En visite éclair en Tunisie, il y a quelques jours, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a soutenu lors de sa visite, il y a quelques jours à Tunis, que des «parties étrangères» veulent mettre l'Algérie à feu et à sang à travers la commercialisation d'un printemps algérien. Sans les nommer, le diplomate russe a ajouté que ces mêmes parties «ont ouvert plusieurs fronts près des frontières algériennes depuis la Libye, la Tunisie et le Mali». Etant des alliés traditionnels, M.Lavrov a notamment réitéré le soutien de son pays à l'Algérie. Le chef de la diplomatie russe a dévoilé, lors de son passage en Tunisie, que l'Algérie est devenue la cible des instigateurs et autres fomenteurs qui insistent pour y écrire le dernier épisode d'un supposé printemps arabe. Aussi, a-t-il mis en garde les autorités algériennes contre les instigateurs de ce qu'on appelle «printemps arabe».
Le ministre russe des AE incrimine directement ceux qui ont été à l'origine des bouleversements provoqués délibérément en Tunisie, en Libye et au Mali, d'où parvient la plus grande menace contre l'Algérie. Il estime que les conspirateurs du nouvel ordre mondial établissent leurs plans à base d'une politique d'influence en misant sur les minorités populaires et les réseaux terroristes.
Cependant, cette menace soulignée par Moscou n'est pas nouvelle pour les services de renseignements algériens, pas une menace qu'ignorent les services de renseignements algériens. Soumis à une très forte pression depuis le début de la guerre civile en Libye, les forces de sécurité algériennes ont misé sur leur expérience acquise sur le terrain de la lutte antiterroriste. En un temps relativement court, des milliers d'informations et de témoignages de première main ont été analysés et recoupés par les services du DRS engagés dans une course contre la montre contre tous genres de menaces, notamment des groupuscules criminels nés à l'ombre d'une crise libyenne qui aura servi de catalyseur au mouvement jihadiste. Un mouvement relativisé et parfois banalisé par l'ensemble des parties entrées en guerre contre le régime d'El Gueddafi, dont la France, la Grande-Bretagne et les USA. Dans leur banque de renseignements les services de sécurité ont réussi à identifier des réseaux nouvellement constitués composés de Marocains et de Libyens.
L'arrestation de plusieurs agents du Mossad en Algérie en est la preuve tangible. Ne jugeant pas nécessaire de dévoiler le véritable scénario programmé contre l'Algérie, des sources très au fait du contexte confient que l'Algérie constitue «un terreau fertile» pour les grands appétits occidentaux. Le rapport du département d'Etat américain sur les droits de l'homme qui épingle paradoxalement l'Algérie et l'analyse du Combating Terrorism Center (CTC) de l'Académie militaire de West Point qui a mis sous la loupe tout ce qui se passe dans le sud de l'Algérie, prétextant que cette région névralgique de l'économie du pays, serait l'épicentre d'un éclatement populaire à cause de la marginalisation des minorités, ne peuvent être considérés que comme une introduction aux véritables visées des Occidentaux.
Une perception initiatrice de ce qui se prépare. «L'Algérie est-elle dans le collimateur des USA?» s'interrogeait L'Expression dans l'une de ses précédentes éditions! La réponse a été révélée dans les colonnes du Los Angeles Times. Le journal rapporte que «des troupes de forces spéciales américaines se sont installées en Tunisie». Cette présence dont nous avons fait foi, mais démentie par les autorités tunisiennes est justifiée, souligne le même organe de presse par le fait «d'entretenir les forces militaires tunisiennes en matière de lutte contre le terrorisme».
Les marines dont le nombre serait d'une cinquantaine ont pris position au sud de la Tunisie à un vol d'oiseau des frontières algériennes depuis le mois de janvier 2014. «Un avion de type hélicoptère s'y est installé aussi», précise encore le Los Angeles Times. Ce n'est que l'aspect visible de l'iceberg et de l'énorme stratégie de guerre annoncée contre l'Algérie.
En effet, depuis la fin de l'année précédente, des informations vérifiées font état d'une forte présence d'agents des services de renseignement américains et d'agents de l'Africom dans le Sud tunisien. Jalouse de sa souveraineté, l'Algérie avait agi en un temps record pour libérer plus de 600 otages tout en sécurisant le périmètre. L'Unité spéciale appelée à mener l'opération avait impressionné le monde entier par son professionnalisme! Même si les USA prétextent leur mobilisation en Afrique pour une coordination de lutte contre le terrorisme et pour préserver leurs intérêts, il est tout de même difficile de ne pas croire que les USA n'ont pas un intérêt pour une partie de l'Algérie dont les réserves de gaz de schiste, de gaz conventionnel et d'autres minéraux comme l'uranium. Des clans complaisants sont déjà sur le terrain pour la mise en marche de la locomotive de déstabilisation.
L’Expression algérien, du 12 mars 2014.
Le ministre russe des AE incrimine directement ceux qui ont été à l'origine des bouleversements provoqués délibérément en Tunisie, en Libye et au Mali, d'où parvient la plus grande menace contre l'Algérie. Il estime que les conspirateurs du nouvel ordre mondial établissent leurs plans à base d'une politique d'influence en misant sur les minorités populaires et les réseaux terroristes.
Cependant, cette menace soulignée par Moscou n'est pas nouvelle pour les services de renseignements algériens, pas une menace qu'ignorent les services de renseignements algériens. Soumis à une très forte pression depuis le début de la guerre civile en Libye, les forces de sécurité algériennes ont misé sur leur expérience acquise sur le terrain de la lutte antiterroriste. En un temps relativement court, des milliers d'informations et de témoignages de première main ont été analysés et recoupés par les services du DRS engagés dans une course contre la montre contre tous genres de menaces, notamment des groupuscules criminels nés à l'ombre d'une crise libyenne qui aura servi de catalyseur au mouvement jihadiste. Un mouvement relativisé et parfois banalisé par l'ensemble des parties entrées en guerre contre le régime d'El Gueddafi, dont la France, la Grande-Bretagne et les USA. Dans leur banque de renseignements les services de sécurité ont réussi à identifier des réseaux nouvellement constitués composés de Marocains et de Libyens.
L'arrestation de plusieurs agents du Mossad en Algérie en est la preuve tangible. Ne jugeant pas nécessaire de dévoiler le véritable scénario programmé contre l'Algérie, des sources très au fait du contexte confient que l'Algérie constitue «un terreau fertile» pour les grands appétits occidentaux. Le rapport du département d'Etat américain sur les droits de l'homme qui épingle paradoxalement l'Algérie et l'analyse du Combating Terrorism Center (CTC) de l'Académie militaire de West Point qui a mis sous la loupe tout ce qui se passe dans le sud de l'Algérie, prétextant que cette région névralgique de l'économie du pays, serait l'épicentre d'un éclatement populaire à cause de la marginalisation des minorités, ne peuvent être considérés que comme une introduction aux véritables visées des Occidentaux.
Une perception initiatrice de ce qui se prépare. «L'Algérie est-elle dans le collimateur des USA?» s'interrogeait L'Expression dans l'une de ses précédentes éditions! La réponse a été révélée dans les colonnes du Los Angeles Times. Le journal rapporte que «des troupes de forces spéciales américaines se sont installées en Tunisie». Cette présence dont nous avons fait foi, mais démentie par les autorités tunisiennes est justifiée, souligne le même organe de presse par le fait «d'entretenir les forces militaires tunisiennes en matière de lutte contre le terrorisme».
Les marines dont le nombre serait d'une cinquantaine ont pris position au sud de la Tunisie à un vol d'oiseau des frontières algériennes depuis le mois de janvier 2014. «Un avion de type hélicoptère s'y est installé aussi», précise encore le Los Angeles Times. Ce n'est que l'aspect visible de l'iceberg et de l'énorme stratégie de guerre annoncée contre l'Algérie.
En effet, depuis la fin de l'année précédente, des informations vérifiées font état d'une forte présence d'agents des services de renseignement américains et d'agents de l'Africom dans le Sud tunisien. Jalouse de sa souveraineté, l'Algérie avait agi en un temps record pour libérer plus de 600 otages tout en sécurisant le périmètre. L'Unité spéciale appelée à mener l'opération avait impressionné le monde entier par son professionnalisme! Même si les USA prétextent leur mobilisation en Afrique pour une coordination de lutte contre le terrorisme et pour préserver leurs intérêts, il est tout de même difficile de ne pas croire que les USA n'ont pas un intérêt pour une partie de l'Algérie dont les réserves de gaz de schiste, de gaz conventionnel et d'autres minéraux comme l'uranium. Des clans complaisants sont déjà sur le terrain pour la mise en marche de la locomotive de déstabilisation.
L’Expression algérien, du 12 mars 2014.