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Donald Trump: mon travail est de représenter les USA et non pas le monde


1 Mars 2017

Droit dans ses bottes, le Président américain a clairement affiché et réitéré sa doctrine de politique intérieure et extérieure, lors de son premier discours devant le Congrès. Phrase choc de ce discours magistral qui inaugure un nouveau chapitre de l’histoire américaine et une nouvelle ère dans les relations internationales : « My job is not to represent the world, my job is to represent the United States of America! » Un message clair et limpide, qui rompt avec l’interventionnisme messianiste de son prédécesseur, Barack Hussein Obama.


Premier discours de Donald Trump face au Congrès mardi 28 février 2017.
Premier discours de Donald Trump face au Congrès mardi 28 février 2017.
L’allocution, ce mardi 1er mars, devant le Congrès, du  45ème Président des Etats-Unis d’Amérique constitue manifestement un tournant historique pour ce pays et pour le monde en général. Plus déterminé que jamais, mais rassembleur et courtois, Donald Trump est revenu sur les questions qui ont irrité les « dépositaires » de la conscience universelle et provoqué une polémique intense dans les médias mainstream : l’immigration, le terrorisme, l’islamisme, et sur sa politique intérieure, la réforme fiscale et ce qu’on appelle en France la sécurité sociale.

Le discours de la méthode

Le Président américain a assurément changé de ton mais pas de fond. Sa méthode a changé mais nullement son discours. Avec une approche plus mesurée, plus modérée et apaisée, il a réitéré  des convictions inaltérées. Malgré toutes les attaques et calomnies médiatiques et politiciennes qu’il a subies aux Etats-Unis et en Europe, malgré les manifestations téléguidées et financées par les apôtres du mondialisme, notamment l’affairiste véreux George Soros qui a massivement soutenu la « progressiste » Hilary Clinton, il n’a pas changé d’un iota son programme électoral. Et pour cause : il sait que c’est pour exécuter ce programme qu’il a été élu, et c’est pour redresser les Etats-Unis d’Amérique que ses concitoyens l’ont porté au sommet de l’Etat.

La main tendue à ses adversaires

Dès les premières secondes de son allocution, Donald Trump s’est montré confiant, résolu et fédérateur : «Je suis ici ce soir pour délivrer un message d’unité et de force, et c’est un message délivré du fond du cœur. Un nouveau chapitre de la grandeur américaine débute. Une nouvelle fierté nationale déferle sur notre pays (…) Pourquoi ne pas joindre nos forces ? Démocrates et républicains devraient travailler ensemble et s’unir pour le bien de notre pays, et pour le bien du peuple américain. Le temps des combats futiles est derrière nous».

Signe révélateur, à peine quelques minutes après le discours du président, la réaction de Chris Wallace, l’une des figures de la chaîne Fox News, n’a pas tardé : « J’ai le sentiment que ce soir, Donald Trump est devenu président des Etats-Unis ». Même certains médias habituellement très critiques à l’égard du nouveau Président ont dû reconnaître sa remarquable performance politique.

Fini l’interventionnisme belliqueux

Donald Trump n’a pas beaucoup parlé de sa politique étrangère, mais le peu qu’il a dit dénote sa volonté de renoncer à l’interventionnisme pour s’occuper d’abord du redressement économique et sociale de son pays, ainsi que de la prospérité et de la sécurité de ses concitoyens. Phrase choc de son discours, probablement inspirée de son conseiller Steve Bannon : « Mon travail, ce n’est pas de représenter le monde. Mon travail, c’est de représenter les Etats-Unis d’Amérique ». En d’autres termes, nous ne seront plus les gendarmes du monde à nos dépens ; chaque nation dans le monde a le droit à la souveraineté. Un souverainisme revendiqué pour son propre pays et qui est aux antipodes de la politique belliqueuse qui a été menée jusqu’à présent au nom du messianisme démocratique et du droit-de-l’hommisme néocolonialiste.

Cela ne signifie évidemment pas que les Américains vont se retirer du monde et renoncer à leur statut de première puissance mondiale, ainsi d’ailleurs qu’à leur rôle au sein de l’OTAN. «Nous soutenons fortement l’Otan», a-t-il dit, tout en répétant ce qu’il avait déjà dit lors de sa campagne électorale, à savoir que que les alliés des Etats-Unis «au sein de l’Otan, au Moyen-Orient ou dans le Pacifique» devaient «remplir leurs obligations financières» et «payer leur juste part du coût» des opérations militaires.

Cependant, Donald Trump a précisé qu’il n’était pas belliciste : «Nous savons que l’Amérique se porte mieux lorsqu’il y a moins de conflits», a-t-il insisté en ajoutant que «L’Amérique est disposée à trouver de nouveaux amis, à forger de nouveaux partenariats, lorsque nos intérêts partagés s’alignent. Nous voulons l’harmonie et la stabilité, pas la guerre et le conflit. Nous voulons la paix, partout où elle peut être trouvée ».

Priorité stratégique du combat contre l’islamo-terrorisme

Comme il l’a constamment asséné dans sa campagne électorale, Donald Trump a montré sa détermination de combattre impitoyablement l’islamo-terrorisme. « Comme promis, j'ai demandé au ministère de la Défense de mettre en œuvre un plan pour démolir et détruire l'EI. Nous travaillerons avec nos alliés, notamment nos amis et alliés du monde musulman, pour éradiquer de la planète cet ennemi abominable », a-t-il assuré. Il s’agit là d’une rupture radicale par rapport à son prédécesseur, Barack Hussein Obama, la colombe aux ailes de faucon, et à sa Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, l’hirondelle du printemps arabe. Rupture radicale, car, nous le savons maintenant, Barack et Hillary ont implicitement et parfois même directement dans le cas syrien, soutenus les islamo-terroristes contre les gouvernements légaux.

Choix tactique d'une immigration sélectionnée

Préférant « abandonner le système actuel d'une immigration peu qualifiée et adopter à la place un système basé sur le mérite » qui permette selon lui d’« économiser énormément d'argent ». Donald Trump a réaffirmé son intention de construire le mur frontalier avec le Mexique : « Nous devons rétablir l'intégrité et l'application de la loi à nos frontières. Pour cette raison, nous allons bientôt commencer la construction d'un grand, grand mur le long de notre frontière sud ». Une mesure parfaitement légitime compte des dégâts de l’immigration clandestine sur la société américaine. On rappelle qu’il existe 11 millions d’immigrés clandestins aux Etats-Unis !

Des réformes sociales et fiscales prometteuses

Au registre social, Donald Trump n’a pas non plus dévié de sa promesse électorale que les Démocrates et les médias ont caricaturée : la suppression de l’Obamacare. « Ce soir, j'appelle ce Congrès à abroger et à remplacer Obamacare avec des réformes qui étendront le choix, donneront un meilleur accès (aux soins) et réduiront les coûts ».

Dans le domaine qu’il maitrise le plus par expérience, le 45ème Président américain a également annoncé « une réforme fiscale historique », afin de donner plus de pouvoir d’achat. « Notre équipe économique est en train de préparer une réforme fiscale historique qui réduira le montant des impôts de nos entreprises pour qu'elles puissent concurrencer n'importe qui et prospérer n'importe où. (...) En même temps, nous réduirons de manière massive les impôts pour la classe moyenne ».

Aussi bien à l’égard de ses amis Républicains que de ses adversaires Démocrates, le Président Donald Trump a pour une fois relevé le challenge de mettre d’accord tout le monde. Son discours magistral est incontestablement le meilleur de sa présidence. Probablement aussi le meilleur depuis son entrée dans la course à la Maison Blanche, contre la candidate du bellicisme, du mondialisme, de l'affairisme et de l'islamisme "modéré",  Hillary Clinton.

Nebil Ben Yahmed


           


1.Posté par Chokri Ben Salem le 01/03/2017 15:23
Bravo Mister Président. Les Américains ont la chance de vous avoir comme leader. J'espère la même chance aux Français !!!

2.Posté par Amélie Chevallier le 01/03/2017 15:25
Voilà un dirigeant américain à la hauteur des défis et qui saura relever les challenges. Il va réussir là où Obama et Bill Clinton ont lamentablement échoué en affaiblissant les USA. Vivement un homme ou une femme comme lui en France.

3.Posté par sofiane le 03/03/2017 18:26
pas seulement en France!!en Tunisie aussi,nous avons besoin d'un homme de sa trempe!!c'est une chance extraordinaire de vivre sous une époque ou des chefs d'états patriote tel que Trump,Poutine,Duarte,Rohani,Bachard Al Assad, et beaucoup d'autre défie les mondialistes et destructeurs de peuples par leur politique de métissage forcé!!la France comme ma Tunisie sont tenu par des mondialistes sans retenu!!il est temps qu'ils disparaissent de nos sociétés respectifs!!!

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