Selon des sources policières, des crimes de ce genre, on en compte neuf par mois, rien que dans les gouvernorats de Tunis, Nabeul et Sfax. Sans parler des vols, des viols et autres crimes « mineurs ». Ils ne sont pas tous le fait des salafistes, comme certains le prétendent, mais ils sont commis par des criminels qui ont été amnistiés depuis janvier 2011, d’abord par l’éphémère ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi, sous la pression de certaines «militantes » des droits de l’homme, ensuite par Moncef Marzouki, depuis que Rached Ghannouchi lui a prêté le palais de Carthage pour services rendus à la nébuleuse islamiste.
C’est le 2 mai dernier que le corps atrocement mutilé de Mohamed Sbouï a été retrouvé à Djebel Jeloud. Selon l’enquête, il a d’abord été torturé avant d’être égorgé. Ses assassins l’ont en effet égorgé après lui avoir arraché les ongles et tenté de lui couper le bras droit et la jambe gauche. Selon certains experts, ce macabre rituel rappelle un mode opératoire connu chez les salafistes.
Ce jeune qui habite la cité populaire Ettahrir, était licencié en psychologie et inscrit à l’université de Tunis pour préparer un doctorat. Il a intégré l’école de police de Carthage Salammbô d’où il est sorti commissaire de police. On ignore toujours les raisons de ce crime abominable. Mais ses ex-collègues soutiennent que Mohamed Sbouï enquêtait beaucoup sur les réseaux salafistes dans la banlieue sud de Tunis.
Selon le témoignage de son frère Adnène Sbouï, publié dans Assabah News, le jeune commissaire s’est rendu chez son ami à Jebel Jeloud, quartier populaire au sud de Tunis, pour faire la vidange de sa voiture dans le garage de ce dernier et il a veillé avec lui jusqu'à minuit. Peu de temps après sa sortie, 5 personnes à bord d'une voiture de type Fiat Punto ont lancé une barre de fer sur sa voiture et la victime a dû s'arrêter. «Pour qu'on le laisse passer, il a essayé d'expliquer qu'il est de la police mais en vain. Au contraire, c'est parce qu'il est de la police qu'il a été torturé jusqu'à la mort», raconte le frère avant de faire d'autres révélations troublantes.
Selon Adnène Sbouï, il existe des groupes composés d'extrémistes religieux qui, à la tombée de la nuit, font des patrouilles et braquent les gens. Plusieurs actes de ce genre ont été constatés sur les deux axes autoroutiers, Tunis-Sousse et Tunis-Bizerte. Toujours selon le frère de la victime, le butin servirait à financer une organisation qui expédie les candidats tunisiens au jihad en Syrie via la Libye puis de la Turquie. Deux jours après ce crime atroce, trois suspects ont été arrêté près de Ben Guerdane, dans le sud-est du pays, s’apprêtant à s’enfouir pour la Libye.
Deux autres individus viennent d’être arrêtés. Selon nos sources policières, sur les cinq présumés coupables, trois ont bénéficié d’une amnistie présidentielle il y a à peine quatre mois. Le procès de ces criminels s’ouvrira dans un mois. Mais les véritables criminels qui ont plongé la Tunisie dans cette situation, à savoir Ghannouchi, Marzouki et Ben Jafar, seront-ils un jour jugés ?Tunisie-Secret.com
Lilia Ben Rejeb
C’est le 2 mai dernier que le corps atrocement mutilé de Mohamed Sbouï a été retrouvé à Djebel Jeloud. Selon l’enquête, il a d’abord été torturé avant d’être égorgé. Ses assassins l’ont en effet égorgé après lui avoir arraché les ongles et tenté de lui couper le bras droit et la jambe gauche. Selon certains experts, ce macabre rituel rappelle un mode opératoire connu chez les salafistes.
Ce jeune qui habite la cité populaire Ettahrir, était licencié en psychologie et inscrit à l’université de Tunis pour préparer un doctorat. Il a intégré l’école de police de Carthage Salammbô d’où il est sorti commissaire de police. On ignore toujours les raisons de ce crime abominable. Mais ses ex-collègues soutiennent que Mohamed Sbouï enquêtait beaucoup sur les réseaux salafistes dans la banlieue sud de Tunis.
Selon le témoignage de son frère Adnène Sbouï, publié dans Assabah News, le jeune commissaire s’est rendu chez son ami à Jebel Jeloud, quartier populaire au sud de Tunis, pour faire la vidange de sa voiture dans le garage de ce dernier et il a veillé avec lui jusqu'à minuit. Peu de temps après sa sortie, 5 personnes à bord d'une voiture de type Fiat Punto ont lancé une barre de fer sur sa voiture et la victime a dû s'arrêter. «Pour qu'on le laisse passer, il a essayé d'expliquer qu'il est de la police mais en vain. Au contraire, c'est parce qu'il est de la police qu'il a été torturé jusqu'à la mort», raconte le frère avant de faire d'autres révélations troublantes.
Selon Adnène Sbouï, il existe des groupes composés d'extrémistes religieux qui, à la tombée de la nuit, font des patrouilles et braquent les gens. Plusieurs actes de ce genre ont été constatés sur les deux axes autoroutiers, Tunis-Sousse et Tunis-Bizerte. Toujours selon le frère de la victime, le butin servirait à financer une organisation qui expédie les candidats tunisiens au jihad en Syrie via la Libye puis de la Turquie. Deux jours après ce crime atroce, trois suspects ont été arrêté près de Ben Guerdane, dans le sud-est du pays, s’apprêtant à s’enfouir pour la Libye.
Deux autres individus viennent d’être arrêtés. Selon nos sources policières, sur les cinq présumés coupables, trois ont bénéficié d’une amnistie présidentielle il y a à peine quatre mois. Le procès de ces criminels s’ouvrira dans un mois. Mais les véritables criminels qui ont plongé la Tunisie dans cette situation, à savoir Ghannouchi, Marzouki et Ben Jafar, seront-ils un jour jugés ?Tunisie-Secret.com
Lilia Ben Rejeb