En commémoration du 65ème anniversaire de l’insurrection armée contre l’occupant français, le 18 janvier 1952, le Parti Destourien Libre a réuni ses nombreux militants et cadres pour réanimer la flamme éteinte, depuis 2011, du patriotisme tunisien. En présence du fondateur du PDL, Hamed Karoui et de plusieurs anciens responsables destouriens, Abir Moussi a prononcé un discours mobilisateur et rassembleur de tous les nationalistes tunisiens, notamment des orphelins du RCD, le parti qui était au pouvoir et que certains traîtres et mercenaires ont voulu décapiter à l’instar du Baath irakien après l’invasion et l’occupation de l’Irak en 2003. Avocate de profession, Abir Moussi a été la seule destourienne à affronter en 2011 les pseudo-révolutionnaires islamistes et gauchistes pour empêcher la dissolution du RCD.
« Nous, disciples et enfants de ceux qui ont déclaré la lutte armée contre le colonialisme, nous ne permettrons jamais que les armes qui ont permis l’indépendance se retournent contre l’Etat, par des terroristes et des extrémistes ». C’est par ces phrases qui résonnent comme un défi et un avertissement qu’Abir Moussi a commencé son discours en affirmant que son parti « n’acceptera jamais le retour des terroristes que certains ont expédié en Syrie ».
Abir Moussi a rappelé que « Cet anniversaire est celui d’une révolution qui a été conduite par le leader Habib Bourguiba et ses compagnons. Cette révolution qui a eu des dirigeants et des objectifs a permis d’obtenir l’indépendance totale de la Tunisie… Nous allons continuer ce chemin et aujourd’hui, nous déclarons la révolution destourienne contre tous les choix déviants qui ont fait que la Tunisie devienne un pays pauvre et exposé au terrorisme et aux calculs bassement politiciens qui obéissent à des agendas antinationaux ».
En déclinant l’organisation et le programme de son parti, la présidente du PDL a été parfaitement clair quant aux rapports aux partis existants, qu’ils soient islamistes ou gauchistes : « Il n’y aura jamais d’alliance avec l’islam politique. Il n’y aura pas d’alliance avec ceux qui ont détruit les structures de l’Etat. Il n’y aura pas d’alliance avec ceux qui opèrent selon des agendas étrangers. Il n’y aura pas d’alliance avec ceux dont le financement est douteux. Il n’y aura pas d’alliance avec les élèves de Freedom House ».
En évoquant le passé des destouriens et à l’inverse d’autres anciens hauts responsables supposés de l’ancien régime, Abir Moussi a eu le courage de préciser qu’il n’y a pas « pour nous de période bourguibienne et de période novembriste comme ils disent. Nous sommes responsables et comptables des deux périodes, c’est notre histoire que nous assumons, certes avec autocritique mais aussi avec fierté. Cette double période a ses points positifs et négatifs, mais nous l’assumons dans son intégralité et nous n’avons pas à en avoir honte ».
Abir Moussi a ensuite violemment critiqué les imposteurs et les vendeurs de rêve qui ont profité de l’éclipse des destouriens pour tromper le peuple tunisien. Elle a déclaré que « le mal de notre pays est dans cette soi-disant élite qui a semé dans les esprits la haine, l’envie et le gain sans le travail…Ils ont persuadé les Tunisiens qu’il suffit de descendre dans la rue, de manifester pour obliger l’Etat à régler tous leurs problèmes alors qu’ils savent pertinemment que la situation économique est désastreuse à cause d’eux… »
Après avoir remis en cause la légalité de l’Instance Vérité et Dignité, qui est dirigée par une corrompue à la solde de l’étranger et « qui est au-dessus des lois » et dont la justice transitionnelle « n’est qu’un prétexte pour régler certains comptes politiques et distraire le peuple », la présidente du PDL a terminé son discours par des questions d’ordre régional et international. Pour elle, « il faut rétablir au plus vite nos relations diplomatiques avec la Syrie, faire preuve de solidarité avec nos voisins Libyens pour qu’ils préservent leur intégrité nationale, et travailler activement à l’unité du Maghreb arabe sans jamais oublier la question palestinienne…»
L’ancien premier-ministre et fondateur du PDL a ensuite pris la parole pour affirmer haut et fort que « les Tunisiens peuvent se rendre compte de la différence entre ce qui a été réalisé avant et après 2010…c’est une descente aux enfers. Nous devons appeler à l’union nationale, et même si nous soutenons ce gouvernement, nous pensons qu’il n’est absolument pas un gouvernement d’union. Il ne faut toutefois pas baisser les bras, nous continuerons à appeler à l’unité, à la vraie réconciliation ».
Hamed Karoui a fait quelques allusions à la mercenaire de l’étranger, Sihem Ben Sedrine, soupçonnée par ailleurs de corruption grave. Il a indiqué que « Nous sommes tombés bien bas, lorsque l’ARP refuse de combattre la corruption, cela est très grave ! On ne lui a pas demandé de juger, mais d’enquêter, on aurait alors su si oui ou non il y a eu corruption et si la présidente de l’IVD avait été innocentée elle aurait été une héroïne. Fermer les yeux sur la corruption est insupportable, dire qu’on combat la corruption pour qu’au final l’ARP se désiste ainsi est inadmissible ».
Incontestablement, le discours et la ligne du PDL se démarquent de l’ensemble des autres partis politiques qui se revendiquent du Destour ou de l’école Bourguibienne. Faute de les unir tous au sein d’un pôle destourien qui pourrait bouleverser l’échiquier politique et affaiblir les Frères musulmans, ces partis pourraient au moins se retirer de la fameuse feuille de route américaine…maintenant que Donald Trump est au pouvoir et qu’il s’apprête à éradiquer ce que certains appellent l’islam politique.
Lilia Ben Rejeb
« Nous, disciples et enfants de ceux qui ont déclaré la lutte armée contre le colonialisme, nous ne permettrons jamais que les armes qui ont permis l’indépendance se retournent contre l’Etat, par des terroristes et des extrémistes ». C’est par ces phrases qui résonnent comme un défi et un avertissement qu’Abir Moussi a commencé son discours en affirmant que son parti « n’acceptera jamais le retour des terroristes que certains ont expédié en Syrie ».
Abir Moussi a rappelé que « Cet anniversaire est celui d’une révolution qui a été conduite par le leader Habib Bourguiba et ses compagnons. Cette révolution qui a eu des dirigeants et des objectifs a permis d’obtenir l’indépendance totale de la Tunisie… Nous allons continuer ce chemin et aujourd’hui, nous déclarons la révolution destourienne contre tous les choix déviants qui ont fait que la Tunisie devienne un pays pauvre et exposé au terrorisme et aux calculs bassement politiciens qui obéissent à des agendas antinationaux ».
En déclinant l’organisation et le programme de son parti, la présidente du PDL a été parfaitement clair quant aux rapports aux partis existants, qu’ils soient islamistes ou gauchistes : « Il n’y aura jamais d’alliance avec l’islam politique. Il n’y aura pas d’alliance avec ceux qui ont détruit les structures de l’Etat. Il n’y aura pas d’alliance avec ceux qui opèrent selon des agendas étrangers. Il n’y aura pas d’alliance avec ceux dont le financement est douteux. Il n’y aura pas d’alliance avec les élèves de Freedom House ».
En évoquant le passé des destouriens et à l’inverse d’autres anciens hauts responsables supposés de l’ancien régime, Abir Moussi a eu le courage de préciser qu’il n’y a pas « pour nous de période bourguibienne et de période novembriste comme ils disent. Nous sommes responsables et comptables des deux périodes, c’est notre histoire que nous assumons, certes avec autocritique mais aussi avec fierté. Cette double période a ses points positifs et négatifs, mais nous l’assumons dans son intégralité et nous n’avons pas à en avoir honte ».
Abir Moussi a ensuite violemment critiqué les imposteurs et les vendeurs de rêve qui ont profité de l’éclipse des destouriens pour tromper le peuple tunisien. Elle a déclaré que « le mal de notre pays est dans cette soi-disant élite qui a semé dans les esprits la haine, l’envie et le gain sans le travail…Ils ont persuadé les Tunisiens qu’il suffit de descendre dans la rue, de manifester pour obliger l’Etat à régler tous leurs problèmes alors qu’ils savent pertinemment que la situation économique est désastreuse à cause d’eux… »
Après avoir remis en cause la légalité de l’Instance Vérité et Dignité, qui est dirigée par une corrompue à la solde de l’étranger et « qui est au-dessus des lois » et dont la justice transitionnelle « n’est qu’un prétexte pour régler certains comptes politiques et distraire le peuple », la présidente du PDL a terminé son discours par des questions d’ordre régional et international. Pour elle, « il faut rétablir au plus vite nos relations diplomatiques avec la Syrie, faire preuve de solidarité avec nos voisins Libyens pour qu’ils préservent leur intégrité nationale, et travailler activement à l’unité du Maghreb arabe sans jamais oublier la question palestinienne…»
L’ancien premier-ministre et fondateur du PDL a ensuite pris la parole pour affirmer haut et fort que « les Tunisiens peuvent se rendre compte de la différence entre ce qui a été réalisé avant et après 2010…c’est une descente aux enfers. Nous devons appeler à l’union nationale, et même si nous soutenons ce gouvernement, nous pensons qu’il n’est absolument pas un gouvernement d’union. Il ne faut toutefois pas baisser les bras, nous continuerons à appeler à l’unité, à la vraie réconciliation ».
Hamed Karoui a fait quelques allusions à la mercenaire de l’étranger, Sihem Ben Sedrine, soupçonnée par ailleurs de corruption grave. Il a indiqué que « Nous sommes tombés bien bas, lorsque l’ARP refuse de combattre la corruption, cela est très grave ! On ne lui a pas demandé de juger, mais d’enquêter, on aurait alors su si oui ou non il y a eu corruption et si la présidente de l’IVD avait été innocentée elle aurait été une héroïne. Fermer les yeux sur la corruption est insupportable, dire qu’on combat la corruption pour qu’au final l’ARP se désiste ainsi est inadmissible ».
Incontestablement, le discours et la ligne du PDL se démarquent de l’ensemble des autres partis politiques qui se revendiquent du Destour ou de l’école Bourguibienne. Faute de les unir tous au sein d’un pôle destourien qui pourrait bouleverser l’échiquier politique et affaiblir les Frères musulmans, ces partis pourraient au moins se retirer de la fameuse feuille de route américaine…maintenant que Donald Trump est au pouvoir et qu’il s’apprête à éradiquer ce que certains appellent l’islam politique.
Lilia Ben Rejeb