Ghulam Ahmad Bilour offre une récompence aux assassins de Charlie Hebdo et aux futurs candidats terroristes pour obtenir le pardon des Talibans.
Selon la presse pakistanaise, l’ancien ministre des chemins de fer, Ghulam Ahmad Bilour, a annoncé le 2 février dernier qu'il mettait la tête de l'actuel propriétaire de Charlie Hebdo à prix, pour 200.000 dollars. «J'avais déjà déclaré que je ne tolère aucune attaque sur la sainteté du Saint Prophète», a déclaré ce député pakistanais et membre du Awami National Party (ANP), dont son frère Bashir Ahmad Bilour était le leader.
Ministre du gouvernement provincial du Khyber Pakhtunkhwa, ce dernier a été tué le 22 décembre 2012 dans un attentat mené par les Talibans. L’ambassade de France à Islamabad avait à l’époque condamnée « avec la plus grande fermeté » cet attentat qui a fait dix morts, en « s’associant à la douleur des parents et des proches des victimes » !
Ghulam Ahmad Bilour est précisément le frère de Bashir Ahmad Bilour. Par ses déclarations récompensant des criminels et encourageant des actions terroristes, ce politicien pakistanais cherche probablement à gagner les faveurs des Talibans qui ont assassiné son frère. Dans une déclaration à l’agence Associated Press, le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), principal mouvement taliban pakistanais, a d’ailleurs annoncé qu'il offrait à Ghulam Ahmad Bilour une « amnistie » parce que ses vues représentent « le véritable esprit de l'Islam » !
Ghulam Ahmad Bilour, qui semble avoir beaucoup d’argent dans un pays où on crève de faim, n’est pas à son premier appel au meurtre. Déjà en septembre 2012, il avait annoncé qu'il proposait une récompense de 100.000 dollars pour la mort du réalisateur du film « L'innocence des musulmans ». Dirigé à l’époque par son frère Bashir, son parti, Awami National Party, s’était alors désolidarisé de cette déclaration mais sans prendre aucune mesure disciplinaire à l’encontre de Ghulam.
Idem pour le gouvernement pakistanais dont on connaît le rôle historique que ses services de renseignement ont joué dans la création des Talibans et dans l’exportation du djihadisme dans le monde. Il est vrai qu’à cette époque, le terrorisme islamiste était une pièce maîtresse de la géopolitique américaine. Une stratégie abandonnée après le 11 septembre 2001 et reprise de plus belle avec le « printemps » dit arabe, dont le feu dévastateur à commencé en Tunisie, un certain 14 janvier 2011!
Lilia Ben Rejeb
Ministre du gouvernement provincial du Khyber Pakhtunkhwa, ce dernier a été tué le 22 décembre 2012 dans un attentat mené par les Talibans. L’ambassade de France à Islamabad avait à l’époque condamnée « avec la plus grande fermeté » cet attentat qui a fait dix morts, en « s’associant à la douleur des parents et des proches des victimes » !
Ghulam Ahmad Bilour est précisément le frère de Bashir Ahmad Bilour. Par ses déclarations récompensant des criminels et encourageant des actions terroristes, ce politicien pakistanais cherche probablement à gagner les faveurs des Talibans qui ont assassiné son frère. Dans une déclaration à l’agence Associated Press, le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), principal mouvement taliban pakistanais, a d’ailleurs annoncé qu'il offrait à Ghulam Ahmad Bilour une « amnistie » parce que ses vues représentent « le véritable esprit de l'Islam » !
Ghulam Ahmad Bilour, qui semble avoir beaucoup d’argent dans un pays où on crève de faim, n’est pas à son premier appel au meurtre. Déjà en septembre 2012, il avait annoncé qu'il proposait une récompense de 100.000 dollars pour la mort du réalisateur du film « L'innocence des musulmans ». Dirigé à l’époque par son frère Bashir, son parti, Awami National Party, s’était alors désolidarisé de cette déclaration mais sans prendre aucune mesure disciplinaire à l’encontre de Ghulam.
Idem pour le gouvernement pakistanais dont on connaît le rôle historique que ses services de renseignement ont joué dans la création des Talibans et dans l’exportation du djihadisme dans le monde. Il est vrai qu’à cette époque, le terrorisme islamiste était une pièce maîtresse de la géopolitique américaine. Une stratégie abandonnée après le 11 septembre 2001 et reprise de plus belle avec le « printemps » dit arabe, dont le feu dévastateur à commencé en Tunisie, un certain 14 janvier 2011!
Lilia Ben Rejeb