Barbara Marie Rigolaud, une Française de 35 ans vivant à Nanterre, en banlieue parisienne, a été arrêtée puis relâchée par les forces kurdes près d'Alep, dans le nord de la Syrie.
«Elle a été interceptée à un barrage du quartier de cheikh Massoud à Alep par nos hommes le 13 mars dernier», affirme au Figaro, Khaled Issa, un opposant syrien proche des Kurdes du Parti de l'Union démocratique (PYD), la branche syrienne du PKK turc qui combat la mouvance islamiste radicale. Vêtue d'un niqab noir, la djihadiste française était accompagnée d'une autre femme lorsque leur véhicule, conduit par un homme d'une cinquantaine d'années, a été soumis à un contrôle des forces kurdes.
Barbara Marie Rigolaud militait au sein du Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaida, qu'elle aurait rejoint récemment après avoir fait partie de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), l'autre branche djihadiste. «En raison des combats qui opposent actuellement l'EIIL à d'autres groupes rebelles, la Française et d'autres djihadistes ont apparemment rejoint Nosra», explique Khaled Issa.
La carte famille nombreuse de Barbara Marie Rigolaud.
Mme Rigolaud, née le 9 janvier 1979 à Vitry-le-François, a été interrogée par les services de sécurité du PYD qui l'ont relâchée ensuite. «Nous ne souhaitons pas garder des ressortissants européens», fait valoir Khaled Issa. Mais le PYD appelle «l'état français à s'occuper de ses citoyens en leur demandant de rentrer dans leur pays, car leur vie est à tout moment en danger» en Syrie.
Plus de 200 Français combattent actuellement en Syrie
Les Kurdes ont retrouvé la carte d'identité de la Française, ainsi que sa carte Navigo, son permis de conduire, et un document de voyage de sa fille. On ignore si elle est arrivée seule en Syrie ou si elle fait le djihad avec son mari, qui répond au nom de Margery.
Plus de 200 Français combattent actuellement en Syrie, la majorité au sein d'organisations terroristes liées à al-Qaida, comme al-Nosra et l'EIIL. Leur présence massive sur cette nouvelle terre de djihad inquiète au plus haut point les services de sécurité français qui craignent leur retour. Et quantité d'autres seraient en partance. La hantise d'un retour en France pour commettre un attentat a poussé les autorités françaises à envoyer deux délégations des services de renseignements - une de la DCRI (intérieur) et l'autre de la DGSE (extérieur) - rencontrer ces derniers mois le général Ali Mamlouk, un des principaux responsables de la galaxie sécuritaire syrienne.
Georges Malbrunot, Le Figaro du 21 mars 2014
«Elle a été interceptée à un barrage du quartier de cheikh Massoud à Alep par nos hommes le 13 mars dernier», affirme au Figaro, Khaled Issa, un opposant syrien proche des Kurdes du Parti de l'Union démocratique (PYD), la branche syrienne du PKK turc qui combat la mouvance islamiste radicale. Vêtue d'un niqab noir, la djihadiste française était accompagnée d'une autre femme lorsque leur véhicule, conduit par un homme d'une cinquantaine d'années, a été soumis à un contrôle des forces kurdes.
Barbara Marie Rigolaud militait au sein du Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaida, qu'elle aurait rejoint récemment après avoir fait partie de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), l'autre branche djihadiste. «En raison des combats qui opposent actuellement l'EIIL à d'autres groupes rebelles, la Française et d'autres djihadistes ont apparemment rejoint Nosra», explique Khaled Issa.
La carte famille nombreuse de Barbara Marie Rigolaud.
Mme Rigolaud, née le 9 janvier 1979 à Vitry-le-François, a été interrogée par les services de sécurité du PYD qui l'ont relâchée ensuite. «Nous ne souhaitons pas garder des ressortissants européens», fait valoir Khaled Issa. Mais le PYD appelle «l'état français à s'occuper de ses citoyens en leur demandant de rentrer dans leur pays, car leur vie est à tout moment en danger» en Syrie.
Plus de 200 Français combattent actuellement en Syrie
Les Kurdes ont retrouvé la carte d'identité de la Française, ainsi que sa carte Navigo, son permis de conduire, et un document de voyage de sa fille. On ignore si elle est arrivée seule en Syrie ou si elle fait le djihad avec son mari, qui répond au nom de Margery.
Plus de 200 Français combattent actuellement en Syrie, la majorité au sein d'organisations terroristes liées à al-Qaida, comme al-Nosra et l'EIIL. Leur présence massive sur cette nouvelle terre de djihad inquiète au plus haut point les services de sécurité français qui craignent leur retour. Et quantité d'autres seraient en partance. La hantise d'un retour en France pour commettre un attentat a poussé les autorités françaises à envoyer deux délégations des services de renseignements - une de la DCRI (intérieur) et l'autre de la DGSE (extérieur) - rencontrer ces derniers mois le général Ali Mamlouk, un des principaux responsables de la galaxie sécuritaire syrienne.
Georges Malbrunot, Le Figaro du 21 mars 2014