Le but de cette opération avortée grâce à la vigilance des services iraniens était de réitérer le coup de juin 2009. On se souvient tous de la « révolution Twitter » qui a secoué l’Iran tout de suite après les élections présidentielles de juin 2009 qui ont porté Mahmoud Ahmadinejad au pouvoir. Même si le système OTPOR-CANVAS n’était pas tout à fait au point à l’époque –ce qui ne sera pas le cas avec la « révolution du jasmin » en Tunisie- la tentative de déstabilisation de l’Iran avait fait une quarantaine de morts selon Téhéran, 150 selon des sources occidentales.
Le réseau d’espionnage et de terrorisme qui vient d’être démantelé devait commettre des attentats et assassiner des hommes politiques de l’opposition ainsi que des scientifiques. Selon le ministère iranien du renseignement, qui a rendu l’affaire publique : « Le chef de ce réseau avait été embauché, il y a quelques années, par les services d’espionnage du pays arabe le plus rétrograde, qui n’est nullement comparable avec l’Iran indépendant et puissant sur aucune dimension, ni politique, ni militaire, ni économique et culturelle. Il n’est point surprenant que ce pays, soutenu par l’Occident et le régime sioniste, mène des agissements contre l’Iran ». Il s’agit bien évidemment de l’Arabie Saoudite.
Mais l’émirat du Qatar est également impliqué dans cette affaire. Pour Alaeddine Boroudjerdi, président de la Commission de la Sécurité nationale et de la politique extérieure du Parlement iranien, « Le Qatar joue un rôle dévastateur dans les évolutions de la région (…) L’Iran ne négocie avec personne sur sa sécurité nationale. Pendant les dernières années, la RII a pu déjouer les complots des États-Unis et du Royaume-Uni et elle est, certes, en mesure de neutraliser les machinations du Qatar, celui-ci étant moins puissant que ces grands États ».
Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Qatar à Téhéran pour lui exprimer « la plus vive réprobation » du gouvernement iranien. Absent de la capitale iranienne, l’ambassadeur de cheikh Hamad s’est fait remplacer par le chargé d’affaires, qui a fait amende honorable.
Excédé par le soutien de l’Iran et de l’Irak au peuple syrien, paniqués par les derniers revers subis par les islamo-sionistes de l’ASL, le Qatar et l’Arabie Saoudite jouent le tout pour le tout contre l’Etat iranien qui a fait avorter le printemps atlantiste en Syrie. L’entrée en action du Hezbollah libanais dans la ville de Qousseir (centre-ouest), la libération de cette ville qui était sous le joug des islamo-sionistes a fini par persuader les ennemis du peuple syrien et des Arabes en général, que la chute de Damas n’est plus qu’un lointain souvenir.
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Le réseau d’espionnage et de terrorisme qui vient d’être démantelé devait commettre des attentats et assassiner des hommes politiques de l’opposition ainsi que des scientifiques. Selon le ministère iranien du renseignement, qui a rendu l’affaire publique : « Le chef de ce réseau avait été embauché, il y a quelques années, par les services d’espionnage du pays arabe le plus rétrograde, qui n’est nullement comparable avec l’Iran indépendant et puissant sur aucune dimension, ni politique, ni militaire, ni économique et culturelle. Il n’est point surprenant que ce pays, soutenu par l’Occident et le régime sioniste, mène des agissements contre l’Iran ». Il s’agit bien évidemment de l’Arabie Saoudite.
Mais l’émirat du Qatar est également impliqué dans cette affaire. Pour Alaeddine Boroudjerdi, président de la Commission de la Sécurité nationale et de la politique extérieure du Parlement iranien, « Le Qatar joue un rôle dévastateur dans les évolutions de la région (…) L’Iran ne négocie avec personne sur sa sécurité nationale. Pendant les dernières années, la RII a pu déjouer les complots des États-Unis et du Royaume-Uni et elle est, certes, en mesure de neutraliser les machinations du Qatar, celui-ci étant moins puissant que ces grands États ».
Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Qatar à Téhéran pour lui exprimer « la plus vive réprobation » du gouvernement iranien. Absent de la capitale iranienne, l’ambassadeur de cheikh Hamad s’est fait remplacer par le chargé d’affaires, qui a fait amende honorable.
Excédé par le soutien de l’Iran et de l’Irak au peuple syrien, paniqués par les derniers revers subis par les islamo-sionistes de l’ASL, le Qatar et l’Arabie Saoudite jouent le tout pour le tout contre l’Etat iranien qui a fait avorter le printemps atlantiste en Syrie. L’entrée en action du Hezbollah libanais dans la ville de Qousseir (centre-ouest), la libération de cette ville qui était sous le joug des islamo-sionistes a fini par persuader les ennemis du peuple syrien et des Arabes en général, que la chute de Damas n’est plus qu’un lointain souvenir.
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli