Un haut responsable libyen déclare que le Qatar est à l’origine des événements en Tunisie, en Egypte et en Libye


17 Novembre 2013

La résistance patriotique libyenne s’organise pour libérée la Libye du néocolonialisme, qui l’a envahi pour faire main basse sur son pétrole et se partager tous ses avoirs à l’étranger sous prétexte que c’était la fortune personnelle de Kadhafi, alors que tous ces avoirs étaient des placements de l’Etat libyen. Pendant ce temps, la Libye se transforme petit à petit en un second Irak !


Des violences ont éclaté vendredi 15 novembre quand une milice originaire de Misrata, installée dans le quartier de Gharghour, dans le sud de Tripoli, avait tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale. En représailles, des hommes armés ont attaqué le quartier général de cette milice, au prix d'affrontements qui ont fait au moins une cinquantaine de morts et plus de quatre cent cinquante blessés, selon le ministère de la santé. Samedi 16 novembre, d'autres milices sont venues  en aide à la première, générant de nouvelles violences. Des habitants exaspérés par les exactions des milices, principalement celle d’Al-Qaïda sous le commandement d’Abdelhakim Belhadj, ont appelé à la désobéissance civile, érigeant des barricades sur d'importantes artères et brûlant des pneus.

Par ailleurs, Ahmed Muhareb, président du « Rassemblement du travail politique pour la Libye», a déclaré qu’en 2011, le Qatar est à l’origine de ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte et en Libye, et que le redressement de la situation en Egypte avec le général Al-Sissi a contrarié les plans occidentaux dans la région.

Dans cette déclaration à l’agence de presse russe, Novosti, reprise par le quotidien égyptien Al-Ahram du 30 octobre 2013, M.Muhareb a révélé que les Etats-Unis voulaient installer les forces de l’Africom dans un pays africain proche de l’Europe et que Kadhafi, Moubarek, Ben Ali et Bouteflika ont refusé ce transfert. Il a précisé qu’après le « printemps arabe », les Américains ont installé Africom dans le Sud libyen et dans le Sud tunisien, avec l’accord des Frères musulmans dans ces deux pays. Il a également indiqué que parmi les objectifs de la guerre contre la Libye, il y avait une volonté occidentale de prendre possession des avoirs libyens à l’étranger sous le prétexte fallacieux que ces avoirs étaient au nom de Kadhafi, ce qui est totalement faux.

Selon M.Muhareb, le changement de situation en Egypte a fait avorter le projet néocolonial occidental et a réveillé le sentiment nationaliste libyen, puisque les Libyens ont réalisé l’énormité de l’imposture dont ils ont été les victimes et qu’ils ont décidé d’organiser la résistance pour libérer leur pays des nouveaux colons ainsi que d’Al-Qaïda. C’est dans ce but qu’a été lancé « Majmouat al-amal al-siyasi min ajli Libya », qui compte plusieurs hommes politiques et intellectuels Libyens, et qui tiendront leur premier congrès à la fin de ce mois de novembre au Caire.

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