Alors Mister Barack Hussein Obama, et maintenant, qui tue qui à Boston ?


21 Avril 2013

Allié des islamistes dits modérés, partenaire d’Al-Qaïda en Libye et en Syrie comme la France et l’Angleterre, Barack Hussein Obama espérait contenir les islamo-terroristes dans leurs limites géographiques et assurer ainsi pour longtemps les intérêts stratégiques et la sécurité des Etats Unis. Il récolte aujourd’hui ce qu’il a semé…et ce n’est qu’un début !


La meilleure métaphore du « printemps arabe » serait celle du cabinet de dentiste. L’assistante (Qatar) s’acharne sur la dent cariée pour la fragiliser et une fois le travail accompli, l’Oncle Sam (USA) vient l’arracher pour la remplacer avec une couronne bien ajustée : l’islamisme. Anesthésié, le peuple ne s’aperçoit de rien et crois que la dent (le régime) qui lui faisait si mal devait être arrachée et non pas soignée. Au réveil, il se rend compte que le remède est pire que le mal, mais qu’il n’y a malheureusement plus rien à faire. Qu’il va devoir vivre avec son bridge jusqu’à la fin de ses jours.

L’arracheur de dent, Mister Obama, vient de se rendre compte que la carie menace sa gueule. Pardon, sa bouche ! Comme en septembre 2001, mais de façon moins spectaculaire, l’islamisme vient de frapper au cœur des Etats-Unis. Le viol et l’assassinat de son ambassadeur à Benghazi, l’attaque de l’ambassade américaine en Tunisie étaient déjà des signes avant-coureurs. Mais pas suffisamment graves aux yeux de ce président philo-islamiste, pour se réveiller et changer de stratégie. Par le biais de son cache-sex, le sénateur néo-conservateur John McCain, il a continué à soutenir bec et ongle les islamistes en Tunisie et en Egypte. Par le biais de ses colonies saoudienne et qatarie, il a continué à financer les islamo-terroristes en Syrie.

Alors que le mode opératoire –cocotte minute et type de détonation- portait la signature des islamistes, on a d’abord tout fait pour nier l’évidence en privilégiant la piste de l’extrême-droite américaine. Il est vrai que la thèse d’un attentat islamiste était d’autant plus incroyable que l’administration américaine, après sa ferveur islamiste avant, pendant et après le « printemps arabe », se croyait définitivement à l’abri du terrorisme islamiste. Barack Hussein Obama a dû s’interroger, « Comment, après tout ce que nous avons fait pour eux en Tunisie, en Libye, en Egypte, en Syrie et au Maroc, ils nous attaquent encore ! »

Mais non, frère Barack Hussein, vous savez très bien que ce n’est pas Al-Qaïda, ni la racaille wahhabite, ni la secte des Frères musulmans qui a frappé à Boston. Ces trois ramifications de la même idéologie islamo-fasciste sont en paix avec l’Empire, dont ils sont le fer de lance dans les pays arabes et notamment en Syrie. Pour encore quelques années, le temps qu’ils consolident leurs pouvoirs dans les pays du « printemps arabe », ils ne s’attaqueront pas aux intérêts de la puissance vis-à-vis de laquelle ils sont si redevables, encore moins aux marathoniens de Boston. Le vénérable Youssef Qaradaoui a été d’ailleurs le tout premier à condamner islamiquement cet attentat islamiste. C’est une fois bien vissé au pouvoir qu’ils repartiront au djihad contre les juifs et les chrétiens et pour l’islamisation du monde « impie », en commençant par ce qu’ils appellent les maillons faibles : la France, la Belgique, l’Allemagne et les pays nordiques, là où ils disposent d’un potentiel démographique et communautariste très précieux !

Pas plus que certains dirigeants européens qui soutiennent l’islamo-terrorisme en Syrie, frère Barack Hussein n’a pas compris qu’il peut conclure tous les pactes de paix avec les organisations islamistes « officielles », cela n’empêchera pas l’islamisme offshore de sévir où il veut et quand il veut. Les Tchétchènes Djokhar et Tamerlan Tsarnaev n’appartenaient pas à Al-Qaïda, ni à aucun autre mouvement islamiste organisé. Arrivés aux Etats-Unis en 2003 en tant que réfugiés, ils sont devenus de bons citoyens américains. Leur physique, leur façon de vivre, de s’habiller et de parler ne les distinguaient guère des autres américains. Mais pas leur mentalité, ou plus exactement leur atavisme culturel et religieux.

La rationalité occidentale n’arrive pas à comprendre comment un musulman intégré et occidentalisé peut-il du jour au lendemain se transformer en terroriste, voire même en bombe humaine ? Frère Barack Hussein, qui sait de quoi il parle étant lui-même fils d’un émigré kenyan de confession musulmane et beau fils d’un indonésien, s’est interrogé : « Pourquoi de jeunes hommes qui ont grandi et étudié ici parmi nous, dans notre pays, ont recours à une telle violence ? Comment ont-ils planifié et mené ces attentats ? Et ont-ils reçu de l’aide ? »

Les frères Tsarnaev n’ont reçu aucun ordre et aucune aide logistique d’Al-Qaïda, qui est d’ailleurs devenue une organisation virtuelle et insaisissable dont n’importe qui de n’importe quel coin du monde peut se réclamer. Ces deux Tchétchènes appartiennent à la génération spontanée des cyber-terroristes, ceux que le médiatiquement correct appelle déjà les "auto-radicalisés". Ils n’ont besoin que de trois choses pour commettre leurs crimes odieux : une connexion internet, une bonne dose d’intégrisme et de haine antioccidentale, et d'une foi inébranlable en ce paradis éternel qu'Allah promet à tous ceux qui vont mourir pour sa gloire. Culture de la mort et prédisposition à la martyrologie intrinsèquement liées à l'Islam? Non, plutôt une pathologie islamiste dont les musulmans sont les premières victimes et dont Allah est le perdant suprême.Tunisie-Secret.com

Karim Zmerli