Une fois de plus, l’article que Karim Zemerli a publié au sujet des élections du 23 octobre 2011 a fait l’effet d’une bombe. Notre confrère Brahim de la radio Jawhara FM, recevant à l’occasion M.Hamma Hammami, n’a pas hésité à dire que « les informations de Tunisie-Secret ont foudroyé certains et glacés certains autres ». Nous sommes vraiment désolés pour les uns et pour les autres. Nous conseillons aux premiers de s’équiper de bons paratonnerres pour éviter la foudre et aux seconds de réussir leur décongélation ! En tout cas, inutile de lancer des attaques contre notre site. Avant de le mettre en ligne il y a quatre semaines, nous avions pris toutes les précautions informatiques. Jusqu’à présent, nous avons pu faire face à toutes les attaques et, même si nos ennemis parviennent à détruire notre site, nous réapparaitrons sous une autre configuration dans les 48h. Alors, message à tous ceux que Tunisie-Secret empêche de dormir : ne perdez pas votre énergie et votre argent ; vous allez devoir vous habituer à notre présence.
Pour lever toute confusion
Nous disons cela car, le présentateur de Politica a lui-même constaté à la fin de son émission que l’article par lequel le scandale est arrivé a disparu. Mieux encore, nos amis à Tunis nous ont confirmé que, dans la journée du 15 novembre, c’est tout le site de Tunisie-Secret qui n’était plus accessible entre 10h21 et 11h45, heure locale, puis entre 16h05 et 17h10. La censure est donc de retour et dans peu de temps, elle touchera tous les autres sites et comptes facebook qui ont su garder leur indépendance.
A l’origine de cette panique, la reprise de notre article par le quotidien arabe Attounissia, dans sa livraison du 15 novembre. Nous remercions nos courageux confrères et nous attirons leur attention sur le fait que, dans leur article, il y a eu confusion entre les propos du chroniqueur égyptien Taoufik Okacha et les affirmations de Tunisie-Secret. Ce n’est pas de leur faute puisque la vidéo d’Okacha que nous avons joint à notre article comme pièce à conviction n’était plus visible pour nos lecteurs en Tunisie ! Dès que nous en avons été alertés par nos correspondants à Tunis, nous y avions remédié. C’est donc Tunisie-Secret qui assume l’entière responsabilité des propos repris par Attounissia et Jawhara FM.
Qui est Marc Zartmann ?
Il va sans dire que nous garderons le secret absolu sur l’origine de nos sources. Notre devoir est de protéger nos informateurs et de publier ce que nous recevons, après investigation et authentification. D’ailleurs, dans la plupart des cas, c’est de façon anonyme que nous avons reçu certains dossiers effectivement explosifs. Notre seul point faible dans l’article en question, c’est que nous avons beaucoup de mal à identifier le mystérieux Marc Zartmann. A ce jour, et malgré des recherches poussées, nous n’arrivons toujours pas à le situer. Nous lançons par conséquent cet appel à tous nos lecteurs qui détiendraient des informations sur cette personne américaine (c’est certain) travaillant pour la National Endowment For Democracy (NED). Marc Zartamann –est-ce son vrai nom ou une fausse identité comme cela est de coutume dans les services de renseignement- est au cœur de cette affaire d’Etat, que nous ne lâcherons plus avant de l’élucider totalement. Qui est Marc Zartmann ? Que faisait-il dans la réunion tenue secrète du 23 octobre 2011 ? Quel a été le rôle exact (apport financier, soutient logistique, lobbying) de la NED lors des élections du 23 octobre 2011 ? De quelle nature et à quel degré ont été les rapports entre l’ISIE et la NED ?
La National Endowment For Democracy pourrait d’ailleurs répondre à ces questions, puisqu’elle se présente (www.ned.org/node/529 ) comme étant une organisation non gouvernementale, transparente et comme une « Fondation privée à but non lucratif, engagée dans le renforcement et le progrès des institutions démocratiques dans le monde entier » ! Que son porte-parole nous dise alors quels individus et quelles associations elle a financé avant le 14 janvier 2011, et quels partis politiques et journaux numériques elle a financé depuis la chute du régime. Et si cette Fondation « transparente » conjointement crée par les démocrates et les républicains américains ne daigne pas communiquer, que nos lecteurs le lui demandent à ce numéro : (202) 378 9700.
Mohamed Abbou méprise l’opinion tunisienne
Au moment où nous nous apprêtons à mettre en ligne le présent article, nous apprenons que Mohamed Abbou a démenti nos informations dans le quotidien Attounissia de ce matin (16 novembre). Il a déclaré que les propos de Tunisie-Secret sont « vagues et imprécis », donc peu crédibles. Nous lui posons alors cette question qui n'est pas vague et imprécise mais claire et limpide et qui va lui rafraichir la mémoire : puisque la réunion du 23 octobre 2011 dans un appartement avenue Hédi Nouira à la cité Ennasr n’était pas si secrète, pourquoi donc est-il arrivé en taxi et non pas dans son propre véhicule ? Est-ce que ce petit détail lui suffit pour prendre au sérieux les informations de Tunisie-Secret et pour cesser de prendre les Tunisiens pour des imbéciles ?
Pourquoi accordons-nous une telle importance à cette affaire ? Pour que les coupables et complices en rendent compte devant la justice et, surtout, pour que cela ne se reproduise pas dans les prochaines élections qui vont définitivement sceller l’avenir de la Tunisie. Mais d’ores et déjà, trois conditions sont absolument nécessaires pour garantir à ces élections la transparence, la régularité et l’authenticité.
Comment garantir la transparence des prochaines élections ?
Premièrement, contraindre l’ISIE à publier son rapport détaillé sur les 140 millions d’euros dépensés pour les élections du 23 octobre 2011, avant de dissoudre cette instance transnationale et procéder à la création d’une nouvelle instance nationale qui sera constituée par des spécialistes en droit électoral, par les représentants des quinze premiers grands partis du pays, par les représentants de la centrale syndicale (UGTT), par les représentants de la société civile, ainsi que par cinq personnalités politiques au-dessus de tout soupçon et sans aucune ambition politique (un comité de sages en quelque sorte). Deuxièmement, placer ces élections sous le contrôle exclusif des Nations Unies en interdisant à toutes les ONG américaines et européennes d’y mette leur nez. Ces pseudo-ONG ne sont pas financièrement indépendantes ni politiquement désintéressées. De façon très subtiles, elles travaillent pour les intérêts stratégiques de leurs Etats. Troisièmement, réactiver l’ancienne loi sur les financements des partis et en garantir la stricte application. Même dans les démocraties les plus anciennes, l'argent a toujours été le principal talon d'Achille. A plus forte raison dans la jeune démocratie tunisienne que les dollars du Qatar, d'Arabie Saoudite et des Etats-Unis ont déjà gangréné.
http://www.tunisie-secret.com
Karim Zemerli et Nebil Ben Yahmed
Nous disons cela car, le présentateur de Politica a lui-même constaté à la fin de son émission que l’article par lequel le scandale est arrivé a disparu. Mieux encore, nos amis à Tunis nous ont confirmé que, dans la journée du 15 novembre, c’est tout le site de Tunisie-Secret qui n’était plus accessible entre 10h21 et 11h45, heure locale, puis entre 16h05 et 17h10. La censure est donc de retour et dans peu de temps, elle touchera tous les autres sites et comptes facebook qui ont su garder leur indépendance.
A l’origine de cette panique, la reprise de notre article par le quotidien arabe Attounissia, dans sa livraison du 15 novembre. Nous remercions nos courageux confrères et nous attirons leur attention sur le fait que, dans leur article, il y a eu confusion entre les propos du chroniqueur égyptien Taoufik Okacha et les affirmations de Tunisie-Secret. Ce n’est pas de leur faute puisque la vidéo d’Okacha que nous avons joint à notre article comme pièce à conviction n’était plus visible pour nos lecteurs en Tunisie ! Dès que nous en avons été alertés par nos correspondants à Tunis, nous y avions remédié. C’est donc Tunisie-Secret qui assume l’entière responsabilité des propos repris par Attounissia et Jawhara FM.
Qui est Marc Zartmann ?
Il va sans dire que nous garderons le secret absolu sur l’origine de nos sources. Notre devoir est de protéger nos informateurs et de publier ce que nous recevons, après investigation et authentification. D’ailleurs, dans la plupart des cas, c’est de façon anonyme que nous avons reçu certains dossiers effectivement explosifs. Notre seul point faible dans l’article en question, c’est que nous avons beaucoup de mal à identifier le mystérieux Marc Zartmann. A ce jour, et malgré des recherches poussées, nous n’arrivons toujours pas à le situer. Nous lançons par conséquent cet appel à tous nos lecteurs qui détiendraient des informations sur cette personne américaine (c’est certain) travaillant pour la National Endowment For Democracy (NED). Marc Zartamann –est-ce son vrai nom ou une fausse identité comme cela est de coutume dans les services de renseignement- est au cœur de cette affaire d’Etat, que nous ne lâcherons plus avant de l’élucider totalement. Qui est Marc Zartmann ? Que faisait-il dans la réunion tenue secrète du 23 octobre 2011 ? Quel a été le rôle exact (apport financier, soutient logistique, lobbying) de la NED lors des élections du 23 octobre 2011 ? De quelle nature et à quel degré ont été les rapports entre l’ISIE et la NED ?
La National Endowment For Democracy pourrait d’ailleurs répondre à ces questions, puisqu’elle se présente (www.ned.org/node/529 ) comme étant une organisation non gouvernementale, transparente et comme une « Fondation privée à but non lucratif, engagée dans le renforcement et le progrès des institutions démocratiques dans le monde entier » ! Que son porte-parole nous dise alors quels individus et quelles associations elle a financé avant le 14 janvier 2011, et quels partis politiques et journaux numériques elle a financé depuis la chute du régime. Et si cette Fondation « transparente » conjointement crée par les démocrates et les républicains américains ne daigne pas communiquer, que nos lecteurs le lui demandent à ce numéro : (202) 378 9700.
Mohamed Abbou méprise l’opinion tunisienne
Au moment où nous nous apprêtons à mettre en ligne le présent article, nous apprenons que Mohamed Abbou a démenti nos informations dans le quotidien Attounissia de ce matin (16 novembre). Il a déclaré que les propos de Tunisie-Secret sont « vagues et imprécis », donc peu crédibles. Nous lui posons alors cette question qui n'est pas vague et imprécise mais claire et limpide et qui va lui rafraichir la mémoire : puisque la réunion du 23 octobre 2011 dans un appartement avenue Hédi Nouira à la cité Ennasr n’était pas si secrète, pourquoi donc est-il arrivé en taxi et non pas dans son propre véhicule ? Est-ce que ce petit détail lui suffit pour prendre au sérieux les informations de Tunisie-Secret et pour cesser de prendre les Tunisiens pour des imbéciles ?
Pourquoi accordons-nous une telle importance à cette affaire ? Pour que les coupables et complices en rendent compte devant la justice et, surtout, pour que cela ne se reproduise pas dans les prochaines élections qui vont définitivement sceller l’avenir de la Tunisie. Mais d’ores et déjà, trois conditions sont absolument nécessaires pour garantir à ces élections la transparence, la régularité et l’authenticité.
Comment garantir la transparence des prochaines élections ?
Premièrement, contraindre l’ISIE à publier son rapport détaillé sur les 140 millions d’euros dépensés pour les élections du 23 octobre 2011, avant de dissoudre cette instance transnationale et procéder à la création d’une nouvelle instance nationale qui sera constituée par des spécialistes en droit électoral, par les représentants des quinze premiers grands partis du pays, par les représentants de la centrale syndicale (UGTT), par les représentants de la société civile, ainsi que par cinq personnalités politiques au-dessus de tout soupçon et sans aucune ambition politique (un comité de sages en quelque sorte). Deuxièmement, placer ces élections sous le contrôle exclusif des Nations Unies en interdisant à toutes les ONG américaines et européennes d’y mette leur nez. Ces pseudo-ONG ne sont pas financièrement indépendantes ni politiquement désintéressées. De façon très subtiles, elles travaillent pour les intérêts stratégiques de leurs Etats. Troisièmement, réactiver l’ancienne loi sur les financements des partis et en garantir la stricte application. Même dans les démocraties les plus anciennes, l'argent a toujours été le principal talon d'Achille. A plus forte raison dans la jeune démocratie tunisienne que les dollars du Qatar, d'Arabie Saoudite et des Etats-Unis ont déjà gangréné.
http://www.tunisie-secret.com
Karim Zemerli et Nebil Ben Yahmed