Pour canal Al-Alam et Achourouk (voir lien ci-dessous), les services algériens et tunisiens pensent en effet que cette masse d’argent sert au financement des réseaux terroristes. Alertées par d’importants mouvements d’argent entre la Libye, l’Algérie, la Tunisie, la Turquie et l’Europe, ce sont les autorités algériennes qui ont déclenché l’enquête. Habituée à la lutte contre le terrorisme, l’Algérie a toute les raisons de croire que tous ces mouvements d’argent sont suspects et qu’ils ne menacent pas uniquement la Tunisie.
Sur une période d’un mois (novembre), le montant total des transactions bancaires aurait atteint les 20 millions de dollars. Il s’agit de devises en espèces qui affluent vers la Tunisie pour être déposées dans certaines banques à Tunis, puis transférées vers des établissements bancaires français, belges et suisses. Les Algériens ont fait pression sur Tunis pour mener une investigation sur les personnes tunisiennes qui font ces dépôts dans une banque à Tunis dont le nom n’a pas encore été révélé.
Une source policière tunisienne indique que les brigades financières algériennes et tunisiennes soupçonnent que cet argent sert au financement des réseaux terroristes et à l’achat d’armes sophistiquées. Les nombreuses cellules dormantes en Tunisie et complices au sein de la population ont besoin de beaucoup d’argent pour mener à bien leurs activités criminelles.
L’argent en question pourrait être aussi les fortunes colossales amassées par certains hauts dignitaires d’Ennahdha inquiets de la tournure politique en Tunisie à la suite des élections législatives et qui pourrait se confirmer à l’issue des élections présidentielles.
A priori, les groupes djihadistes identifiés en Tunisie sous les dénominations trompeuses de « Katibat Okba Ibn Naafa », « Ansars al-charia » ou « Al-Qaïda Maghreb » manqueraient de matériels et d’armes pour mener leur grande offensive sur la région. Beaucoup des armes et munitions que le Qatar et certains pays occidentaux ont livrées, via la Tunisie, aux mercenaires Libyens en 2011 ont été épuisés depuis dans les guerres intestines entre bandes djihadistes rivales. D’où leur besoin pressant en ravitaillement et équipement.
Des marchands d’armes européens et particulièrement Belges se partageraient un « marché » de plusieurs milliards de dollars.
Nouvelle plaque tournante du terrorisme international et du blanchiment d’argent, la Tunisie est un terrain fertile pour le crime organisé et le terrorisme, en raison du noyautage de certains services de douane et de police par les militants d’Ennahdha, et en raison aussi de l’absence de toute loi sur l’origine des fonds et le financement des partis politiques ainsi que des ONG, l’ancienne Assemblée nationale constituante ayant refusée toute légifération dans ce sens.
Lilia Ben Rejeb
http://www.alalam.ir/news/1654220
Sur une période d’un mois (novembre), le montant total des transactions bancaires aurait atteint les 20 millions de dollars. Il s’agit de devises en espèces qui affluent vers la Tunisie pour être déposées dans certaines banques à Tunis, puis transférées vers des établissements bancaires français, belges et suisses. Les Algériens ont fait pression sur Tunis pour mener une investigation sur les personnes tunisiennes qui font ces dépôts dans une banque à Tunis dont le nom n’a pas encore été révélé.
Une source policière tunisienne indique que les brigades financières algériennes et tunisiennes soupçonnent que cet argent sert au financement des réseaux terroristes et à l’achat d’armes sophistiquées. Les nombreuses cellules dormantes en Tunisie et complices au sein de la population ont besoin de beaucoup d’argent pour mener à bien leurs activités criminelles.
L’argent en question pourrait être aussi les fortunes colossales amassées par certains hauts dignitaires d’Ennahdha inquiets de la tournure politique en Tunisie à la suite des élections législatives et qui pourrait se confirmer à l’issue des élections présidentielles.
A priori, les groupes djihadistes identifiés en Tunisie sous les dénominations trompeuses de « Katibat Okba Ibn Naafa », « Ansars al-charia » ou « Al-Qaïda Maghreb » manqueraient de matériels et d’armes pour mener leur grande offensive sur la région. Beaucoup des armes et munitions que le Qatar et certains pays occidentaux ont livrées, via la Tunisie, aux mercenaires Libyens en 2011 ont été épuisés depuis dans les guerres intestines entre bandes djihadistes rivales. D’où leur besoin pressant en ravitaillement et équipement.
Des marchands d’armes européens et particulièrement Belges se partageraient un « marché » de plusieurs milliards de dollars.
Nouvelle plaque tournante du terrorisme international et du blanchiment d’argent, la Tunisie est un terrain fertile pour le crime organisé et le terrorisme, en raison du noyautage de certains services de douane et de police par les militants d’Ennahdha, et en raison aussi de l’absence de toute loi sur l’origine des fonds et le financement des partis politiques ainsi que des ONG, l’ancienne Assemblée nationale constituante ayant refusée toute légifération dans ce sens.
Lilia Ben Rejeb
http://www.alalam.ir/news/1654220