J’ai lu ce matin un post sur Facebook, qu’un ami a fait à propos de la grève des médias : « Elle est belle la vie sans Tunisie Secret, Tunisie Numérique, Business News, Kapitalis et compagnie....pourvu que ça dure ! #overdose ». Ce post m’a agacé. Pourtant, d’ordinaire je ne prête pas la moindre attention à ces individus qui critiquent les médias, car songeant qu’ils sont bien loin de savoir de quoi ils parlent. Mais le fait est que cet ami est un photographe. En d’autres mots c’est un artiste, un artiste militant, il rejoint donc le rang des journalistes dans leur art et dans leur militantisme. Ce jeune artiste militant, n’épouse pas la cause des journalistes, ni leur combat pour une liberté de presse. Il ne se fond pas dans le ressenti, bien longtemps refoulé, du journaliste opprimé et muselé. Il s’adonne simplement à la critique facile et superficielle sans franchir un seuil plus élevé même dans l’appréciation.
Les médias en Tunisie sont à une distance considérable de la perfection professionnelle que les gens du secteur envient aux médias étrangers. Soit. Mais, la grève générale entamée aujourd’hui est une belle preuve des pas notables entretenus en vue d’avancer sur cette distance. Cette grève est un coup de gueule contre l’instrumentalisation des médias, d’abord, qui se fait par les partis au pouvoir rejoints par ceux de l’opposition. Ensuite, contre la censure, la censure de tout genre, car pourquoi doit-on choisir entre une sensibilité politique ou une autre et y adhérer dans ses écrits ? Enfin, contre la « médiocralisation » du secteur, sans structure de contrôle et de régulation, des pseudos « médias » naissent et font de la nuisance aux sérieux.
Un jour, j’ai vu le film Frost/Nixon, et toute ma vision du journalisme et des médias a pris un virage étincelant. Ce film relate l’interview faite par le journaliste américain David Frost avec le président des Etats Unis d’alors, Richard Nixon. Ce film est une véritable leçon de courage journalistique et de professionnalisme. En faisant la grève générale d’aujourd’hui, je pense à Frost et vois en tout journaliste tunisien honnête et intègre un futur Frost. Ça sera sans l’once d’un doute la plus superbe des victoires du secteur des médias en Tunisie.
Les médias en Tunisie sont à une distance considérable de la perfection professionnelle que les gens du secteur envient aux médias étrangers. Soit. Mais, la grève générale entamée aujourd’hui est une belle preuve des pas notables entretenus en vue d’avancer sur cette distance. Cette grève est un coup de gueule contre l’instrumentalisation des médias, d’abord, qui se fait par les partis au pouvoir rejoints par ceux de l’opposition. Ensuite, contre la censure, la censure de tout genre, car pourquoi doit-on choisir entre une sensibilité politique ou une autre et y adhérer dans ses écrits ? Enfin, contre la « médiocralisation » du secteur, sans structure de contrôle et de régulation, des pseudos « médias » naissent et font de la nuisance aux sérieux.
Un jour, j’ai vu le film Frost/Nixon, et toute ma vision du journalisme et des médias a pris un virage étincelant. Ce film relate l’interview faite par le journaliste américain David Frost avec le président des Etats Unis d’alors, Richard Nixon. Ce film est une véritable leçon de courage journalistique et de professionnalisme. En faisant la grève générale d’aujourd’hui, je pense à Frost et vois en tout journaliste tunisien honnête et intègre un futur Frost. Ça sera sans l’once d’un doute la plus superbe des victoires du secteur des médias en Tunisie.
Nadya B’Chir, pour business News, le 17 septembre 2013