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Mezri Haddad fait de nouvelles révélations d’une extrême gravité  04/12/2012

Mezri Haddad fait de nouvelles révélations d’une extrême gravité
En exclusivité pour Tunisie-Secret, une interview explosive de Mezri Haddad, demain mercredi. Après plusieurs tentatives, l’ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO a finalement accepté de répondre à nos questions en nous recevant à son domicile. Avec cette interview, notre reportage photos de Mezri Haddad chez lui. Malgré ses cinquante ans, l’homme parait beaucoup plus âgé. Son visage est éprouvé par deux années d’exil volontaire, de méditation et de tristesse de voir la Tunisie s’enfoncer jour après jour. Mais l’homme impressionne par son courage, par la clarté de ses analyses et par son charisme. Il n’a rien perdu de sa verve et de sa détermination de continuer son combat pour la démocratie et contre l’obscurantisme, pour l’indépendance absolue de la Tunisie et contre sa mise sous tutelle. Nous l’avons évidemment interrogé sur les derniers événements à Siliana, sur la crise politique actuelle, sur sa vision de l’avenir, sur son bilan de l’ancien régime, sur ce qu’il pense de Ben Ali, sur sa rencontre tendue avec l’ambassadeur américain David Killion, le 15 janvier 2011, sur l’échange qu’il a eu à l’Elysée avec Henri Guaino, le 2 février 2011. Les nouvelles révélations de Mezri Haddad sont explosives, notamment au sujet de l’offre juteuse que lui a proposée le Qatar via l’un de ses agents tunisiens, sur le messager que lui a envoyé Rached Ghannouchi avant son retour triomphal et sur l’obstacle que constituait Ben Ali à l’invasion de la Libye, un plan préparé par l’Elysée dès octobre 2010. Plus qu’une interview, un document historique pour comprendre ce qui nous arrive…et, surtout ce qui nous attend !      

Lire l'interview de Mezri Haddad

Mezri Haddad : La Tunisie a perdu sa souveraineté et la guerre civile la guette



21.Posté par Observateur en Tunisie le 29/01/2013 04:56
M. Haddad,

je suis pris personnellement dans la rédaction finale d'un livre qui touche principalement à l'avenir démocratique et la question des droits de la femme en Tunisie par rapport aux conventions internationales, et donc par rebond à l'islamisation du pays. J'ai eu intuition depuis le mois de janvier 2011 qu'il avait eu un coup d'Etat à caractère militaire avec la participation des services secrets anglo-américains en Tunisie, quand la populace était encore sous l'effet de l'euphorie de la propagande médiatique et la peur du désordre voulu. Je crois qu'il s'agit vraiment d'une contre-partie au plan de déstabilisation de la Libye, préparé par les services secrets français à partir d'octobre 2010, comme un article de Franco Béchis sur l'italien Corrière della Sera avait premièrement diffusé au début de l'offensive contre la Jamahiriya. Je n'ai jamais douté que Ben Ali était sincère dans son dernier discours radio et télédiffusé du 13 janvier, à propos de la répression et de victimes de tirs d'armes à feu, malgré j'étais un opposant intellectuel (non-islamiste, je tiens à préciser) du régime. J'avais espéré une autre issue à la question de la démocratie en Tunisie et pensé que le discours du 13 pouvait comporter un changement moins dramatique, ce que j'avait dit à un camarade d'école primaire de l'ancien Président. En suite j'ai discuté à ce sujet aussi avec un ancien conseiller présidentiel, retraité et Votre collègue dans la diplomatie.
Je suis désolé que dans cette note à commentaire je ne puisse pas sortir de l'anonymat.
L' interview publié en exclusivité sur T-S confirme mes sentiments et pensées politiques sur ce qui était et reste encore l’énigme du 14 janvier, notamment pour le rôle de M. Seriati, qui me semble accablé de mauvaises considérations dans le livre de M.me Ben Ali, "Ma Vérité", qui déjà avait parlé de complot international. A propos de lui, je crois qu'il est la clef de voûte de tout l’énigme, et c'est pour cela qu'il reste emprisonné et son silence vaut sa vie... Il est fort probable que M. Seriati avait les snipers sous le contrôle de Samir Tarhouni (BAT) en point de mire sur lui lorsqu'il a du dépêcher le Président Ben Ali sur l'avion.
A part ce détail très important dans la dynamique des évènements, il y a un passage dans mon brouillon (dernière révision en été 2012) qui Vous concerne: c'est pour cela je Vous reporte le passage, dans le but d'avoir d’éventuelles clarifications de Votre part.

--- Un autre fait remarquable que j’ai pu noter personnellement, c’est le discours de démission de l'ambassadeur de Tunisie à l'Unesco, Mezri Haddad, dans une parution télévisée depuis Washington à midi du vendredi 14 janvier, heure tunisienne. Comme reporte l’information de presse publié en ligne par L’Express, à un moment où les médias sont encore loin de formuler une possible « fuite » de Ben Ali, l’ambassadeur déclare : « Je veux que la Tunisie bascule dans la démocratie, pas dans l'intégrisme ». Cette étrange déclaration acquière maintenant un écho prophétique, tandis que reste énigmatique son aveu lors de l’interview : « des amis m'ont décrit la réalité de la situation. En conscience, je ne peux donc plus cautionner tout cela. ( )». On peut aisément comprendre que M. Haddad, étant basé à Washington, ait pu bénéficier de l’aide diplomatique de certains amis au Congress américain et avoir eu vent de la stratégie islamiste adoptée pour la première fois et à surprise envers le Maghreb par le président Obama. L’ancien ambassadeur aurait pu se sentir évidemment trahi par le cynique revers donné au régime de Ben Ali par Obama à la faveur des islamistes, en préparant secrètement, interpolé par les services secrets britanniques, le retour du leader du mouvement islamiste En-Nahdha, Rached Ghannouchi, de Londres. ... ---

M. Haddad, pouvez-Vous, par rapport à Vos révélations à paraître ici, confirmer mes suppositions? Merci de toute Votre attention.

22.Posté par BBG le 01/02/2013 12:13
Est-ce l'intervewé qui s'exprime mal ou l'intervewer qui écrit mal ?
Je ne comprends rien : " Il est fort probable que M. Seriati avait les snipers sous le contrôle de Samir Tarhouni (BAT) en point de mire sur lui lorsqu'il a du dépêcher le Président Ben Ali sur l'avion" ?

Mais qui contrôle qui et qui est en ligne de mire de qui ?
En quoi c'est "une pensée politique" de considérer que Seriati est la "clée de voûte de l'énigme" ?

De plus, je croyais que l'Ambassade de Tunisie à l'Unesco se situe à Paris et non à Washington.

23.Posté par Observateur en Tunisie le 02/02/2013 06:30
Je retourne sur mon exposé pour clarifier. S'il y a eu faute de situation géographique personnelle de ma part : "étant basé à Washington", je présumais - à tort ?- des déplacements à Washington de M. Haddad ou des contacts avec des gouvernementaux US.

L'affaire Seriati: suppositions personnelles, une chose, pensées politiques une autre, SVP.

J'espère que les lecteurs puissent comprendre cela: Samir Tarhouni, aussi d’après une série de questions dans le livre "Ma Vérité" de Leila Ben Ali, avait pris position dominante avec des éléments de la BAT sur la tour de contrôle de l'aéroport militaire, d'où (supposition) menaçait téléphoniquement Ali Sériati, de liquidation immédiate, snipers à l'appui, s'il ne dépêchait pas le Président Ben Ali vers l'avion qui devait l'éloigner définitivement selon un complot préétabli, dont il ne pouvait pas être informé, mais qu'il avait pressenti. Ces détails restent flous, M. Seriati étant ténu au secret... pour sa survie.

Pensées politiques: le 14 janvier est la date exécutoire d'un coup d'Etat militaire à fond stratégique international, le machine machiavélique de la soi-disant "Révolution du jasmin" reste à mon avis celle exposée avec pertinence par M. Haddad, lorsqu'il a indiqué le Qatar comme le pays comploteur par excellence et par servitude envers l'agenda pluto-sioniste américaine et il affirme: " La révolution est un conte de fée pour adolescents. Quant à la perte de souveraineté, il s’agit d’une réalité affligeante qu’on ne peut plus cacher aux Tunisiens et dont beaucoup d’ailleurs s’en foutent." Selon ce que je lis dans une page archivée [http://truth-arab-revolutions.blogspot.com/2012/12/mezri-haddad-la-tunisie-perdu-sa.html]

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