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Les biens de Ben Ali proposés à des Saoudiens


22 Octobre 2017

Salma Elloumi a confondu sa fonction de ministre et sa vocation d’agent immobilier. Récemment, elle a fait visiter à des hommes d’affaire saoudiens la propriété de Sidi Dhrif ainsi que la maison de Ben Ali à Sousse. A sa grande stupéfaction, les Saoudiens lui ont infligé une leçon mémorable…


Salma Elloumi Rekik en compagnie du prince saoudien Soltan Ben Abdelaziz, le 18 octobre 2017.
Salma Elloumi Rekik en compagnie du prince saoudien Soltan Ben Abdelaziz, le 18 octobre 2017.
Accompagné de quelques hommes d’affaire Saoudiens, le président de l’Instance du Tourisme et du Patrimoine national en Arabie Saoudite, le prince Soltan Ben Abdelaziz, s’est rendu en Tunisie le 18 octobre dernier à la tête d’une délégation d’hommes d’affaire susceptibles de faire quelques investissements dans un pays en agonie économique pour ne pas dire en faillite. Ils s’attendaient à trouver en face d’eux une ministre du Tourisme et de l’Artisanat soucieuse de relever ce secteur particulièrement sinistré par la « révolution » de la Brouette, d’autant plus que Salma Elloumi Rekik était elle-même hôtelière. Le couple Elloumi, qui a fait fortune à l’époque de Ben Ali grâce à des emprunts bancaires jamais remboursés, est en effet propriétaire d’hôtels, notamment à Sousse.

A leur grande surprise, les Saoudiens ont découvert un agent immobilier, Madame Salma Elloumi Rekik, qui espérait leur vendre un bien litigieux (la propriété de Sidi Dhrif) dont plus personne ne voulait depuis que cheikha Mozza s’est rétractée, malgré le prix dérisoire que lui proposait Rached Ghannouchi. Bien litigieux, car il a été confisqué à la suite d’un décret-loi, qui est un acte politique et non judiciaire dans le sens rigoureux de ce terme. Bien litigieux, car il a été confisqué par l’Etat de façon illégale et sous la pression d’une populace qui criait famine et vengeance et qui regrette aujourd’hui la période Ben Ali. Et pour cause, sept années après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, cette populace a véritablement faim aujourd’hui.

La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, métamorphosée pour l’occasion en agent immobilier, ne s’est pas contentée de faire visiter aux investisseurs Saoudiens la propriété de Sidi Dhrif, dont le propriétaire légal reste le fils de l’ancien président. Elle a déployé tous ses talents immobiliers pour leur montrer également la maison de Ben Ali à Sousse, croyant pouvoir leur fourguer la patate chaude. Tant qu’à faire, elle aurait pu leur faire visiter aussi la petite maison familiale de Hammam Sousse !

Surpris et effarés par l’attitude de Salma Elloumi, l’un des hommes d’affaire Saoudiens lui a dit devant témoins que c’est « indécent de vendre les biens d’un homme en exil, et c’est injurieux de les proposer à des Saoudiens…Nous ne sommes pas des Qataris ». Allusion aux dizaines d’hôtels, de sociétés, de banques, ainsi que la moitié de la région du Lac, qui ont été bradé aux islamo-mafieux du Qatar…et de la Turquie.

Salma Elloumi n’a certainement pas agi sans l’aval de Béji Caïd Essebsi. L’un de nos informateurs proche de la famille régnante nous a même assuré que c’est l’actuel Bey de Tunis qui lui en a donné l’ordre. Effectivement, le dossier des biens confisqués est directement suivi par BCE en personne, avec pour principal conseiller et associé, son propre frère, Slaheddine Caïd Essebsi, avocat d’affaire comme son frère devenu Bey.

Selon le très sérieux Maghreb confidentiel No 1264, en date du 5 octobre 2017 et titré « Pourquoi BCE reprend en main les actifs des Ben Ali ? » Béji Caïd Essebsi « cherche des leviers pour négocier avec les hommes d’affaires du clan Ben Ali et peser sur la cession des biens encore détenus par Al karama », une holding d’Etat chargée d’administrer les actifs confisqués aux proches de l’ancien président, qui est officiellement placée sous la tutelle du ministre des Finances Ridha Chalghoum, un ancien ministre des Finances sous la présidence de Ben Ali ( !), et qui est en réalité sous le contrôle direct du clan Essebsi et du grand parrain BCE.

Karim Zmerli 


           


1.Posté par Haj youssef le 22/10/2017 21:53
Bravo tunisie secret toujours au pic de l'actualité pour informer et éclairer c'est une hontéou va notre pays' magouilles' corruption au moins respectez les biens de celui qui sacrifie sa vie pour la nation

2.Posté par Lela Khadija le 23/10/2017 09:03
Publication ,encore une fois ,indigne d'un corps de fonction se disant journaliste de presse écrite :
- Les tournures des phrases sont familières voir vulgaires = populace en parlant de ses concitoyens ! Etc .
- Phrases ou élocutions du ministre sorties de leur contexte ou déformées ) comme l'article de 2016 . Ou ce pseudo journaliste a lance des mensonges et a été repris par sa hiérarchie !
- le " couple Elloumi " comme il est notifié alors que c'est Elloumi / Rekik : information sans aucun sens - réductrice et malsaine .
- madame Elloumi Salma n'a nullement besoin de prendre des prêts bancaires pour acquérir des biens ni avant les Ben Ali - Trabelsi ni après .... puisque ses biens personnels et de sa famille ( parents et fratrie ) surtout en Tunisie et à travers le monde existent bien avant que vous ne souez né ....
De ces faits , un travail de recherche approfondi doit être fait en amont avant de "pondre" un article poison et faux de surcroît !

3.Posté par Léon le 24/10/2017 14:50
Rien à ajouter de plus à cet excellent article. Les tunisiens, borne inférieure de la dignité humaine, croyaient avoir à faire à moins dignes qu'eux. Quelle erreur, quand on sait que les Saoudiens avaient, de tout temps, offert l'asile à tous ceux qui le leur demandaient, et en particulier aux youssefistes tunisiens les années 60. Aujourd'hui, ils offrent l'asile à Ben Ali. Je les salue et les respecte pour ce principe souverain.
Ils n'ont pas agi en chihuahuas des occidentaux, comme notre Marzougui National qui, à l'image du peuple de "digagistes" aux dents mal brossés qui l'a élu, a eu la bassesse de livrer Baghdadi Mahmoodi à ses geôliers, violant les principes les plus élémentaires des droits de l'homme qu'il prétendait défendre.
Mais il ne s'agit pas aujourd'hui de la trahison de "digagistes" sans foi ni loi, sans principes, et encore moins de recul stratégique. Il s'agit aujourd'hui de parler de la trahison des "clercs". Ceux-là même qui doivent TOUT au système et qui lui ont quand même craché dessus. Certainement à cause de leurs coeurs sales et des sentiments haineux que je n'ai eu de cesse de condamner depuis le début de la merdolution des gueux.
Je lis en ces gens-là mieux que dans un livre pour les avoir fréquenté de très près. Ils ont eu leur "révolution", ces petits traitres. Ils ont eu le courage d'attaquer Ben Ali derrière le dos de l'alliance atlantique qui a manigancé et préparé tout cela. Le résultat: La déroute bien méritée de ces bac+12, à qui les diplômes ont dicté la prétention, l'orgueil et, comme corollaire évident de tout cela, la bêtise.
Ils ont détruit le pays des miracles, le pays qui a dépassé tous les pays arabes aux sous-sols riches. Bref, le pays de l'excellente politique de Bourguiba et de Ben Ali.
Quelle erreur! Aujourd'hui ces mêmes clercs, aux diplômes inversement proportionnels aux idées constructives, font tout pour envoyer leurs gamins à l'étranger, rejoindre leurs devises accumulés sous Ben Ali, sous le nez de celui-ci, qui faisait mine de ne pas voir, tellement le pays regorgeait de devises en ces temps bénis.
Ces temps où le tunisien allait se promener en Europe avec 3200 euros en poche, et de manière légale. Si cela n'est pas de la dignité, qu'est-ce alors la dignité? Où en êtes-vous de tout cela, vous les clercs, vous les objecteurs de conscience, vous qui vous croyiez plus propres que les autres, et qui êtes en définitive, bien plus sales que la saleté même.
Vous qui aviez bénis touts les ONG qui ont pullulé depuis votre merdolution car elles sont le faits de vos enfants ou des enfants de vos proches, ou encore, de jeunes que vous aidiez, ou du moins, sympathisiez. Vous qui gouverné depuis que les atlantistes vous ont "placés" et qui mené jour après jour le pays vers sa perte. Vous, à qui les organisme mondiaux de notation font tout et le reste pour faire croire que la Tunisie est sur la bonne pente. Quoi de plus normal! Vous êtes leurs fruits. Ils ont misé sur votre bêtise pour coloniser la Tunisie et ont indirectement choisi vos présidents, premiers ministres et même vos ministres.
Je me conchie, depuis le 14 maudit, toutes tripes dehors, sur votre merdolution. Ai-je eu tort? Ai-je eu tort de vous parler de menace souveraine dès le 14 au soir? Lorsque vous criiez victoire; ignorant que le bâton métallique qui allait vous être introduit, serait bien plus destructeur et bien plus "définitif" que celui qui fut introduit à Gaddafi par son "ami" Sarkozy, via le sioniste déclaré BHL avec lequel vous applaudissiez, bande de traites!
Qui a gagné son pari? Êtes-vous devenus la Suède. Ou plutôt Djibouti? Si vous avez cru un jour devenir la Suède, c'est pour une raison simple: La réussite de Ben Ali vous a fait croire que tout était possible. Il l'a prise avec lui en Arabie. Et la baraka aussi.
La borne inf vous dis-je! La borne inf! Pour ceux qui comprennent les maths, vous avez ce que c'est! Alors, Dégagez le plancher! Laissez gouverner ceux qui voient loin, ceux qui voient juste, ceux qui ont des projets. D'ailleurs qui voudra encore des rênes de la Tunisie, après le Beylicat des deux Beys post-merdolutionnaires, et le vizirat des Califes, non moins merdolutionnaires qui ont fait atterrir de pays à zéro.

VIVE LA TUNISIE, VIVE BEN ALI, MERCI À SES HÔTES DE LA PART DES PATRIOTES.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant Souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

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