Basse vengeance de cheikha Moza à l’égard de Leila Ben Ali


26 Février 2017

La bédouine du Qatar se rendra discrètement à Tunis début mars pour visiter sa nouvelle demeure : la propriété privée du Président Ben Ali située à Sidi Dhrif. Un scandale qui rabaisse encore plus la dignité tunisienne et démontre à quel point le coup d’Etat du 14 janvier 2011 a été destructeur pour la Tunisie.


L’information nous est parvenue par un patriote du ministère des Affaires étrangères : dans quelques jours, l’épouse de l’ancien émir du Qatar Hamad, que les Américains avaient remplacé par son fils Tamim, effectuera un déplacement très discret en Tunisie, principalement pour visiter l’ancienne demeure du Président Ben Ali à Sidi Dhrif, dans la banlieue nord de Tunis. La même source nous a informé que ce bien privé et confisqué par l’Etat en 2011 a été finalement racheté, avec meubles, tableaux et objets divers, par la bédouine botoxée du Qatar. Tout le secret a été bien gardé sur cette affaire pour éviter que la presse s’en empare et qu’elle provoque la colère chez les quelques Tunisiens qui ont encore un brin de dignité et de patriotisme.

Plusieurs bruits ont couru depuis le coup d’Etat du 14 janvier 2011 sur ce « palais luxueux », selon la désinformation de la presse et des réseaux sociaux à l’époque. Des visites guidées ont même été organisées par certaines chaines de télévision pour montrer au peuple qui criait famine, dans quel « luxe » vivaient les époux Ben Ali. C’est dans l’une de ces émissions qu’on avait exhibé le coffre-fort plein de dinars et de devises, derrière le bureau du Président. Une mise en scène imaginée par Kamel Eltaïef et exécutée par Mustapha Kamel Nabli, alors Gouverneur de la Banque Centrale.

Le palais est en fait une grande villa que Ben Ali a mis 13 ans à construire. Quant au terrain, il l’avait acheté il y a 26 ans à 100 dinars le M2. La dernière fois où la presse a parlé de cette résidence, c’était en janvier 2016, lorsque la juge Leïla Abid épouse Rahmouni, chargée du dossier des biens confisqués, a déclarée que le « palais Sidi Dhrif à Sidi Bou Saïd » doit être transformé en musée. Il s’agit « d’un bâtiment qui fait partie de l’histoire, tout en étant associé à une ère marquée par la dictature... Il serait  préférable de lui conférer une fonction culturelle ou de préservation du patrimoine national ». Précisant que cette demeure « vue de l’intérieur, ne s’élève pas au rang et à la dimension d’un palais », Leila Abid avait ajoutée qu’il « n’y a pas mieux que de la convertir en musée» (voir lien Kapitalis ci-dessous).

Depuis, la résidence privée du Président Ben Ali n’a pas été transformé en musée, et pour cause. Elle n’appartient plus à la Tunisie mais à Moza Bint Nasser al-Missned, qui aurait tout fait pour l’acquérir. C’est son mépris pour le peuple tunisien et sa vengeance sur l’ancienne première Dame de Tunisie, qui lui faisait de l’ombre dans les événements arabes ou internationaux relatifs à la condition féminine, aux handicapés et à l’enfance. Une vengeance de la même nature que cette bédouine à la jalousie maladive avait réservée à Aïcha Kadhafi.

Les avocats chargés des affaires privées du Président Ben Ali, Mounir Ben Salha en Tunisie et Akram Azouri en Suisse, ne sont a priori pas au courant de cette transaction immobilière entre le régime islamo-mafieux tunisien et cette bédouine qatarie qui a osé offrir au Pape un manuscrit arabe volé par Daech en Syrie (voir liens ci-dessous). La Justice tunisienne aux ordres des clans mafieux et des Frères musulmans a tout fait pour garder le secret. Plus maintenant !

Karim Zmerli  

Références :  
 http://kapitalis.com/tunisie/2016/01/19/le-palais-sidi-dhrif-sera-transforme-en-musee/

http://www.noblesseetroyautes.com/sheikha-mozah-vatican/

http://www.tunisie-secret.com/Moza-la-qatarie-implique-le-Pape-dans-un-recel-de-manuscrit-vole-par-Daech_a1609.html