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Kamel Jendoubi, serais-tu un mensonge qui dit toujours la vérité ?


13 Novembre 2012

Tunisie / ISIE : Suite de l’affaire du CV de Kamel Jendoubi, qui serait l’usurpateur de la révolution et le fossoyeur de la démocratie en Tunisie. Malgré les injures et les menaces, Salem Ben Amar ne lâche pas sa « proie » et défie les vierges effarouchées de prouver la fausseté de ce qu’il a récemment écrit dans Tunisie-Secret.


Kamel Jendoubi, serais-tu un mensonge qui dit toujours la vérité ?
Les tunisiens auraient semble-t-il fait leur révolution pour en finir avec le népotisme, la corruption, le favoritisme, la corruption, les abus de privilège, l'arbitraire, le mensonge, et  les abus en tout genre. Au vu de la dégradation morale de leur pays, il est fort douteux qu'ils aient réellement tourné la page du passé. Tout indique qu'ils ont certes changé les hommes mais pas le système.

Est-ce une raison pour autant de faire du désordre moral public la seule règle absolue de gouvernance de pays qui ne doit souffrir d'aucune contestation ?  Au point que toute tentative de décryptage, de démystification, de débusquage voire le simple fait de s'interroger sur le caractère véridique de la moindre information  est considérée comme un crime de lèse-majesté.
Les gouvernants imposent leur pouvoir  et le peuple s'incline et se soumet. Un totalitarisme qui  est entrain de s'installer progressivement dans le pays avec ses corollaires, la censure et la mise au pilori des tunisiens qui ont l'audace de lever le voile, de chercher à donner davantage de visibilité et de transparence à la vie publique, sans parti pris, ni diffamation calomnieuse. Aussi l'affaire du Curriculum Vitae de Kamel Jendoubi, repris dans Wikipédia qui mentionne des diplômes universitaires dont certains doutent de l’authenticité, ne serait pas devenue une affaire et pris autant d'ampleur médiatique si lui-même ou son entourage s'était tout simplement donné la peine d'étayer les informations contenues dans le CV. Il aurait été plus simple de couper court au bruit qui court sur l'éventuel caractère fallacieux des informations et récuser les accusations de bidouillage et d'enjolivement qui entachent le CV en question. 

Au lieu d'emprunter la voie du bon sens et  publier les diplômes dont il se prévaut, on laisse le doute s'installer définitivement dans l'esprit de l'opinion publique tunisienne pour devenir force de vérité. Qui ne prouve pas valide le mensonge et se rend coupable de forfaiture. Un employeur public ou privé est en droit d'exiger de sa recrue de justifier de ses diplômes qu'il est lui-même en droit de procéder à leur vérification si nécessaire auprès de l'institution universitaire qui les aurait délivrés. Mais dans le cas d'espèce, l'employeur est le peuple tunisien, il est de son droit de réclamer à Kamel Jendoubi et à tout autre mandataire public de lui fournir les preuves matérielles attestant de ses allégations.

En  guise de réponse et pour noyer le poisson et crier au feu, son entourage a préféré  adopter la stratégie du mépris, de la calomnie, de l'esbroufe, de la victimisation, et de l'agressivité. Cette affaire persistera tant que les preuves des diplômes ne sont pas rendues publiques. Dès lors où ses fonctions sont publiques et son CV a été porté à la connaissance du public, il ne peut s'exonérer de ses responsabilités publiques ; il se doit par conséquent de communiquer les pièces afférentes à sa formation universitaire figurant dans son CV. Curieusement celui-ci  ne précise guère la ou les  discipline(s) universitaire(s) relatives aux diplômes dont il argue. Quand on se veut au-dessus de tout soupçon, on ne doit pas nourrir soi-même les soupçons en laissant prospérer ce qui pourrait être de l'ordre de la rumeur mensongère devenir un mensonge éhonté. Quand on se veut un parangon d'exemplarité et de probité, on se doit de mettre en adéquation et en cohérence les informations contenues dans le CV avec leur matérialité, c'est-à-dire les sésames universitaires dont il serait porteur.  Il doit savoir  en tant qu'ancien opposant à Ben Ali selon ses laudateurs que le peuple tunisien longtemps manipulé, trompé, trahi, abusé, ne peut plus être pris pour un enfant de chœur auquel on peut lui faire avaler toutes les couleuvres possibles et imaginable.

Cette affaire de CV, si elle s'avère fondée, expose Kamel Jendoubi à une rupture sans équivoque du contrat moral qui le lie à l'opinion publique tunisienne. Si lui-même a le souci de la transparence et les exigences de l'excellence, il doit comprendre que le peuple tunisien partage son souci mais plus encore : la vérité ! Le même souci de transparence et d'exigence de l'excellence. Nul besoin de voir dans cette démarche, une quelconque action malveillante et calomnieuse. La vraie calomnie est celle par laquelle on cherche à allumer des contre-feux ou accuser des citoyens tunisiens échaudés par les mensonges d'Etat de faire le jeu de l'organisation terroriste et félonne d'Ennahdha. Comme si lui-même n'entretenait pas des relations politiques avec elle depuis belle lurette, ou que sa nomination n'avait pas reçu son aval.

La calomnie, c’est lorsqu’on esquive les faits en usant de méthodes de diffamation calomnieuse. Si les accusations d'insincérité  de  son CV semblent provoquer un émoi chez les âmes sensibles pro Jendoubi, il leur revient enfin de démontrer par des preuves irréfutables que les informations dont il est fait état dans mon article ne sont pas sujettes à caution et  de lever définitivement le voile  sur tous les doutes de trucage qui pèsent sur la sincérité du scrutin. Sinon, qui répond par la colère et l'invective ne fait que conforter lesdites accusations. La vérité grandit son homme, le mépris, la calomnie le rabaissent. En conclusion,   on ne gagne pas du crédit dans le discrédit de son contradicteur.

http://www.tunisie-secret.com
Salem Benamar

 
 


           


1.Posté par kamel ba le 14/11/2012 20:49
Au cours de mon stage comme médecin expert à la 24 ème chambre du Tribunal de Grande instance de Paris( chambre des flagrants délits ) fin 1983 ,j'ai eu l'occasion d'assister au procès de 2 tunisiens dont un nommé Kamel Jendoubi accusés de vol d'un tricycle au 13 ème ar. et de violences envers un policier ???

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