Exclusif : des terroristes Tchétchènes repérés à Tunis


25 Octobre 2013

Tunisie: lors de son interview à la télévision nationale hier, Ali Larayedh y a vaguement fait allusion mais les Tunisiens n’y ont pas prêté attention. Selon nos propres sources sécuritaires, des terroristes Tchétchènes ont été effectivement aperçu dans le quartier d’Ennasr à Tunis et ils ont été pris en chasse par une unité spéciale des forces de l’ordre. Un autre incident survenu à Ennasr et ayant entraîné la mort d'un individu, a brouillé l'affaire des Tchétchènes qui est parfaitement avérée. Depuis mercredi 23, les événements se précipitent et toutes les heures, on apprend des nouvelles aussi inquiétantes les unes que les autres.


Dans notre article d’hier soir, « Les assassins des sept gendarmes tués sont-ils les snipers de janvier 2011 », nous avons évoqué un nom dont aucun autre journal n’a parlé, celui de Khatib Idrissi. Comme nous l’avons dit hier, c’est chez lui que se cachaient les terroristes qui ont abattu les sept agents de la Garde nationale. Comme par hasard, il a été arrêté hier, tard dans la nuit. Un commando spécial des forces armées a été le cueillir dans sa cachette : une autre maison à quelques mètres de la maison où il y a eu le drame des sept gendarmes, dans la localité de Sidi Ali Ben Aoun du gouvernorat de Sidi Bouzid. Selon des informations que nous venons de recevoir, ce chef-brigand des salafistes-djihadistesde Sidi Bouzid, aurait été relâché tout à l’heure !

Toujours à Sidi Ali Ben Aoun et toujours hier soir, une équipe technique des forces de sécurité ont fait sauter un véhicule piégé et bourré d’explosif que les assassins des sept agents de la Garde nationale ont laissé sur les lieux pour faire encore plus de victimes. Les habitants de cette localité qui a fait la « révolution du jasmin » dès décembre 2010, sont complices des terroristes, puisqu’aucun n’a jugé utile d’alerter les autorités locales sur les agissements de ces brigands depuis huit mois.
   
Autre événement grave hier, le repérage de deux à cinq Tchétchènes localisés à la cité Ennasr. Ils ont été pris en chasse par une brigade spéciale mais nous ne savons pas s’ils ont été arrêté ou non. Cette affaire n'est pas à confondre avec une autre, survenue à Ennasr 2, où il y a eu mort d'homme. Selon toute vraisemblance, les Tchétchènes en question reviennent de Syrie, où ils ont fini par fuir le feu de l’armée arabe syrienne qui a déclenchée ces trois dernières semaines, contre la racaille islamo-terroriste, une implacable offensive. Entre 200 et 250 autres terroristes Tunisiens sont rentrés au bercail après les terribles pertes qu’ils ont subi. La présence sur le sol tunisien de toute cette racaille annonce une multiplication d’actes terroristes partout dans le pays. Lors de l'interview qu'il a accordée à la télévision nationale hier, Ali Larayedh a vaguement fait allusion à toutes ces "bonnes nouvelles", notamment aux djihadistes Tchétchènes qui commencent à se déplacer vers leur nouvelle terre de djihad. Une confusion volontaire entre les deux incidents d'Ennasr a été commise pour induire l'opinion tunisienne en erreur. Certains sites ont, en effet, écrit que les individus pris pour des Tchétchènes sont "au fait des beurs avec barbes au henné"! Ces beurs-là se trouvaient dans le véhicule intercepté par la police à Ennasr 2, alors que nos Tchétchènes ont été repéré à Ennasr 1.    

En effet, à Ennasr 2, un individu a été abattu par les forces de police devant un collège. Il était au volant d’une Toyota blanche, en compagnie de trois autres individus. Après avoir désobéi à trois barrages, les policiers lui ont fait signe de s’arrêter mais l’individu suspect aurait essayé de prendre la fuite après avoir sorti une arme. Certains médias locaux ont parlé de salafiste, mais des témoins présents sur les lieux avancent que l’individu abattu avait dans la voiture une bouteille d’alcool.

Hier encore, une importante cache d’armes et d’explosif a été découverte au Belvédère, au cœur de la capitale, à proximité du Sheraton et du siège de la télévision nationale, dont certains disent qu’ils étaient la cible des terroristes. Comment un tel tunnel, creusé selon les bonnes vieilles méthodes du Hamas, a-t-il pu se faire sans que les forces de l’ordre ou les simples citoyens puissent s’en rendre compte ?Sur le plateau de Nessma TV, l’officier à la retraite, Mohamed Sellami, a précisé que ce sont les services de sécurité qui ont découvert au Nord Hilton ce tunnel comportant des explosifs et des armes, et que l’attentat était imminent.

Encore hier, à Mansoura dans le gouvernorat de Kairouan, un important stock d’armes, de munitions, d’explosifs, de détonateurs, de puces électroniques, d’ordinateurs, de tenues militaires, ainsi que deux véhicules (4x4), ont été découvert par les forces de l’ordre. Cinq terroristes ont été arrêtés, dont leur guide obscur, Sami Hammam, un habitué du gouverneur islamiste de Kairouan ! Même découverte à Menzel Bourguiba et dans une localité proche de Tataouine.

Tunisie-Secret a été le tout premier site d'information à annoncer ce qui arrive aujourd'hui. Nous l'avions écrit noir sur blanc dans notre article "Les Frères musulmans tunisiens se préparent à la guerre civile", publié le 29 juillet 2013 (voir lien ci-dessous). Dès lors, on peut comprendre pourquoi l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie a publié aujourd’hui un « Message de sécurité pour les citoyens Américains ». Nous aurions espéré qu’il soit également adressé aux citoyens du monde et particulièrement aux premiers concernés: lesTunisiens. A moins que la vie d’un américain valent celle de 10 citoyens tunisiens ! TunisieSecret

Karim Zmerli 

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