Connectez-vous S'inscrire
Tunisie Secret

 

Rejoignez TunisieSecret sur facebook

| TS Via TunisieSecret


Hachemi Lahdhiri, grand escroc de Tunisie et membre de Nidaa Tounes !


20 Mai 2013

Sa victime a sauvé la vie de Mohamed Mzali, puis vécu les affres de l’exil, ensuite subi la basse vengeance de Ben Ali, puis souffert des pratiques mafieuses des Trabelsi. Il s’appelle Rachid Azouz, il fut commandant dans l’armée de l’air, ensuite patron de l’un des plus grands bureaux d’études dans la Tunisie des années 80. Son bourreau s’appelle Hachemi Lahdhiri, et c’est un avocassier rcédiste et multirécidiviste qui aurait fait une « brillante » carrière dans l’escroquerie et le trafic en tout genre. L’un des hommes de main de Moncef Trabelsi sous le régime mafieux de Ben Ali, il s’est recyclé dans Al-Aridha de Hechmi Hamdi dès 2011, avant d’atterrir chez Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi. En exclusivité, TS révèle l’une des plus odieuses affaires, qui a commencé sous la dictature et qui s’est perpétuée sous la « démocratie » !


A gauche Hachemi Lahdhiri l'escroc, à droite Rachid Azouz la victime
A gauche Hachemi Lahdhiri l'escroc, à droite Rachid Azouz la victime
Ce qui a dégouté et révolté les Tunisiens au point de provoquer la chute du régime en janvier 2011, ce n’est ni l’autoritarisme de Ben Ali, ni l’hégémonisme du RCD, ni les atteintes aux droits de l’homme, ni la censure de la presse, ni même la corruption. Celle-ci, comme on le constate dans tous les pays du monde, y compris en France, est un fléau universel étroitement lié à la nature humaine. Ce que les Tunisiens ne pouvaient plus supporter, c’est l’humiliation, le racket, la rapine et la spoliation que l’oligarchie des Trabelsi a pratiqué dans l’impunité la plus totale.

En d’autres termes, le fait qu’ils s’approprient une maison, un terrain ou un commerce, par le chantage et l’intimidation sur leurs nombreuses victimes. C’est ce qu’ils ont fait les dix dernières années du règne sénescent de Ben Ali. Pire encore, c’est ce que leurs serviteurs, leurs protégés et leurs hommes de main ont fait à leur tour, avec les mêmes méthodes mafieuses, la même voracité  et dans la même impunité.

Ce serait le cas du dénommé Hachemi Lahdhiri, un avocassier "corrompu" comme il y en  beaucoup en Tunisie, qui a été l’un des piliers de ce régime mafieux et l’un des saligauds locaux du RCD. L’une de ses victimes, Rachid Azouz, a été dépossédé de sa maison à la Soukra, le seul bien qui lui restait après toutes les spoliations qu’il a injustement subies dès 1986, de la part de Mansour Skhiri et de Ben Ali, alors respectivement ministre de l’Equipement et ministre de l’Intérieur, ensuite Premier ministre. Son crime, avoir planifié, organisé et exécuté l’évasion de Mohamed Mzali, le 3 septembre 1986. Son tort, avoir été le seul tunisien à mettre en péril sa vie et en danger sa famille, pour sauver de la potence son ami abandonné de tous, Mohamed Mzali.   

C’est par cet acte d’un courage rarissime et d’une bravoure exceptionnelle que l’ex-commandant Rachid Azouz, qui s’est réfugié en France, a provoqué son destin tragique. Dès septembre 1986, certains membres de sa famille ont été arrêté. Son fils Nizar, alors âgé d’à peine 20 ans, a été arrêté et impitoyablement torturé dans les geôles de Mohamed-Ali Ganzoui, pour le faire parler. Ses voitures ont été vendues aux enchères, son bureau d’étude a été fermé, ses biens immobiliers confisqués…   

Réfugié en France, Rachid Azouz a assumé son acte et refusé de plier l’échine. Par fidélité et par loyauté vis-à-vis de Mohamed Mzali, qui a été par la suite bien ingrat à son encontre, Rachid Azouz a fait preuve d’une grande patience et d’une impressionnante résistance psychologique, malgré la ruine et le malheur qui l’a frappé et qui n’a pas épargné sa famille. Sans jamais se plaindre ni se lamenter sur le passé, il a appliqué sur son cas ce poème de Kipling : « Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie. Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir. Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties, sans un geste et sans un soupir… ».

Après la destitution de Bourguiba en novembre 1987, Rachid Azouz a pu regagner la Tunisie, mais son calvaire ne s’est pas pour autant arrêté. Bien au contraire, tous  les jugements iniques qui ont été prononcés contre lui ont été maintenus, ses biens immobiliers ne lui ont pas été rendus et l’agrément de réouverture de son bureau d’étude ne lui a été restitué qu’en 2004, une mesure purement administrative qui ne lui a pas pour autant permis d’accéder aux projets publics, les sbires de Ben Ali ayant décidés de le maintenir à l’index . En d’autres termes, de 1987 à 2004 (17 ans), il n’avait pas le droit d’exercer son métier ; et de 2004 à 2011 (7 ans)il était interdit des marchés publics. Toutes ces mesures illégales et injustes n’avaient qu’un seul but : l’achever financièrement pour l’obliger à vendre le seul bien qui lui restait, à savoir sa maison de la Soukra.


En effet, c’est dès 1993 que, par le biais d’Abdelwahab Abdallah, Belhassen Trabelsi s’est porté acquéreur de cette propriété dont la valeur était estimée à l’époque à 950 000 dinars (voir photos jointes). Vaillant et obstiné, Rachid Azouz a refusé l’offre de Sieur Trabelsi, malgré les intimidations et les menaces de prison. Quelques mois plus tard, c’est un nouvel acquéreur qui se présente. Il s’appelle Hachemi Lahdhiri et il exerce le métier  d’avocat. Pris à la gorge par une banque aux ordres de la Présidence-puisque la maison était sous hypothèque-  il a finalement accepté de se séparer de cette maison dans laquelle il avait mis tout son argent et toute son énergie. Troublante coïncidence, l’acheteur qui s’est présenté, Hachemi Lahdhiri, serait un proche de Moncef Trabelsi, le frère ainé de la redoutable Leila !

N’ayant pas d’autres choix, Rachid Azouz brade une maison d’une superficie totale de 5000 m2, avec 742 m2 couvert, à 400 000 dinars. Dans le contrat de vente en date du 19 août 1994, il était explicitement mentionné que Hachemi Lahdhiri avait pour obligation de régler à la banque (Biat) le reliquat du crédit que M.Azouz devait encore, à savoir 50 000 dinars, porté à 170 000 avec les pénalités de retard et les agios, pour lever l’hypothèque. Hachemi Lahdhiri devait bien évidemment payer au vendeur la somme restante du prix convenu (400 000 dinars). Non seulement l’avocat "escroc" n’a pas honoré son engagement auprès de la banque avec la complicité de celle-ci, mais il n’a daigné verser à Rachid Azouz que la modique somme de 170 000 dinars.

Total et conclusion, Hachemi Lahdhiri s’est offert, à 170 000 dinars, une propriété qui valait 950 000 dinars (2 milliards aujourd’hui), une maison qu’il occupe indument de 1994 jusqu’à ce jour. Conscient qu’il s’est fait escroquer, et conformément aux dispositions de l’article 273 du Code des Obligations et Contrats, M.Azouz a demandé, dès 1995, la résiliation du contrat de vente et la restitution de son bien. Ce n’est qu’en 2004 qu’il a obtenu gain de cause par le jugement No 33352, en date du 4 mars 2004, prononcé par le tribunal de première instance de Tunis. Mais, fort du soutien de Moncef Trabelsi et de l’omnipuissance de juges "corrompus" comme lui, Hachemi Lahdhiri s’est pourvu en appel et, par l’arrêté No 1969 daté du 18 mai 2005, la Cour d’Appel a débouté M.Azouz, enfreignant ainsi la loi (articles 242 et 273 du Code des Obligations et Contrats), et méprisant les engagements contractuels, les faits avérés et l’équité la plus élémentaire. En mai 2010, dans l’affaire 111/7605/2010, qui regrouperait a priori cinq plaintes pour escroquerie déposées par cinq personnes différentes, notamment par Rachid Azouz, Hachemi Lahdhiri a été condamné par contumace à deux ans de prison ferme, pour avoir recouru et soudoyé deux faux témoins, Mahmoud et Abderrazek, qui ont été d’ailleurs condamnés à la même peine de prison (voir document joint).
Hachemi Lahdhiri condamné à deux ans de prison pour falsification et faux témoignage
Hachemi Lahdhiri condamné à deux ans de prison pour falsification et faux témoignage

Malgré cette décision de justice prononcée en mai 2010, Hachemi Lahdhiri se promène toujours librement. C’est que la révolution est passée par là entre-temps ! Non seulement il est libre, qu’il jouit, depuis 1994, de l’occupation de cette maison subtilisée à Rachid Azouz et qu’il loue occasionnellement pour des cérémonies de mariage, mais il est membre de Nidaa Tounes, après avoir été le conseil de Hechmi Hamdi et l’une des figures « politiques » d’Al-Aridha, parti qui a surfé sur la probité et la vertu islamique !

Reste cette question troublante : comment un grand parti tel que Nidaa Tounes, qui compte parmi ses dirigeants et membres beaucoup de compétences et de personnalités honnêtes, peut-il admettre dans ses rangs un individu aussi peu soucieux de moralité, de loi et de justice ?

Lotfi Khélil

La propriété spoliée de Rachid Azouz à La Soukra


Photos prises par notre correspondant à Tunis de la propriété spoliée de Rachid Azouz à La Soukra


           

Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

21.Posté par de lorys le 20/02/2015 20:45
cher nizar ben rachid Azouz; je suis ton ami et pourtant il y a bien longtemps que tu ne m'a pas donner de tes nouvelles, rassure toi je comprends ,mais rappel toi!! page 59 il n'y a rien sur terre que l'on puisse acheter quelque chose qui n'a pas de prix c'est l'amitié que j'ai trouvé en toi l'amitié
a laquelle je crois toujours pour l'homme d'honneur que tu es, alors toi aussi crois en toi, tu réussira tu vaincra toutes les montagnes sur ta route.

a bientôt mon cher ami; je te salut toi et toutes ta famille.

22.Posté par thawrabarka le 05/02/2016 19:48 (depuis mobile)
Lahdhiri sur nesma. Il va creer un parti pour nous tracer la route nous les jeunes. Bsaies le blanchisseur est degoutant et insolent. Il noircit tout ce que il y a de bon dans ce pays au nom de la liberte dexpression. Bon courage si AZouz.

23.Posté par Ben Bouzid K. Nice, le 05/05/ 2016 le 05/05/2016 17:13
Honte à vous tous : politiques, magistrats et gouvernants de n'avoir a, dé Le Commandant Azouz dans sa guerre contre un escroc multirécidiviste et contre le clan Trabelsi et Ben Ali. Contre tous les mafieux qui résident encore dans notre cher pays. Contre tous les magistrats aveugles et corrompus. Contre le système destructeur de l'honneur et des droits de tous les Tunisiens y compris et surtout de Monsieur Azouz, homme de valeur , vaillant et prestigieux. "Donnez à Cesar ce qui appartient à Cesar". Quant à cet escroc multirécidiviste, qui est Hachemi Lahdhiri, je te souhaite une vie de souffrances et de remords renouvelés t'empêchant de dormir. Courage Mon Commandant, Monsieur Azouz le brave et le patient.

24.Posté par Posté par Ben Bouzid K. Nice, le 05/05/ 2016 le 06/05/2016 01:20
Comment est-ce possible qu'un homme qui a travaillé pour acquérir sa maison puisse être escroqué de la sorte , avec l'aide du système en place de tous bords ?! Comment un grand parti qui a gagné, grâce à la confiance de centaines de milliers de Tunisiens, le droit d'être le premier magistrat de l'Etat tunisien, peut-il avoir un membre de NIDAA TOUNIS, un escroc multirécidiviste ?!
Comment et pourquoi le Conseil National des Barreaux de Tunisie se tait sur un de ses membres escroc et pratique encore son "métier" en ?!toute sérénité ?! Pourquoi ne pas avoir puni la banque complice de l'escroc, qu'est Hachemi Lahdhiri ?! Pourquoi un Tunisien brave et courageux doit payer toute sa vie durant pour avoir aidé un certains renégat Mzali ? Existe-il encore une justice dans notre beau et cher pays ?! Je n'en crois pas un mot .
C'est cela la Démocratie à la mode de NIDAA TOUNIS ?! Honte à tous les escrocs et corrompus comme les corrupteurs. Honte à toute instance qui ne fait droit aux doléances de Monsieur Rachid Azouz. Que ses bien lui soient rendus illico presto, tout comme les nombreuses victimes de l'escroc Hachemi Lahdhiri , et qu'il soit de facto enfermé à jamais pour oublier le mot nuire à autrui . Que la Banque complice doit payer du premier jour où Monsieur Rachid Azouz a été spolié de ses biens jusqu'à aujourd'hui, et jusqu'au dernier dinar.
A défaut, notre pays ne s'en sortirait pas de l'ombre et des magouilles qu'il a connu durant des décennies. A bon entendeur, je vous salue.

25.Posté par Posté par Ben Bouzid K. Nice, le 05/05/ 2016 le 06/05/2016 20:51
Je me demande pourquoi, à chaque fois j'écris et dépose un commentaire sur Tunisie secret, je ne vois pas mon commentaire sélection mais effacés ?! Why ?! Que dois-je conclure ?! Ben Bouzid K, de Nice-France

26.Posté par Posté par Ben Bouzid K. le 07/05/ 2016 le 07/05/2016 17:21
Monsieur Rachid Azouz aura gain de cause lorsque tous les magouilleurs de tous bords disparaissent de la scène politique, économique et sociale. Courage Monsieur Azouz.

27.Posté par Posté par Ben Bouzid K. le 07/05/ 2016 le 07/05/2016 20:24
Miskina Tounès wa 90 % mina ettwansa ech i3anou mina el clocharat wa essorra9 illi fi elhkouma !!
3lech ?!

1 2
Nouveau commentaire :

Actualités | International | Culture | Vidéo | Dossiers | Archives | Editorial | Amérique | Interview | Opinion | Qui sommes-nous ? | Maxime du jour | Portrait | Le Must




Suivez-nous
Facebook
Twitter
Google+
YouTube


Infos


Galerie
Robert Menard
Pierre Delval Waito
Rached GHANNOUCHI et Mustapha Ben Jaafar
Hamadi Jebali, Hédi Baccouche, Mohamed Ghannouchi
Ali Bennour s'attaque au Qatar
Je suis Charlie

Inscription à la newsletter