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Banque mondiale et FMI, un système d’escroquerie légalisée


22 Avril 2014

En réaction au communiqué de la Députée européenne Marie-Christine Vergiat, un lecteur nous a adressé ce commentaire. Après lecture et concertation, TS décide de le publier comme opinion, parce que ce texte de Chérif Boudelal exprime la vérité de l’impérialisme, qui est le stade suprême du capitalisme, comme disait le vieux Marx.


Fonds Monétaire International, une institution privée qui a instaurée un système d'escroquerie mondiale, enrichissant les riches et dépouillant les pauvres.
Fonds Monétaire International, une institution privée qui a instaurée un système d'escroquerie mondiale, enrichissant les riches et dépouillant les pauvres.
Depuis quand les impérialiste soutiennent-ils les « révolutions » des peuple ? Les aides empoisonnées du capitalisme vampire que l’on propose aux peuples qui ont botté leurs régimes dictateurs devraient être refusées tout simplement par les pays qui veulent être indépendants. Non seulement il est le vampire qui suce le sang des travailleuses et des travailleurs, comme l’explique Marx dans son « Capital », mais aussi le fondateur de l’enfer sur Terre pour tous les peuples du monde. Il a le buste de l’hydre à multi têtes et les tentacules de la pieuvre à la dimension infinie qui lui permettent de ne pas lâcher sa proie avant de la vider de tout son sang. A travers ses guerres, il incarne la désolation et à travers sa pollution de la nature, il menace la vie sur Terre. Bref, il est le destructeur des êtres humains et de la nature ; il est la mort elle-même.

Le capitalisme d’aujourd’hui est beaucoup plus organisé que du temps de Marx, donc plus dangereux. Il représente un communautarisme planétaire et agit de concert sur chaque point de la planète. Il a une telle force qu’il broie tous ceux qui se mettent au travers de son chemin, y compris les capitalistes qui n’adhèrent pas à son lobby et ne se plient pas à ses ordres. Il place ses pions dans toutes les institutions qui ont les pouvoir de décision dans chaque pays du monde. Il corrompt et met à genou tous les saltimbanques qui font semblant de gouverner au sein de « la démocratie occidentale », endormant leurs peuples le mensonge et les promesses qui ne les tiennent jamais.

Le nouveau capitalisme a partagé la planète Terre en deux parties inégales : le Nord (à son image) et le Sud (à l’image du tiers monde) ; autrement dit les riches et les pauvres. Le Nord s’enrichit des richesses du Sud qu’il rend de plus en plus pauvre.

L’aide empoisonnée au tiers monde

Voici un exemple concret qui dévoile la politique stratégique de ce capitalisme vampire : le F.M.I. (Fonds monétaire international), la Banque mondiale (dite d’aide au développement) et d’autres groupements bancaires privés qui favorisent l’endettement des pays du tiers monde, collaborent étroitement avec les sociétés multinationales qui pillent les richesses des peuples des pays endettés. En réalité c’est un système d’escroquerie « légalisée » par ces institutions financières, avec l’aval de leurs gouvernants respectifs. Il consiste à imposer aux pays endettés de payer les « services », c’est-à-dire des intérêts représentant des sommes colossales, plusieurs fois supérieures aux sommes prêtées.

Ce système alourdit considérablement les dettes des pays concernés et les rend dépendants de la politique des prêteurs qui leur mettent le couteau sur la gorge durant la période du paiement échelonnée qui peut durer des dizaines d’années. Par le biais de cette manipulation financière subtile, les pays développés appauvrissent davantage les pays du tiers monde concernés, aussi bien sur les plans économiques et financiers que sur les plans sociaux, éducatifs et culturels. Ils leur imposent de gérer leurs propres institutions selon la politique des pays préteurs ! Ils leur imposent même de limiter les personnels des secteurs stratégiques concernés par le financement, telles l’Éducation nationale, la recherche scientifique, etc.

Voici un constat effrayant d’une Afrique saignée à blanc par « la générosité occidentale ». Il s’agit d’une enquête faite dans les années 1990 par l’écrivain Jean-Paul Gourévitch (« raciste » mais révèle certaines vérités), qui cite dans son livre « L’Afrique, le fric, la France » la dette octroyées par des pays occidentaux à quelques pays africains. Il donne le chiffre de 1.500 milliards de francs français d’endettement dont 1.000 milliards pour la seule Afrique subsaharienne. Il affirme que les prêteurs (dont la France) ne prêtent qu’aux pays riches capables de rembourser leurs dettes. Le remboursement est garanti par les avoirs des chefs d’État de pays emprunteurs, qui doivent avoir des comptes bancaires personnels dans les banques des créanciers occidentaux !

Pourquoi les peuples africains se laissent-ils faire ?

Cela signifie que les gouvernements occidentaux qui prêtent à ces pays africains, abritent dans leurs banques les comptes des chefs d’États « grands bandits » de ces pays qui pillent la part des richesses nationales que les sociétés occidentales leur laissent sur place. Ainsi, ces États occidentaux qui prétendent donner des leçons de démocratie et des droits de l’Homme aux autres peuples, abritent les fortunes des présidents-rois africains qui volent à leurs peuples ce que les sociétés multinationales leur laissent. Ce sont ces pays de la « démocratie occidentale » dont la France, rappelons-le, dont Paul Gourévitch glorifie la « générosité » pour avoir « effacé » les dettes de certains de ces pays saignés à blanc, et dont le remboursement s’est avéré impossible. Par leur cupidité, leur égoïsme et leur complicité, ces gouvernements occidentaux plongent les peuples du tiers monde dans la misère.

Pourquoi les peuples africains se laissent faire, nous dit-on ? Une bonne question qui mérite une explication. Avant de partir de ces pays africains, les colonisateurs ont mis au pouvoir leurs valets indigènes qui gouvernent leurs peuples respectifs avec une main de fer. A chaque fois que les peuples se révoltent contre leurs oppresseurs locaux, leurs protégés occidentaux interviennent « pour mettre de l’ordre » ! En clair, ils interviennent pour défendre les pouvoirs en place ou les remplacer par d’autres afin de garantir leurs intérêts dans le pays concernés et réprimer ceux parmi leurs peuples qui refusent la domination étrangère. D’ailleurs, ils y ont laissé leurs militaires pour « mettre de l’ordre » s’ils voient que leurs intérêts courent un danger quelconque.

Quant aux dirigeants du tiers monde qui essaient de résister à la domination de l’impérialisme, ils ont été purement et simplement liquidés. Tel était le sort de Patrice Lumumba (Congo), de Gamal Abdel Nasser (Égypte), de Salvador Allende (Chili), de Houari Boumediene (Algérie), de Che Guevara (Amérique Latine), de Thomas Sankara (Burkina Faso) ; ou encore plus récemment Yasser Arafat (en Palestine) empoisonné, car il ne voulait pas se plier à la politique USA-Israël. D’autres sont « pacifiquement » destitués s’ils ne veulent pas « coopérer positivement » avec eux, c’était le cas de Mohammad Mossadegh (Iran).

Ceci dit, la Tunisie et les autres pays qui se sont « libérés » par des « révolutions » suspectes, ou se libéreront de leurs dictatures, doivent refuser toutes aide empoisonnées. Quant aux échanges commerciaux, et autres, ils doivent traiter avec ces pays-là sur le même pied d’égalité, et refuser toute ingérence de ces derniers dans leurs affaires intérieures.

Chérif Boudelal
 


           


1.Posté par Léon le 22/04/2014 23:35
@TS: Pouvez-vous svp vérifier l'authenticité de la réponse de Ben Ali à Baccouche communiquée aujourd'hui par oumma.com.
Merci à l'avance.
Léon.

TS- Nous avons déjà contacté son avocat à Beyrouth, qui n'a pas confirmé cette "information". C'est probablement une désinformation, puisque Oumma.com est un site islamiste d'obédience marocaine.

2.Posté par Léon le 24/04/2014 00:54
C'est encore plus pernicieux que ce qui semble paraître. En réalité, ils nous gouvernent ne serait-ce que par nos propres économistes qui ont étudié leurs théories dans les bancs de leurs universités et viennent à leur tour nous vendre un système auquel les créateurs souscrivent avec la plus grande prudence et auquel nos perroquets ont une foi inébranlable.
Ils nous vendent le système par lequel ils nous domineront toujours, chargeant nos perroquets, souvent qualifiés à tort de technocrates, de l'appliquer sans réfléchir, dans nos contrées.
Eux-mêmes enseignent ces théories en les remettant en cause tous les quarts d'heure alors que leurs fervents disciples, tiers-mondistes à la vision très limitée, y croient comme on croirait au bon Dieu. Ils sont bons pour analyser les faits après coup, mais certainement pas pour créer ne serait-ce qu'un modèle économique primaire.
N'est-il pas grand temps de se poser la question: Comment Ben Ali a-t-il réussi économiquement là où nos technocrates (de la Troïka) ont échoué. N'est-ce pas le fruit de l'école Bourguibienne qui veut que toute politique émane de la réalité du terrain et non des théories pompeuses qui ne sont certainement pas au profil de nos pays.
Son disciple Ben Ali, n'a-t-il pas eu en la personne de Bourguiba, le meilleur professeur de politique, avec de surcroît une panoplie de technocrates (je dirais plutôt de techniciens) qu'il a su employer? Technocrates, certes; aux diplômes impressionnants, certes; mais pour la plupart dépourvus de sa vision politique.
Les perroquets d'aujourd'hui se sont-ils jamais posé la question sur leur prétention démesurée. Sur la valeur exacte de leur diplômes qu'ils ont eu tendance à confondre avec un "droit à gouverner". Les voilà à la barre d'un navire qu'ils ont réduit à la dérive. D'un navire aux trois commandants avec un joker en guise de premier ministre, alors que ce devait être le seul emploi stable afin de rassurer les pays auprès desquels on quémande l'aumône mensuelle.
Trois ans, trois mois, et dix jours depuis le départ de Ben Ali, quel triste constat peut aujourd'hui faire le peuple haineux de son choix révolutionnaire? Car même si l'on peut reprocher à certaines nations d'avoir fomenté cette révolution par une propagande sans précédent et pour des raisons géostratégiques, on ne peut en vouloir qu'au peuple qui est sorti dans la rue, et qui s'est fait avoir par sa haine et son manque manifeste de "Hamd". Ce sont ces milliers de personnes, sortis pas villes entières qui sont responsables de la dérive du pays.
N'est-il pas grand temps pour le tunisien de se remettre en cause et de reconnaître son mauvais choix? S'ils n'arrivent toujours pas à constater le fruit de leurs actes irresponsables, demain sera encore pire qu'aujourd'hui.
Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

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