Abderrahim Zouari, fin politique et redoutable stratège, plusieurs fois ministre sous la présidence de Bourguiba et de Ben Ali.
Nous venons d’apprendre de sources proches de M.Hamed Karoui, secrétaire général du « Mouvement Destourien », que M.Abderrahim Zouari a décidé de se porter candidat aux prochaines élections présidentielles et qu’il va officiellement l’annoncer le vendredi 19 septembre 2014.
Même si elle était prévisible, cette annonce a été sans doute précipitée par le retour, le dimanche 14 septembre 2014, de Mondher Zenaïdi en Tunisie, qui devait d’ailleurs se porter officiellement candidat dans les trois jours qui ont suivis son retour triomphale.
Comme il ne l’avait pas encore fait, Abderrahim Zouari, en fin politique, lui a adressé un message subliminal via sa page facebook. Dans un post publié le 14 septembre 2014, quelques heures après l’arrivée de Mondher Zenaïdi à Tunis, le candidat du « Mouvement Destourien » a adressé ses félicitations à son « ami et frère » Mondher Zenaïdi pour son retour à la mère patrie après trois ans d’exil, et l’a appelé à « coopérer ensemble pour participer à la construction de la Tunisie démocratique et au développement équitable ». Abderrahim Zouari a conclu son post en précisant qu’il s’agit « d’une opportunité que le peuple tunisien nous accorde et nous devons être au rendez-vous, comme l’ont toujours fait les Destouriens, faisant placer l’intérêt de la patrie au-dessus de toute autre considération, car votre place naturelle est parmi nous ».
Nous ignorons quelle a été la réponse de Mondher Zenaïdi à cette invitation, mais nous savons que les deux « amis » se sont longuement entretenu. Tout porte donc à croire que, sans refuser la main tendue, Mondher Zenaïdi préfère se porter lui-même candidat aux élections présidentielles.
Nous assistons ainsi à une multiplication de candidatures qui risquerait d’éparpiller et de fragmenter l’électorat destourien, tous ces candidats piochant dans la même assiette électorale. Les différents candidats sauront-ils trouver un modus vivendi, qui fera d’eux une force sérieuse et redoutable contre les ghannouchistes et les tartouristes.
A moins que l’annonce de demain vendredi, par Abderrahim Zouari, relève juste de l’amour propre, et que par la suite, ce fin politique et redoutable stratège ralliera le candidat qui aura le plus de chance de catalyser l’électorat destourien, à savoir Kamel Morjane, Mondher Zenaïdi, Mustapha Kamel Nabli, ou lui-même. Dans ce dernier cas, il ne sera pas question de ralliement mais de pacte à finalité inclusive !
Lilia Ben Rejeb
Même si elle était prévisible, cette annonce a été sans doute précipitée par le retour, le dimanche 14 septembre 2014, de Mondher Zenaïdi en Tunisie, qui devait d’ailleurs se porter officiellement candidat dans les trois jours qui ont suivis son retour triomphale.
Comme il ne l’avait pas encore fait, Abderrahim Zouari, en fin politique, lui a adressé un message subliminal via sa page facebook. Dans un post publié le 14 septembre 2014, quelques heures après l’arrivée de Mondher Zenaïdi à Tunis, le candidat du « Mouvement Destourien » a adressé ses félicitations à son « ami et frère » Mondher Zenaïdi pour son retour à la mère patrie après trois ans d’exil, et l’a appelé à « coopérer ensemble pour participer à la construction de la Tunisie démocratique et au développement équitable ». Abderrahim Zouari a conclu son post en précisant qu’il s’agit « d’une opportunité que le peuple tunisien nous accorde et nous devons être au rendez-vous, comme l’ont toujours fait les Destouriens, faisant placer l’intérêt de la patrie au-dessus de toute autre considération, car votre place naturelle est parmi nous ».
Nous ignorons quelle a été la réponse de Mondher Zenaïdi à cette invitation, mais nous savons que les deux « amis » se sont longuement entretenu. Tout porte donc à croire que, sans refuser la main tendue, Mondher Zenaïdi préfère se porter lui-même candidat aux élections présidentielles.
Nous assistons ainsi à une multiplication de candidatures qui risquerait d’éparpiller et de fragmenter l’électorat destourien, tous ces candidats piochant dans la même assiette électorale. Les différents candidats sauront-ils trouver un modus vivendi, qui fera d’eux une force sérieuse et redoutable contre les ghannouchistes et les tartouristes.
A moins que l’annonce de demain vendredi, par Abderrahim Zouari, relève juste de l’amour propre, et que par la suite, ce fin politique et redoutable stratège ralliera le candidat qui aura le plus de chance de catalyser l’électorat destourien, à savoir Kamel Morjane, Mondher Zenaïdi, Mustapha Kamel Nabli, ou lui-même. Dans ce dernier cas, il ne sera pas question de ralliement mais de pacte à finalité inclusive !
Lilia Ben Rejeb