Tunisie : Mabrouka Mbarek, la beurette à tartiner l’ANC (vidéo)


6 Janvier 2014

C’est une cyber-collabo qui a effectué des missions en Irak et en Afghanistan pour le compte d’ONG américaines, avant d’atterrir à l’assemblée constituante sur la liste du CPR. Trois ans après le coup d’Etat islamo-atlantiste qui a détruit la Tunisie, elle revient sur le « concept » hautement philosophique de « Digage » et souhaite l’inscrire dans la constitution qui va faire basculer la Tunisie du bourguibisme au ghannouchisme (vidéo). C‘est une occasion pour nous de lui rappeler son passé caché.


Elle s’appelle Mabrouka Mbarek, une beurette née à Strasbourg le 31 mai 1980. Comme il l’a fait pour beaucoup d’autres cybers-collabos injectés par les Américains dans la politique tunisienne, le site Leaders, qui roulait pour les Trabelsi et les Matéri, a fait d’elle un portrait très élogieux. C’était dans un article publié le 19 janvier 2012, sous le titre de « Mabrouka Mbarek : l’élue qui vient des Amériques ». On y découvre une « très haute compétence », qui n’a pas pu « se soustraire à l’appel de sa patrie au moment où elle peut lui être le plus utile ». Comme c’est touchant !

La « très haute compétence » a obtenu son DEUG (bac +2) à la Faculté de droit et d’économie à Strasbourg, ce après quoi elle a entamé des études de commerce et de gestion à l’Ecole supérieur de commerce de Reims, où elle a obtenu un mastère en administration économique et sociale dont le sujet de mémoire était « Faire des affaires dans le monde arabe » ! N’ayant pas trouvé en France un travail à la hauteur de ses « hautes compétences », elle s’est mise en quête d’un stage de fin d’études. La seule « entreprise » qui va lui répondre n’est pas l’ambassade de France au Yémen, comme elle le prétend, mais une ONG américaine qui a besoin d’informateurs d’origine arabe dans ce pays.

Après 4 mois passés à Sanaa, elle part s’installer aux Etats-Unis, plus exactement à San Francisco, où un cabinet d’audit la recrute. Après y avoir perfectionné ses « compétences », elle est envoyée en Afghanistan, puis en Irak, puis au Liban, pour des missions hautement « humanitaires ». De nouveau installée aux Etats-Unis, à deux heures de route de Montréal, elle intègre l’ONG Bridging the Divide, « une passerelle entre activistes américains et du monde arabe », selon Maghreb Confidentiel No1003, du 26 janvier 2012. En réalité, cette ONG proche des milieux sionistes américains et canadiens a été l’une des pépinières des cybers-collabos qui ont fait le « printemps arabe ».
 
C’est avec le savoir-faire et le réseau de cette ONG que Mabrouka Mbarek a participé activement à la « révolution 2.0 », en appelant les jeunes Tunisiens au martyr. Après la chute du régime, elle intègre le CPR dont le fondateur Moncef Marzouki vient de rentrer à Tunis, et à qui l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie envoie sa voiture personnelle et son chauffeur à l’aéroport ! Maitrisant les techniques de dopage de son compte facebook et de la communication subliminale par twitter, comme tous les cybers-collabos, Mabrouka Mbarek mènera une très active cyber-campagne à distance ! En effet, selon Maghreb Confidentiel No 1003, du 26 janvier 2012, c’est à partir des Etats-Unis que notre beurette a fait toute sa campagne, « Mabrouka Mbarek n'a quitté les Etats-Unis pour Tunis qu'au lendemain de son élection, fin octobre », écrit le site d’information français. Les autres cybers-collabos qui se sont présentés, et qui avaient pourtant juré fidélité à l’Amérique, n’ont pas eu la même chance qu’elle.

Toujours selon Maghreb Confidentiel, dont les informations sont irréprochables, la nouvelle élue du CPR, Mabrouka Mbarek, a voulu « s'imposer comme l'ambassadrice du président Moncef Marzouki auprès des grands du web ! Le 23 janvier, l'élue a été l'une des chevilles ouvrières de la rencontre entre Marzkouki, Eric Schmidt, Executive Chairman de Google en tournée dans la région, et Jared Cohen, ex-diplomate du département d'Etat, passé récemment chez le géant californien ».

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Eric Schmidt et Jared Cohen, dont nous parlons depuis trois ans, sont les deux principaux activistes qu’Obama a placés chez Google pour provoquer le « printemps arabe » (voir l’article qui va suivre de Karim Zmerli, avec le témoignage vidéo de Glenn Beck). C’est la très discrète Mabrouka qui a organisé l’invitation de Marzouki par Google Ideas, le 23 septembre 2013 à New York, pour donner une conférence. Selon nos confrères de Tunisie Numérique, « le communiqué de presse officiel de la présidence de la république, désigne Google Ideas sous le nom de « société ». Or il serait fallacieux de dire que Google Ideas est seulement une société. C’est surtout un think tank créée par Google, c’est à dire un cercle de réflexion politique affilié à Google ou plus clairement un lobby à travers lequel Google veut influer sur les politiques internationales. Le dirigeant de Google Ideas, Jared Cohen, élu par le magazine Times comme l’une des 100 personnalités les plus influentes du monde, est un ancien conseiller de l’ex-secrétaire d’état de Geoges .W. Bush: Condolezza Rice. Il est soupçonné par le biais de  révélations de messages Wikileaks de collaborer avec la maison blanche dans un travail à la fois politique et technologique de Google Ideas à travers le monde, pour manipuler certains soulèvements et renverser des régimes opposés aux États-Unis » (Tunisie Numérique du 24 septembre 2013).

C’est cette beurette américanisée qui veut inscrire la musicalité du mot vulgaire « Dégage », qui nous vient des banlieues françaises, dans la future constitution tunisienne. Une demande qui a fait rire le président de cette assemblée de rapaces, d’incultes et de sangsues, Mustapha Ben Jaafar, et sa vice présidente, Meherzia Labidi, une autre demie beurette qui vient des Ulis, dans la banlieue parisienne. Au fait, comment on dit « Dégage » en hébreux ?TunisieSecret

Lilia Ben Rejeb

Prochain article, « Amira Yahyaoui, l’œil de Washington à l’ANC »