense des droits de l’homme. 
-Auteur de plusieurs écrits dans les deux langues arabe et française dans plusieurs magazines et sites internet en plus des passages médiatiques dans les télévisions arabes et étrangères.
-Retour en Tunisie le 23 Janvier 2011 après 20 ans d’exil dans le but de contribuer à la réussite de la transition démocratique et le processus révolutionnaire".

Monsieur le ministre chargé des affaires mafieuses d'Ennahda, d'Ettakatol et du CPR, oublit de mentionner dans son CV qu'il est propriétaire en France d'une société d'Import-Export en fruits secs. Vérifications faites, le "DEA en droit de l'économie internationale et du développement" n'existe pas à Paris-Descartes, et que si un doctorat sur "Islam et l'Etat de droit: divergence ou convergence" est bien déposé dans cette université, il ne porte pas le nom de Salim Ben Hamidane mais celui de Sélim Ghali, un doctorant d'origine égyptienne! En revanche, plusieurs rapports pas tout à fait "universitaires"sur le Soudan, le Liban et la Syrie sont déposés à la "bibliothèque" de la DST et de la DGSE!!!
Tunisie-Secret.com

Lilia Ben Rejeb